Top 10 Films selon shizaya

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Très surpris par la suite d'un film que j'avais trouvé sympathique mais sans plus. Cette suite m'a fait couler des larmes là où je m'attendais le moins, trouvant en Vice-versa 2 la représentation de plusieurs années d'introspection pour aller chercher mes émotions complexes. C'est peut-être simplifié et en même temps c'était ce que j'avais besoin pour me sentir mieux. Merci.

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Le documentaire qui entérine toute la longue période de mes 15 à 23 ans à avoir consommé bon nombre d'oeuvres culturelles et dont mon intention était de comprendre le monde dans lequel mon âme existait. Ces dernières années j'ai senti que je n'étais plus autant réceptif qu'avant devant ce média, ayant pu vivre des choses qui me nourrissent beaucoup plus, et ce docu vient me confirmer ce ressenti. Autant par le format du média que par ce qu'il révèle de la vision du monde violente des personnes derrière ces films, ce n'est plus ok pour moi de visionner la majorité de ces oeuvres (utiliser le test de Bechdel ?) et je trouve urgent et important d'informer le grand public sur ce sujet.

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J'ai décidé de mettre ce film dans mon top 10 suite à mon visionnage de Brainwashed. Il a instantanément émergé de mes souvenirs, comme enfoui dans la poussière sous une pile d'autres films. Celui-ci avait su me toucher là où je ne m'y attendais pas, avec une histoire simple et une protagoniste déterminée à réaliser son rêve malgré le monde oppressant dans lequel elle vit. C'est aussi une façon de rendre visible ce film à la vision rare parmi tous les autres films violents et où le sujet n'est pas un homme blanc adulte hétéro fort riche intelligent valide occidental raciste sexiste transphobe et tout le tralala.

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Le souvenir de la scène finale me procure toujours des frissons, un moment inoubliable. Ce moment est l'affrontement entre la vie et la mort, la désobéissance comme énergie créatrice de vie et de choses stylées capable de se changer soi et le monde. Le discours de fin de Wadjda dans le film éponyme me rappelle aussi ce moment de Whiplash. C'est d'ailleurs le film que je montrerais en premier à quelqu'un qui n'aime pas le cinéma.

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La difficulté à aimer et être aimé dans un monde de plus en plus fou. Un film vertigineux de beauté qui arrive à m'apaiser pour l'empathie qu'il génère en moi pour ses personnages que par la profonde mélancolie qui se dégage des images.

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Film clé pour m'avoir fait émerger la passion du vagabondage, et marqueur des risques et joies d'une vie libre sans contraintes. En fait je peux tout quitter à n'importe quel moment, rien ne m'oblige à continuer le chemin qu'on souhaite me tracer.

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Le premier film qui m'a procuré le syndrome de Stendhal (transcendé et touché par autant de beauté). Il me rappelle aussi que le meilleur n'est pas forcément passé et qu'il peut toujours survenir là où on ne l'attend pas.

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Le sens du spectacle, la tolérance, la jeunesse, la famille, l'avenir. Je ne peux m'empêcher de voir ce film sans penser à ma mère que j'aime (Super 8 me faisait le même effet) et à mes amis avec qui on va toujours plus loin (Gurren Lagann aussi).

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Le début de mon changement interne et des actions qui vont me guider toute ma vie. Un film qui annonce un beau programme et vu à un moment où je commençais à déprimer de la routine qui m'attendait. Je ne trouve pas le film exceptionnel mais le simple fait qu'il soit le déclencheur de toute la ligne directrice de ma vie en fait un film incontournable que je replace dans de nombreuses conversations.

Annotation :

Toute la pensée que je me suis construite sur le jeu vidéo s'exprime dans cette vidéo. D'un côté il représente le média que je trouve le plus fascinant, et de l'autre il peut-être responsable de la perte de notre monde. Il devient urgent de militer pour un jeu vidéo qui a du sens pour nos vies.