Top 10 Films selon JohnnyBlaze

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L'art du plan-séquence porté à son paroxysme, des scènes toutes plus hallucinantes les unes que les autres, les Harmonies est un conte qui m'a énormément touché. Un film où l'éternel échec de l'idéal et où l'inévitable destruction de la spiritualité par le matérialisme et le nihilisme sont dépassés, sauvés par l'immortelle justice poétique que contient l'oeuvre d'art.

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Le miroir, en tant que cristal à multiples facettes, mérite plusieurs visionnages, plusieurs visites qui ne cesseront d'éclairer la perception, de révéler de secrètes alcôves, d'ouvrir les sens. Un film absolument essentiel dont les images lyriques me hantent.

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" La première image dont il m’a parlé, c’est celle de trois enfants sur une route, en Islande,en 1965. II me disait que c’était pour lui l’image du bonheur, et aussi qu’il avait essayé plusieurs fois de l’associer à d’autres images, mais ça n’avait jamais marché. II m’écrivait : il faudra que je la mette un jour toute seule au début d’un film, avec une longue amorce noire. Si on n’a pas vu le bonheur dans l’image, au moins on verra le noir. " (Amen)

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http://www.senscritique.com/film/Le_Lac_des_femmes/critique/34883933

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Mulholland Drive est le plus opaque des labyrinthes. Le film propose tellement de choses à la fois que chaque visionnage rajoute quelque chose à l'interprétation que l'on s'en fait, à la manière dont on le perçoit. Et puis cette tension érotique qui se dégage du corps des actrices, ce doux parfum de subversion, ce silencio... un de mes objets de fascination favoris!

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Selon moi le plus beau film du monde, le moindre plan relève du miracle esthétique. Le Désert Rouge c'est aussi plus que l'incommunicabilité, thème antonionien récurrent, l'incompréhension totale, incompréhension du paysage, de l'étrange beauté de ces décors industriels, incompréhension entre les humains, incompréhension de soi-même... un film qui perd le spectateur, et dans lequel je me suis perdu pour ne plus jamais vraiment revenir.

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Fitzcarraldo c'est grand, et puis c'est fort, et puis c'est la folie, mais pas la folie noire d'un Aguirre, non, c'est la folie créatrice, la folie du cinéaste, un film qui porte un message utopique. A chaque film, Herzog faisait passer, comme son personnage, l'équivalent d'un bateau entre deux fleuves. C'est le film qui métaphorise la création artistique, et puis surtout le film qui affirme dans une sublime obstination qu'avec un peu (beaucoup) de folie, on peut les accomplir, ses rêves...

Annotation :

Puissant, vrai comme aucun autre film. Parce que dans leurs mouvements et dans ceux de la caméra, les personnages vivent, et malgré leur condition presque animale, gardent une certaine dignité, une humanité qui finira par s'engloutir dans l'obscurité. C'est un testament, Béla Tarr nous assène (c'est le mot étant donnée la forme du film) sa vérité au milieu des tempêtes et des feuilles mortes, et c'est bouleversant.