Top 10 des films du Marvel Cinematic Universe

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C'est LE film du MCU qui m'a fait prendre conscience que cela pouvait être plus que de simples divertissements à 200 patates. On y trouve une vraie réflexion sur notre société paranoïaque moderne qu'on n'a pas l'habitude de voir dans un blockbuster super-héroïque. Techniquement, les frères Russo ont réussi à donner un vrai rythme, une vraie patte à ce film qui se veut un hommage aux films d'espionnage des années 1970. La présence de Robert Redford au casting n'y est d'ailleurs pas étranger. C'est aussi le film qui a su mettre Captain America au centre du game et montrer que Chris Evans pouvait être autre chose qu'un minet qui fait des films d'ado.

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Le retour d'ascenseur de RDJ à Shane Black qui l'avait remis en selle grâce à Kiss Kiss Bang Bang et qui est en quelque sorte celui qui lui aura permis à terme d'endosser l'armure. Iron Man 3 est un film fou : un méchant iconique qui n'en est pas un, un gamin insupportable, Pepper Potts qui sauve la demoiselle en détresse, un scénario malin et bien foutu,... Le plus détesté des fans de comics pour avoir osé le sacrilège ultime : toucher aux fondamentaux. Le moins Marvel de tout le MCU, mais probablement le plus cinématographique de tous. Un OVNI, mais quel OVNI!

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Le film qui clôture ces dix années de MCU, et de quelle manière ! On imaginait mal comment arriver à articuler un film autour de tant de personnages à l'affiche. Et pourtant, cela marche grâce à un rythme effréné qui ne s'embarrasse pas de fioritures et des interactions judicieuses entre plusieurs personnages (Stark/Strange, Thor/Raccoon,...). Son principal défaut reste néanmoins qu'il est la 1ere partie d'un film dont on ne connaît pas encore la fin, et que cela va être long d'attendre jusqu'à mai 2019.

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Il y aura forcément un avant et un après Black Panther à Hollywood. Probablement le premier blockbuster qui met en avant des personnages africains avec un casting composé à 99% d'acteurs noirs, dans un univers où les femmes sont de vraies dominantes. Il n'en fallait pas moins pour retourner la tête des plus réactionnaires. Mais au-delà de ça, cela reste un vrai film fait par un vrai réalisateur, qui dirige des acteurs XXL. Malgré la masse d'effets numériques (pas toujours réussis d'ailleurs), c'est probablement le film le plus organique du MCU ; les corps, les esprits sont incroyablement filmés. Le propos est aussi particulièrement culotté (un héros très conservateur face à un méchant, interprété par un Michael B. Jordan qui justifie le classement de ce film à lui tout seul, plus progressiste mais aussi beaucoup plus radical).

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Un projet maudit reporté, abandonné par son premier réalisateur, repris par un yes man qui s'en sort plus qu'honorablement, ce film est réussi à la fois comme film de super-héros mais aussi comme film de braquage. Les idées foisonnent, les acteurs rayonnent, la preuve qu'un film à la production compliquée peut s'en sortir si les fondations sont solides. Maintenant, on ne saura jamais jusqu'à quel point le poids de ces fondations posées par Edgar Wright aura été dans le résultat final. On le saura sûrement si Ant-Man & the Wasp arrive à proposer une expérience similaire.

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Un autre projet casse-gueule avec un comics méconnu du grand public et des personnages extra-terrestres au look improbable qui aura cartonné en salle. Pourquoi ? Parce que là encore, on a donné les clés du film à un vrai cinéaste passionné par son sujet et sa mise en scène. James Gunn aura surtout su insuffler une énergie incroyable entre tous les personnages du film et en faire un film "cool" au sens premier du terme, et cela malgré un scénario assez convenu et Chris Pratt qui commence à faire du Chris Pratt.

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Le film par lequel tout commence. Est-ce que le repenti Robert Downey Jr, au fond du trou quelques années auparavant à cause de l'alcool et la drogue, va avoir les épaules assez solides pour endosser l'armure de l'homme de fer ? Aujourd'hui, cela paraît l'évidence même, mais à l'époque, il faut se souvenir que l'idée fait frémir les producteurs de chez Disney. Le pari aura pourtant été réussi, bien au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer. Le film n'a pas trop mal vieilli techniquement et se porte plutôt bien encore, malgré un méchant qui manque de charisme.

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Ce film n'est pas le plus réputé ni le plus connu du MCU, mais pourtant, il est presque aussi important que le premier Iron Man. D'abord parce qu'il pose les bases de celui qui sera le meilleur personnage de la saga (Team Captain forever), mais aussi parce que, curieusement, c'est probablement le plus "comics" de tous. Avoir situé l'action durant la 2e Guerre Mondiale donne un caractère épique et intemporel à cette aventure aux personnages tous aussi marquants les uns que les autres (Peggy Carter FTW). Et on a aussi affaire avec Red Skull à un des meilleurs méchants de tout le MCU (qui n'en propose pas beaucoup aussi, il est vrai).

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Il aura fallu 4 ans à Disney pour finaliser le projet Avengers. 4 ans de montages difficiles, de production en flux tendu, de films plus ou moins réussis, de revirements de casting, pour arriver à faire ce que peu avaient même osé auparavant: regrouper dans un même film les héros de plusieurs films séparés. Un projet fou, mais un projet au final réussi, même si les scènes d'action sont relativement molles et parfois illisibles (les frères Russo ayant donné un coup de vieux au travail de Whedon). Mais ce film reste quand même un acte fondateur, particulièrement bien écrit (chaque dialogue est parfaitement ciselé ; on voit que Whedon est scénariste à la base) de ce que sera la suite du MCU et un divertissement plus qu'honorable.

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Ce n'est peut-être pas le film qui propose l'histoire la plus passionnante (on pourrait même dire qu'elle est assez quelconque), et pourtant il y a un vrai truc dans ce film. D'abord parce que les effets numériques apportent un vrai plus à l'ambiance et aussi parce qu'on ne peut plus oublier maintenant que Benedict Cumberbatch EST Stephen Strange, malgré les doutes qu'on a eus. La fin est un des meilleurs moments Marvel de la phase 3. Dommage néanmoins que Mads Mikkelsen ait la portion congrue.