Top 10 Films selon Teddy_KGB

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Mon film préféré étant entendu qu'il ne fait qu'un avec "La gloire de mon père". Yves Robert a réussi l’insensé pari d’adapter à l’écran le chef-d’œuvre autobiographique de Marcel Pagnol en deux parties. Comme lui, il parvient à nous faire passer du rire aux larmes en quelques secondes. Sans jamais nous les arracher.
De la réalisation sobre qui respecte les paisibles collines de Provence, au choix des acteurs (qui, fait rare, ne singent jamais l’accent du Midi), de la narration de Jean-Pierre Darras aux dialogues savoureux directement tirés des réminiscences de l’auteur, en passant par la musique dramatique de Vladimir Cosma, tout frise la perfection de A (la première partie : la gloire de mon père) à Z (le dénouement dramatique du château de ma mère). Il est malhonnête de soutenir que l’épilogue n’est pas l’un des plus beaux du cinéma français.

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Parce qu’il s’agit du plus beau conte (qui plus est moderne) de cet obsédé de la pureté de l’image qu’est Jean-Pierre Jeunet. Parce qu’il a su sublimer le charme de Montmartre. Lancer une jeune inconnue nommée Audrey Tautou, dans le rôle de sa vie. Pour la pertinence du choix des seconds rôles (Kassovick, Pinon, Holgado, Debbouze…) toujours soignés chez Jeunet. Pour la voix off posée rassurante et émouvante d’André Dussolier. Et bien sûr pour la BO féerique de Yann Tiersen qui parvient sans que l’on s’en rende compte à nous emmener loin, très loin.

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La référence du film d 'aventures. Le duo Harrison Ford / Sean Connery élève ce troisième volet de la saga un cran au-dessus des deux premiers ("Les aventuriers de l'arche perdue" et "Indiana Jones et le temple maudit") qui sont déjà de véritables pièces de collection. Ici l'humour est plus que jamais présent et l'action ne faiblit jamais. Le genre de films qu'on peut voir 50 fois sans s'en lasser.

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Le meilleur film de mafia après le premier volet du Parrain. Martin Scorsese réussit son pari grâce à un casting 5 étoiles et une mise en scène parfaitement rythmée.

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Mon western préféré juste devant le mythique "Il était une fois dans l'Ouest". La BO est inoubliable. La scène finale légendaire.

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C'est à ce jour du film qui restitue le mieux l’adrénaline, la rudesse, l’engrenage et la cruauté du monde du poker moderne. Servi par l’excellent duo Matt Damon (le jeune étudiant qui voit le poker comme un gagne-pain) /Edwar Norton (l’escroc) et de tout aussi crédibles seconds rôles (John Malkovich en mafieux Teddy KGB) cette immersion dans tripots de la fin du Xxe siècle nous emporte dans le tourbillon du jeu. Un film quasi avant-gardiste puisqu’il sortit en 1998, soit 5 ans avant qu’un parfait amateur, un certain Chris Monneymaker ne remporte le championnat du monde, point de départ de la folie du poker via Internet. Voilà 20 ans qu’on attend Rounders 2 avec une impatience qui commence à devenir frustrante.

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Parce que cette période charnière de la vie (la fin des études, la période qui précède l’entrée dans la vie active) est traitée avec toute l’émotion, l’appréhension et la justesse qui lui incombent. Parce que les acteurs sont touchants de sincérité et de spontanéité. Parce Cédric Klapish filme Barcelone, la nuit, la fête et la vie en communauté comme personne. Parce que la BO est à la fois festive et nostalgique. Parce qu’on a tous été confrontés un jour au choix de Romain Durris. Et qu’on n’a pas tous osé l’audace de l’aventure, la peur de l’inconnu.