Top 10 Jeux vidéo selon Kosaki

Annotation :

La bible de Nintendo, signée Masahiro Sakurai, avec des combats jusqu'à 4 joueurs nerveux, dynamiques, complètement ouf, un gameplay immédiat et vif. Un contenu déjà dantesque avant que SSBB ne surenchérisse derrière en cotoyant l'astronomique.
SSBM c'est aussi la compèt, tirant parti de la fraîcheur de son concept génial et unique dans son genre, doué d'une profondeur et technicité désabusées. Une communauté de malades, sans qui le metagame du jeu ne serait pas allé pas aussi loin. Et ça compte. Y a aussi SSBB, plus posé et réfléchi, mais je préfère SSBM, détonant et punitif.

Démontre à quel point la communauté et le gameplay émergent contribuent à marquer les esprits en profondeur.

PS : Allez mater le documentaire "Smash Brothers".

Annotation :

Refait 16 fois, Master Quest inclus, OoT 3D inclus, et c'était toujours aussi bien.
Une aventure, une ambiance, un gameplay, des donjons hors du temps, donc un plaisir de jeu tout aussi détaché du temps en dépit des années et des épisodes qui s'accumulent.
Précurseur et grand classique, le Dragon Ball des jeux d'aventure 3D.
Le premier Zelda en 3D, aussi, forcément, mais je déteste céder à la facilité.
Grand amateur de run 100% et de 3 hearts challenge, bon spectateur de speedrun sur ce chef d'oeuvre. Ce qui est génial chez Nintendo, c'est qu'ils font des jeux exigent et passionnants, mais indirectement, et que ça les dépasse un peu beaucoup...

Majora's Mask le défonce pour beaucoup, en étant l'épisode le plus couillu de la série. Mais j'ai du mal avec l'ambiance oppressante et le peu de donjons du jeu. My bad.

Annotation :

Rythme et ambiance dans un J-RPG de l'ère 16-bits, avec des voyages dans le temps. Des personnages maintenant inscrits dans la légendes, mis en scène au travers de combats au tour par tour désarticulés, sans temps morts, le chara design par Toriyama, la musique de Mitsuda qui berce toute l'histoire, simpliste mais tellement belle. Le jeu d'une époque, ou de plusieurs ?

Annotation :

Quand la série des Mario se laisse un peu aller et casse un peu les codes et des oeufs.
Pas bien compliqué en dehors des niveaux Extra et des 100%, mais une bien jolie et très riche promenade en 2D, l'un des meilleurs jeux du genre. Yoshi est mis à l'honneur, baby-sitter de l'extrême plus que monture pratique.
Pour respirer un bon air, je ne sors plus, je joue à Yoshi's Island.

Annotation :

Les Mario 3D sont toujours un plaisir pour moi.
Il a fallu faire un choix. J'ai choisi les vacances, le soleil, la plage, le J.E.T., l'île Delphino, les boss ouf, les niveaux bonus of the doom, les voix ridicules.

Annotation :

L'un des meilleurs platformer 2D de tous les temps, si ce n'est le meilleur. Rendant hommage à une bien belle époque du jeu vidéo, remettant les platformers classiques en avant, avec une difficulté d'époque savamment dosée et digérable, tout en restant frais et nouveau. La péremption de la plate-forme 2D est encore loin devant nous, et on a de la bonne viande ici. Un grand jeu de la scène indie sinon, qui crédibilise cette dernière.
Des leçons en terme d'accessibilité et de level design à prendre. Du LSD aussi, ça peut aider à rentrer dedans.

Annotation :

Metal Slug, tout simplement.
Et le 3, c'est le plus ouf, le plus varié, le plus long, le plus difficile.

Annotation :

MGS avec un gameplay moderne, plus souple, plus intuitif, plus jouissif. Relativement ouvert malgré son dirigisme, on aborde les situation comme on le sent, le level design et la nouvelle dimension que prend le jeu le permet plus qu'auparavant. On regrettera l'IA débile, mais tout bon joueur de MGS se tourne vers le mode Game over if discovered, armé de son pistolet tranquillisant. Le tout baignant dans un bon trip James Bondien totalement assumé, ambiance idyllique, épique, pleine de patriotisme, en pleine Guerre Froide sur le territoire soviétique. Dépaysement assuré, on rafraîchit le passé, quand jusqu'alors on s'avançait sur le contemporain.
Et The Boss. Et Ocelot. Et BIG BOSS, et ses rapports avec les deux premiers cités. Une histoire qui apporte son lot de réponses, qui consolide, un scénario plus simpliste qu'à l'accoutumée, mais qui reste efficace et toujours aussi ouf. Presque mythologique, j'aime tout particulièrement.

Annotation :

Wii Edition parce que c'est la version GC avec le contenu de la version PS2.
Survival-nanar avant-gardiste, quatrième épisode d'une série qui avait pourtant déjà beaucoup apporté au genre, et l'a popularisé.
Un gameplay rigide, des ennemis tout aussi rigides (et donc, en aucun cas un défaut de gameplay, mais un parti pris poussif, et qui suit les précédents épisodes), qui accentuent la tension et la pression balancées au joueur. Tout en proposant un périple sans temps mort, et généreux en situations et environnements. Varié, riche, con, difficile en poussant la difficulté, jouissif une fois bien pris en main, un mode Mercenaries hérité du 3 pour qui aimer scorer et ce cocktail subtil d'action-survie, pour le coup poussé à son paroxysme. RE4 fait le taf.

RE4, c'est aussi RE qui s'assume enfin à fond, l'humour douteux de Léon, une mise en scène débile, et surtout un scénario totalement nanardesque, à la limite de l'autodérision, et c'est ce qui fait son charme. Puis ça nous permet d'enchaîner village espagnol de cinglés, château de tarés, île militaire de dégénérés. Et pourtant, et on s'en étonne, ça passe crème.

Annotation :

Tout tourne autour de l'angoisse, le meilleur jeu du genre de mon humble avis. Véritable pierre angulaire et moteur du jeu, le travail effectué là-dessus m'a suffisamment marqué pour que je le retienne pour un bon moment. Mon jeu à thème de référence. Très bien fignolé, et excellent à jouer qui plus est, difficile et technique. En voir le bout provoque une exaltation qu'aucun adjectif ne saurait traduire.