Top 10 Films selon JesusNaziRockstar

Annotation :

L'horreur, le drame, l'étrange, la beauté, la tristesse.
Ces mots sont à peu de choses près ce qui caractérisent les oeuvres ici présentes mais je pense qu'il n'y en est pas de meilleure représentante que celle-ci.
Shokuzai est affreux.
Terriblement dur à supporter tant il questionne et met à mal les convictions morales et sociales que l'on peut avoir.
Le film n'est pas agréable.
Il n'est absolument pas violent sur le.plan graphique.
Il n'en a pas besoin tant il peut l'être sur le plan pyschologique.
Il est cru et noye le spectateur dans un océan d'horreurs difficilement supportables.
L'idée de voir ses 5 parties sous forme de série ne me convient pas car c'est bien sous sa forme cinématographique que l'oeuvre est réellement intense.
Supporter ses 5 heures c'est voir le pire de
l'humain.
L'idée de séparer chacune des histoires en 5 chapitres nous fait voir en général les plus sombres histoires, les choses les plus horribles dont seul l'homme est capable.
La photographie est magnifique de par ses blancs accentués et ses couleurs atténuées, c'est souvent (pour ne pas dire constament) surexposé et c'est génial, ce serait presque du noir et blanc.
Le but est de faire resortir les contrastes clairs/plus sombres chargés bien évidemment en symboliques en disant long sur les personnages pendant le métrage (les costumes et leurs couleurs jouent également énormément).
L'image amplifie l'oppression constante de l'intrigue des plus noires, sombres et violentes.
Tout cela (sans oublier les performances des acteurs rendant le tout encore plus oppressant) fait de cette oeuvre une expérience marquante.
Sans oublier la musique se faisant très rare pendant ses 5h nous plongeant dans l'horreur et quand elle apparait c'est pour nous y enfoncer encore plus profondément ou bien nous en sortir le temps de pleurer.
Chef d'oeuvre
(Ps je mets la partie 2 car l'affiche est plus jolie mais sinon c'est bien les deux parties dans le top)

Annotation :

Les métaphores visuelles de Sono sont des plus belles du cinéma.
Je ne me lasserais jamais de cette scène se déroulant dans un parc d'attractions ou la petite-fille, alors enfant et protagoniste du récit, se retrouve devant une grande roue, dont les mécaniques sont grincintes, représentant l'enfance de cette petite fille qui commence alors à dérailler de part l'horreur propre à l'homme adulte.
Le tout encore une fois très stylisé de part la photographie magnifique avec ses teintes de lumières rouges et le talent de cadrage retranscrivant au mieux la folie, l'amour dérangé/déjanté, la violence, le rapport aux corps, l'horreur, de son auteur tout aussi fou : Sion Sono.

Annotation :

C'est compliqué les relations humaines et encore plus quand on y mêle le sexe.
Quand la dépendance détruit une vie, l'addiction
au plaisir de la chair.
À l'image de Ewan McGregor dans Trainspoting se détruisant en consommant tout type de drogues, Charlotte Gainsbourg se détruit en "consommant" toute forme d'expériences sexuelles, le terme "consommer" est fort à propos je trouve car c'est celà ;
elle consomme du plaisir car elle en a besoin, elle en est dépendante, elle est nymphomane.
Tout comme un film sur la drogue, Nymphomaniac nous montre la situation de dépendance et c'est d'ailleurs presque plus pertinent car plus universel que la drogue.
C'est d'ailleurs aussi celà qui le rend plus profond.
Nymphomaniac est une expérience méta, une oeuvre qui volontairement choque.
Si dans la majorité des oeuvres le sexe est adouci caché bref n'est pas montré sous ce qu'il est,
Nymphomaniac n'en a rien a foutre et préfère t'en foutre plein la gueule.
C'est ainsi que l'on a le droit à moulte gros plans pornographiques certes stylisés et réalisés avec une vision d'auteur mais toujours pronographiques.
(Chose intéressante (je n'ai vu que la version courte) c'est que les scènes de pure consommation sont en général montrées sous l'angle pornographique tandis que les scènes d'amour sont plus subtiles).
Mais bref je divague, donc oui c'est volontairement cru pour être plus marquant pour que l'on s'en souvienne pour que ça marque.
Car il serait réducteur de ne considérer Nymphomaniac comme un simple film provocateur.
Le film traite moulte sujets tous des plus intéressants pour nous conter la Vie avec son lot de drames universels.
Chaque plan regorge d'idées, nombreuses métaphores visuelles (pour n'en citer qu'une le parallèle entre la nymphomane nue tombant dans l'eau et l'homme """"asexué"""" tombant dans une montagne de livres est simplement magnifique) , une beauté certaine se dégage de chaque plan à tout instant.
Lars Von Tier est un génie et nous entraine dans son univers où l'on suffoque tant par l'acharnement qu'il porte sur ses personnages impuissants face à la vie dans toute son horreur qu'ils subissent de plein fouet ;
son écriture blesse, ses images choquent, ses oeuvres marquent.

Annotation :

un chef d'oeuvre d'une maîtrise absolue avec un concept absolument incroyable amenant à de profondes réflexions. Une beauté rare que ce film bien plus proche d'un drame avec une horreur d'ambiance ou la tension est omniprésente face à un avenir funeste semblant inévitable mais dont les personnages font tout afin de le changer, la définition même du tragique ; et ce final cette apogée d'horreur avec une mise en scène des plus sublimes et cette réponse des plus effroyables à cette simple question : Comment échapper à la mort ?
Une révélation expliquant ainsi tout le titre du film : Ring soit le cercle car, tout comme la malédiction, il n'a pas de fin et n'est qu'éternel recommencement.
Absolument magnifique
L'angoisse et la triste en quelques images d'une effroyable semaine de pluie

Annotation :

Le trash.
La folie.
Le fun décomplexé et dévergondé que le cinéma indépendant américain pouvait avoir et surtout que Peter Jackson pouvait avoir.
Une écriture démentielle avec l'une des meilleures galeries de personnages du cinéma avec une réal dynamique et loufoque, le tout en chansons bien évidemment géniales.
Comme dirait Eric Cartman : "ça troue l'cul"

(T'as compris ? Parceque y'a une chanson sur la sodomie dans le film lol)

Annotation :

Le thème de l'école au cinéma
Lesson of Evil c'est l'insousiance de la jeunesse qui va être confrontée à l'horreur du monde à l'image de Hideaki Ito, incarnant ici l'un des meilleurs psychopathes du cinéma, entrant dans l'école et massacrant ses élèves sans aucune pitié.
Le tout filmé par Miike s'inspirant des thrillers coréens modernes pour composer son image avec un soin important accordé à la photographie via ses lumières du plus bel effet, ou de part ses cadrages extrêmement minutieux, créant un véritable plaisir visuel magnifiant l'horreur, le carnage qui est ici des plus explicites, trash, déguelasse.
Miike dans tout le génie qu'il peut avoir.