Top 10 Films selon Meursault

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Court mais d'une densité fatigante, pour une introspection glaçante.

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Blasé après l'avoir vu. Puis on y repense. Souvent. De manière éparse. Un visionnage au cinéma qui m'a mis en PLS. Et puis voilà.

Un "film" insondable, clivant, volontairement flou. À titre personnel, l'odyssée est celle du monstre qu'on appelle sobrement "homme" : Kubrick ne cesse de rappeler que la puissance humaine repose uniquement sur des cadavres et de la chair froide. La poule aux oeufs d'or des hommes reste un tas de sac à viandes. Avec ses nombreuses métaphores, la plus incisive reste celle du foetus, vainqueur de l'invincible temps ; il est l'empereur puisque seul à pouvoir régner sur le vide, malgré sa fragilité intrinsèque. Il me semble ardu de ne pas faire une allusion fragile à Napoléon Ier (personnage le plus fascinant pour Stanley), lui-même maître artificiel omnipotent à Moscou, mais posé sur un trône de cendres tièdes. Reste la fracture à analyser : l'un atteint ce qui est notre rêve et s'y maintient, l'autre, avec sa retraite foudroyée par le froid russe et ces viscères comme décor, se hisse à la hauteur formidablement pitoyable du genre humaine et de sa destinée. Et va savoir si l'Histoire se répétera face à la coercition de notre humanité. Pour moi, si absurde, c'est un grand oui.

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Hommage clair à la politique gaulliste, le film rompt avec le clivage si binaire résistant/maréchaliste voir pétainiste. Le mal-être français d'après guerre a trouvé son antidote. Si le maréchal Lyautey estimait que tout français devait lire Mein Kampf pour comprendre la haine qui nous attendait, alors Melville nous a gratifié d'un film que tous français doit voir (et même au-delà) pour appréhender l'Histoire, un conte si gris, qui ne se comprend pas qu'avec les professeurs.

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Au-delà de la propagande, techniquement et esthétiquement, c'est juste surhumain. "L'escalier du Potemkine" est la meilleure scène visionnée dans ma vie.

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À la limite du bourrage de crâne. Le titre semble être une confession de Renoir : son message est vain.

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Un des rares films sur la Seconde Guerre Mondiale qui tend un peu à s'éloigner du manichéisme (bon, c'est loin d'être parfait quand même). Un poil surprenant pour un film soviétique d'ailleurs.
J'ai été très mal à l'aise devant. On se rend peut-être encore un peu mieux compte des horreurs qu'ont pu être la SS et la Wehrmacht.

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La folie états-unienne et l'antinomie française dans une scène coupée, c'est franchement étonnant.

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La scène du supplice est incroyable.
Dommage que le film soit amputé de la partie parlant de la révolution mexicaine...

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Une espèce de réponse soviétique à 2001, le mysticisme froid ambiant apporte une autre vision de la chose. Effroyable de cohérence.

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Violent et humain.

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Ça doit dater d'une dizaine d'années maintenant. J'ai lancé le DVD. "Tiens, ça doit être un film comique et parodique ! Cool !".
40 minutes plus tard : "Je me marre bien sérieux ! Il y a plein d'insultes en plus !"
2 minutes plus tard : "Ah d'accord."
#mortderigole

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La fin. En fait, Antonioni vient tout juste de me faire comprendre comment mon esprit distingue un chef-d'oeuvre d'un très bon film. La présence d'un moment, d'une scène qui me marque pour toujours. Et dans chaque film dans ce top 10, il y a une ou plusieurs scène(s) qui me laisse sans voix.
Pire, j'ai l'impression que j'applique ça sur beaucoup de choses (jeu, livre et même musique !).

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J'ai tout simplement adoré le roman éponyme. Du coup, le film m'a sacrément branché !

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Plan-séquence mythique

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L'asphyxie, les morceaux de corps, les visages informes, le côté à la fois très psychologique et surnaturel m'ont rendu amoureux de ce film.
Les crises paranoïaques qu'on a tous plus ou moins vécues nous touche à coup sûr.
LE film qui a inspiré beaucoup d'éléments de la saga Silent Hill !
Le purgatoire.

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Travis > All
Cybill Sheperd > All

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Tout juste visionné. C'est simple et génial finalement.

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J'ai été bluffé.

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La fin...

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Difficile de ne pas apprécier...

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Assez manichéen, très étatsunien, très Spielberg mais très efficace. Et puis la scène où Amon Goeth utilise son vieux fusil à lunette, depuis son balcon pour liquider quelques personnes, est glaçante. Surtout quand on sait que la scène s'est réellement produite...

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L'ambiance très glauque. Les couleurs délavées. Les déchéances individuelles. Film assez spécial.

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C'est à la fois très chaleureux et glacial.