Top 10 Films selon JaiVuTout

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Le seul vrai film jamais réalisé ! C'est de l'anti-télévision, pas de voix off, pas d'explications, pas de musique tire-larme. Pas d'acteur, pas de parole, que de l'image. Et tant de choses de dites malgré tout ! Le seul film que je suis certain de faire figurer dans un top 10 !

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[J'apprends le décès de Lynch au moment où je viens d'écrire ces lignes... Troublant...]

En réalité c'est les deux premières saisons de la série que je voulais mettre ici mais on ne peut pas mélanger les films et séries, pourtant Twin Peaks n'est qu'un très long métrage* pour moi et le film est sont épilogue (en forme de prologue).
Lynch m'avait déjà fait son choc esthétique avec Elephant Man et Dune, alors que j'étais ado, mais je n'avais pas de notion de cinéphilie ni d'auteur pour le comprendre. Quand la série Twin Peaks arrive dans ma vie, c'est toute une réalité artistique qui me pénètre. Autre chose est possible ! J'aime la série (et je comprends parfaitement que l'on n'aime pas ni la série, ni Lynch, ni ses œuvres) et je reste à jamais habité par tout ce qu'elle a ouvert en moi. Une série que j'ai vu 10 fois (si, si) depuis sa diffusion d'origine.
* Il y a quand même une tradition de grands réalisateurs de cinéma qui font une série TV - qui est parfois remontée pour le cinéma - la frontière n'étant donc pas si claire.

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Quand on aime le travail de Miyazaki il devient difficile de choisir dans sa filmographie. Chacun a ses films préférés (tout en aimant presque autant les autres). Pour ma part : Nausicaä, le Château ambulant, Totoro, Chihiro et même Le Vent se lève qui a failli prendre la première place, mais c'est toujours à Princesse Mononoke que je reviens. Je crois toujours que je vais en aimer un autre mais c'est celui-ci qui me fait vibrer de bout en bout, et à chaque fois.
Je fais la nuance entre film préféré et chefs-d’œuvre (bien que Miyazaki n'ait fait que ça), Chihiro est un chef-d’œuvre et Mononoke mon film préféré.

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Un Bergman très lynchien et même un peu fellinien avec une pincée de Tati (la boucle lynchienne est bouclée). Comme dans le travail de Lynch tout comprendre n'a pas d'importance. Au contraire, ici opère la magie des interrogations et du mystère qui ne seront jamais résolus. Une histoire fantasque et légèrement inquiétante à hauteur d'enfant. La crudité salutaire de Bergman en plus. Il y a des voyages dont on ne revient pas, et c'est tant mieux.

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Nous aimons vraiment beaucoup ce film mon mari et moi. Nous l'avons déjà revu, nous voulons déjà le revoir. Un film en faux temps réel qui rend l'ennui captivant et le carcéral presque jubilatoire... Encore un film que j'aime où le son compte énormément. On peut faire des ponts avec d'autres cinémas et d'autres auteurs que j'aime beaucoup et que j'avais vu avant (Béla Tarr, Hou Hsiao-Hsien...), et pourtant le choc esthétique est bien là, surpassant celui des autres.

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Si Dark Cristal est mon film d'enfant. Blade Runner est mon film d'ado. Une sensation de mélancolie, voire de spleen tout adolescent le traverse. Une profondeur sur des thèmes métaphysiques. Un questionnement sur l'identité et la mort. Chaque mort de l'histoire est un drame d'une nature différente. La peur, la fuite de la proie dans la neige, la bête qui refuse de mourir, l'acceptation...
Note : Je n'aime pas particulièrement le cinéma de Scott (alors qu'il a fait d'autres films que j'aime aussi), je dois constater qu'il a réalisé deux de mes films préférés. Une sortie des règles puisqu'il est représenté deux fois avec Alien dans la liste complémentaire.

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J'aime l'univers de Gondry mais ce film là dépasse son auteur et la somme des participants (l'excellent scénario, les acteurs...). Des question très profondes sur l'identité et la mémoire mises en lumière de façon ludique et touchantes. La continuité des questions existentielles de Blade Runner à l'âge adulte pour ma part.

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C'est certainement moins subversif maintenant que la société occidentale a évolué et que j'ai fait ma vie, mais c'est toujours aussi jouissif ! C'est double couche (pour ne pas dire double feature), l'émotion d'un bon disque de glam rock et le plaisir d'un film déjanté qui me transporte dans un manège d'émotions. Est-ce que quelqu'un vous a dit qu'il pleurait devant le Rocky Horror Picture Show ? Et bien c'est fait, non seulement je ris, je chante, je trépigne, je frémis mais je pleure aussi !

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Il faudra que j'arrête de dire que je n'aime pas les westerns... Et ce n'est pas le seul qui compte en plus ! Mais celui-ci est parfait et je le traine depuis l'enfance (et cerise sur le gâteau il y a une de mes premières scènes érotiques de bondage)

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Dernier entré dans la liste. Vu 3 fois et déjà envie de le revoir. Pourtant au premier visionnage je n'ai pas été conquis. Un personnage détestable, une histoire en eau de boudin, des plans et un scénario dont on se demande s'ils sont toujours maîtrisés... Mais la fin a tout rattrapé et m'a fait immédiatement comprendre que je venais de voir quelque chose d'énorme. Mieux que le twist du Sixième sens (c'est pour la blague, hein, il n'y aucune révélation de ce genre) ! Dans les jours qui suivirent, le film a grandit en moi comme une obsession, je voulais le revoir. Je veux toujours le revoir. Il dit tellement de choses sur la perception de la réalité et les apparences !