Top 10 Films selon Nazo-Tamashii

Annotation :

J'ai mis longtemps avant de le voir. Longtemps avant de me rendre compte à quel point le coté mélancolique du film me correspondait. Trop longtemps avant de le faire passer premier de mon top. Car Porco Rosso, c'est surtout un film qui parle à l'adulte que je suis devenu (à 25-30 ans) et risque de devenir (d'ici 10-20 ans ?).

Il nous emporte dans cette magnifique nostalgie du bon vieux temps.
De la mémoire trop souvent adoucie de notre passé, de la liberté tant défendue, du mépris des gens voulant nous la supprimée, de la difficulté à accepter le changement, de l'amour de nos proches, de nos inspirations actuelles et futures.
Et tant d'autres choses. En ces temps de crises, ça m’explose encore plus à la tronche.

Pour tout ce que le film me fait ressentir, monsieur Miyazaki, je vous en remercie. Qui plus est, vous nous exposez votre grande passion pour l'aviation de la plus belle manière qui soit.

Jamais vu au cinéma.

Annotation :

Avec ces combats spectaculaires et troublants, ses passages de répit et son scénario à énigmes (trop de mystères), ce film ne m'a pas laissé indifférent.
J'ai vraiment l'impression que quelqu'un est rentrer dans mon cerveau pour foutre le bordel.
La mise en scène, les personnages, la musique, rien n'a été négligé.
Et une très bonne modification vis à vis de la série.

Aller, faut avouer, ça a pris un petit coup de vieux techniquement après les deux suivants.
Clairement le meilleur épisode des Rebuild of Evangelion, même si j'aime bien le 3 et énormément le dernier.

Jamais vu au cinéma. Et que j'aimerais y voir tous les Rebuild.

Annotation :

L'ambiance sombre d'Halloween mélangée à la féérie de Noël est un mélange que j'affectionne particulièrement.
Ses habitants m'ont marqué. Leurs design est tout simplement fou, notamment leurs mouvements, chacun ayant été travaillés avec soin.
De plus, les musiques de Danny Elfman sont savoureuses à souhait, surtout en VO.
Et j'aime vraiment beaucoup (trop) ses passages mélancoliques.

Vu au cinéma en 2020, en VO. ENFIN !

Annotation :

Pris une claque monumentale à la première vision. Ressenti confirmé à chaque fois que je me décide a replonger dedans.
Tout, absolument tout est fou dans ce film.
Presque incapable d'écrire quoi que ce soit dessus, le film parle de lui-même.

Jamais vu au cinéma.

Annotation :

Un film lent et posé, qui réussi à nous perdre autant que le personnage.
Faut certes avoir vu la série pour en comprendre les subtilités, mais on s'attache fortement à cette bande.

Jamais vu au cinéma.

Annotation :

Entrée fracassante dans mon Top 10, après l'avoir revu au cinéma mi-2020 dans des conditions parfaites (merci UGC Conflence) et avoir fini la séance en pleurs.
Pas comme si j'avais le Blu-ray 4K, que je l'avais jamais revu et que j'avais pas le matos pour en profiter en très bonne qualité...

L'impact de ce film sur ma vie résonne très fort.
Sorti au cinéma (et vu dans des conditions "basique") à un des pires moments de ma vie, il a fini par prendre tout son sens au fil des années.
Le genre de lumière dans la pénombre, qui se bonifie avec le temps.

Vu trois fois au cinéma en VO, deux fois en 2016 et une fois en 2020.

Annotation :

Un univers parfaitement mis en place dans la série (ou les deux premiers film, au choix) pour arriver sur un scénario qui t'en met plein la tronche.
Visuellement complétement fou. Musicalement irréprochable.

Jamais vu au cinéma.

Annotation :

Mon histoire avec Pixar est assez spéciale. Il y a principalement Toy Story 2 qui est clairement le film le plus vu durant mon enfance, qui fut longtemps dans mon Top 10 à cause d'une VF et des scènes absolument géniales. Après les Indestructibles, j'ai totalement décroché de Pixar. Puis, 4 ans plus tard, arriva Wall-E, qui me mis une claque dont j'ai encore du mal à me remettre aujourd'hui. Bref, c'était le moment, je me suis remis à tous les revoir.
Je découvris donc Ratatouille juste après Wall-E. La claque étant passé par là, je n'ai pas été totalement transporté.
Le temps passa, Disneyland Paris annonce une attraction basée sur le film. Ô Joie.

En juillet 2014, je découvre donc l'attraction. Ce que je retiens surtout ce n'est pas son histoire, sa technologie, où son côté fun mais son ambiance. Et l’ambiance de la Place de Rémy par la même occasion. De retour chez moi, bercé par les musiques du film, j'en profite pour le revoir. Et là le miracle a eu lieu, c'est la claque.
J'avais oublié la patte du Pixar de l'époque, les décors sont splendides mais ne paraissent pas aussi lisse qu'aujourd'hui, les personnages sont charismatiques, réalistes, passionnés et l'on s'attache à eux.

Et comment ne pas finir par cette magnifique conclusion sur le rôle des critiques dans la quelle je me retrouve complétement n'étant pas un "talent".

Jamais vu au cinéma.

Annotation :

Beaucoup (trop) de Disney que j'aime et c'est ce film, un des plus récents, qui sort. Pourquoi ?
Parce que son traitement de l'anti-racisme au travers des prédateurs et des proies est juste habilement trouvé et représentatif d'une époque oppressante.
D'autant qu'il est sorti pile au moment où je rentrais d'un an au Japon.
Et le racisme quotidien, autant en France je ne l'ai jamais vécu personnellement (mais des amis et mon père oui), autant au Japon, très souvent.
Bref, ce film représente pour moi à merveille l'acceptation de l’autre et rien que ça, c'est magnifique.

Clairement, si un jour j'ai des enfants, ils seront bercés avec ce film.

Vu deux fois au cinéma en 2016, uniquement en VF.

Annotation :

Une tranche de vie d'une famille peu ordinaire, suivie pendant une dizaine d'années.
Émouvant, réaliste, touchant. Je suis tombé sous le charme de Hana (la mère) et Yuki (sa fille). Et de la musique.

Vu deux fois au cinéma en 2012, en VF et en VO.