Top 10 Films selon Loïc Massaïa

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En version longue, découvert en VHS, jamais sortit en DVD dans cette version. Dans cette version courte, ce film ne serait pas premier de mon classement.

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Inquiétant, troublant, mystérieux et passionant, ce film s'est récemment hissé à la seconde place depuis ma découverte de sa -géniale- constrution en anneau de moebius.

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Chef d'oeuvre narratif. Si on peut lui reprocher certaines choses (dont sa longueur, et une intro qui traine un peu), le reste est une telle claque qu'on oublie vite ces quelques défauts. La narration sous forme de voix off peut géner au début (personnellement je déteste ça et pourtant), mais c'est si bien écrit (Sono Sion est un écrivain poète avant d'être cinéaste et ça se ressent), il faut se laisser bercer parle flot de paroles telle une transe. On est aidé en celà par des images hésitantes, parfois floues, souvent contemplatives. Quand le film "décole" vraiment, si on est parvenu à se laisser porté, on est transpercé de toute part par la puissance émotionnelle des scènes. Notre intérêt est constament renouvellé, car nous ne comprenont ce qu'il se passe dans le film qu'à rebours. Qu'une fois la scène terminée ou même parfois quelques scènes après. Tout ça pour terminer sur une longue scène où toute la tension accumulée s'évacue violement. Génial.

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Pour moi le meilleur film d'humour sur l'humour. Et de loin.

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L'un des premier polar noir, dont la légende dit qu'Orson Welles aurait participé à la mise en scène. C'est tout à fait possible quand on voit certains plans et leur fabuleuses profondeurs de champs (technique adorée par Welles). Les acteurs sont formidables, l'intrigue halletante, la musique marquante et la mise en scène somptueuse. Ce film, malgré son âge, n'a pas perdu de sa force.

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C'est drôle et triste, c'est caustique et joyeux, c'est dur et léger, c'est dérangeant et attachant. Ce film parvient à méler tout ça, à nous chambouler d'une émotion à l'autre, avec un art du montage assez exeptionnel (on l'avait étudié en court de cinéma, c'est là que je l'ai découvert). Un film sur l'enfance, sur la folie, sur l'amour et le regret, qui mèle féérie, polar, comédie grinçante et drame intime. Fabuleux.

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Mise en scène exeptionnelle, intrigue haletante, humour original et traitement "croisé" des personnages principaux assez passionant (l'un démarre négligeant et fini impliqué, alors que l'autre commence impliqué et fini déraisonnable). Une perle, et un vrai plaisir.

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Incroyable introspection dans la tête -troublée par la guerre- d'un homme qui ne cherche qu'une chose : qu'on lui prête enfin attention.

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Difficle de choisir entre celui-ci, Les anges déchus et In the mood for love. J'ai choisit celui-ci, car c'est le plus virevoltant, il me confère à chaque fois un plaisir identique de cinéma. Les deux autres ont leurs longueurs qui les rendent moins digestes au fil des visionnages.

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Le montage "à rebour" dont on parle tant à propos de ce film, est évidemment au centre même de son intérêt. Pas seulement pour l'originalité ou pour sa maitrise narrative, mais plus encore pour la sensation qu'éprouve le spectateur, similaire à celle du personnage principal qui perd sa mémoire toutes les 5 minutes. Aussi, la fin, formidable, qui parvient à tout chambouler, et à remettre en cause tout ce en quoi nous avons cru, alors qu'il s'agit en réalité... du début !