Top 10 des plus grandes chansons de The National.

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Album : Boxer

Symphonie caverneuse qui s'ouvre sur un piano terriblement enjôlant, Fake Empire est une parfaite porte d'entrée à la musique des National. Le constat chanté n'est pas rose, nous sommes tous borgnes face à un monde suintant la superficialité. Mais il nous reste un oeil semble-t-il être murmuré entre les lignes.

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Album : Trouble will find me

Derrière ce drôle de titre se cache une chanson pétrie d'ambiguïté : complainte amoureuse désacordée et pourtant pleine de douceur, voix chargée de regrets mais totalement désabusée, I Should Live in Salt est une stèle superbe aux inscriptions illisibles.

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Album : High Violet

L'amour déçu pourrait réunir d'un seul élan toute l'oeuvre des National : miêvrement reprise par Birdy, Terrible Love est le point d'orgue à cette entreprise empirique. Avec des paroles à faire pâlir un mur d'hôpital, ce plaidoyer pour la dépression invoque Lewis Caroll dans une très sinistre promenade vers le fond.

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Album : High Violet

Qui a dit qu'il était mal indiqué de danser sur une chanson des National ? Bloodbuzz Ohio, en tout les cas, est là pour nous prouver le contraire. Avec une batterie qui dès les premières secondes impose un rythme qu'on augure déjà délicieux, la chanson est un long crescendo frénétique qui donne la fièvre au corps et le sourire aux lèvres.

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Album : Boxer

Tout Boxer est un enchantement mais j'ai une tendresse particulière pour Apartment Story, morceau où s'entrechoquent au bonheur de l'instant les projets à deux et dans laquelle ne s'échappe aucun remord, même pas celui du temps qui passe. Sacré tour de force pour un groupe qui cultive la désillusion.

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EP : Cherry Tree (ou la version de 2011 pour le film Warrior)

Des points de suspension partout (How close am I... to losing you ?) voilà comment nous pourrions qualifier About Today, triste scrupule chanté au pied du lit qui exprime parfaitement ce moment charnière où l'on sent que tout fout le camp.

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Album : Alligator

Qu'il est réconfortant d'entendre hurler la voix de Matt Berninger parmi ce grand bourdonnement de guitares empruntés aux Strokes (à partir de 2'50 c'est flagrant). Catharsis rock.

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Album : Trouble will find me

I Need my Girl se pose avec toute la grâce du monde dans l'enchaînement des chansons de Trouble will find me. Peu de choses à dire devant un tel trésor de délicatesse dont on imagine quelles peuvent être les différentes mains additionnelles (Sufjan Stevens, Rone...)

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Album : High Violet

Il aura fallu attendre le cinquième album des National pour les entendre se confesser : le groupe aux racines américaines tient une grande partie de son âme en Angleterre. Sorte d'Englishman in New York inversé (you must be somewhere in London), England est une balade jouée au fond d'un bar de Greenwich Village dans un spleen typiquement anglais.

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Album : Boxer

Ma découverte des National s'est faite sur cette jolie déclaration de guerre dont on attend sagement le premier coup de canon.