Top 10 Films selon -Alive-

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Prouesse narrative, prouesse de montage, photographie impeccable (comme toujours chez Fincher). Social Network est un chef d'oeuvre sur tous les plans, l'un des rares films que je peux me regarder n'importe quand sans jamais m'en lasser. Le récit paradoxal d'un asocial créateur du plus grand réseau social du monde. Peu importe de savoir si le portrait est fidèle ou ne l'est pas. Fincher et Sorkin cherchent surtout à raconter l'effritement des vieilles institutions (université de prestige, club étudiant) face à la montée en puissance d'un nouveau genre d'individu

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Un film au bout duquel on ressent de la nostalgie car on a vécu toute une vie en quatre heures.

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Chef d'oeuvre incompris. Parce que les gens mettent tout dans le même panier et se croient supérieur aux comédies, n'osant même plus rire de ce qui est vulgaire, pourtant la vulgarité c'est l'apanage de l'humour. Mais ce film c'est surtout une écriture de dingue, une avalanche de situations folles, de personnages cultes et une bromance efficace.

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Typiquement le genre de métrage que je devrais trouver chiant mais ces hommes à la fois beaux et crasseux, fragiles et complètement dingues me touchent comme jamais.

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La beauté de ce film ne se situe pas tant dans son univers SF que dans ce qu'il en fait. Les portraits humains qu'il peint, les tensions invisibles qu'il fait ressentir et la grâce vers laquelle il mène ses personnages et son spectateur. Et puis cette musique et cette photo.

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O. Russell signe une succes story dont il respecte chaque code. Contrairement à un Social Network qui montre un revers de la médaille, Joy est un film positif doublé d'un film féministe qui se voile d'effets naïfs sur lesquels certains se focaliseront assurément, loupant ainsi toute la dimension critique du film. L'envers du décor des télé achats, le monde du business, le monde factice des soaps, et puis bien sûr, le thème habituel de O. Russell : la famille comme frein aux ambitions.

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2h30 d'investigations et d'enquête épuisante sous la caméra impeccable de Fincher. Le seul mec qui arrive à transformer la luminosité de San Francisco en une obscurité inquiétante. Hommage direct aux hommes du président ou autre JFK, Fincher nous parle d'obstination et n'hésite pas à fatiguer son spectateur.

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ça parle, ça bavasse, ça radote, ça débite 100 mots à la minute pour te vendre un bout de terrain sur une photo. Et sans qu'on s'en rende compte, démarre sous nos yeux une compétition pleine de rage sous une pluie battante, faite de poignées de mains mensongères et de promesses creuses.

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L’histoire d’une famille le soir de noël. Soir de fête, soir de vérité, soir de conflit. Une famille avec ses jalousies, ses secrets, ses tendresses. Almaric en emmerdeur attendrissant, Deneuve en mère malicieuse et franche. Et tout se déroule trop vite, alors que ça dure 3h. Tout le monde s’embrouille et s’embrasse, on y voit passer les broutilles, les amours véritables, les haines profondes, les fantasmes jamais consommés, et le poids du deuil que certains portent plus que d’autres. De ce bouillon, Desplechin fait soudre une poésie de la famille – on pense à cent ans de solitude – et nous invite à un rapide exercice de généalogie analytique, sans trop nous laisser le temps de détricoter les nœuds, au contraire, s’il peut les rendre encore plus épais, c’est tant mieux !

Annotation :

C’est comme si Kubrick te disait : « alors, tu veux te faire plaisir ? Tromper ta femme ? Eh bien, va, va ! » Et une fois que tu y es, tu regrettes. Ce film me fait peur, vraiment. Et en même temps, il me gonfle d’excitation. Mêler ainsi appétit sexuel à l’effroi le plus soudain, je trouve que c’est du génie. Je n’ai même pas besoin d’aller plus loin dans l’analyse – fuck les analystes ! – le film se suffit à lui-même. Et le plus brillant dans cette histoire, c’est que Cruise ne cherchera pas trop à connaître la vérité. Pas de héros ici. Juste un médecin qui a voulu vivre une aventure, qu’on a gentiment remercié, et qui va ensuite retourner sagement à sa petite vie.