Top 10 Jeux vidéo selon Swzn

Annotation :

Je l'ai fini une vingtaine de fois, en toutes les difficultés, en me mettant des challenges comme le clef à molette only, en le speedrunnant. Je connais TOUS les coins de ce jeu, tous les spawns d'ennemis, les loots de chaque container, les journaux audio par coeur. Je connais même des bugs que je n'ai jamais vu référencés sur le net, trouvés alors que je testais les limites du gameplay.

Ça a été mon tout premier jeu de PS3 quand j'ai eu la console. Tout me parle dans BioShock ; l'univers, l'ambiance, le gameplay. Oui il y a des défauts, certes ; mais bordel, qu'ils sont négligeables par rapport aux qualités.
C'est pas qu'un simple jeu, c'est une putain d'oeuvre d'art.

Annotation :

The Witcher 3, cette dinguerie telle que j'ai spécialement monté un PC pour sa sortie en 2015 histoire d'y jouer day one.
J'ai fait l'intégrale deux mois avant ; les bouquins, puis le un, le deux, pour enfin commencer le trois pile à sa sortie en connaissant déjà par cœur le background.

Tout a déjà été dit sur ce chef-d'oeuvre. Tu peux ne pas aimer le jeu, il a des défauts, notamment son gameplay ; par contre tu ne peux pas nier le tour de force qu'a été The Witcher 3. CD Projekt le petit studio polak qui démonte les grandes pontes du milieu d'une manière magistrale, influençant le paysage vidéoludique pour les années à venir (y a qu'à voir Assassin's Creed Origins pour s'en rendre compte).

Les deux extensions sont excellentes, mais Blood And Wine et son ambiance folle est clairement au-dessus de tout. En tant que fan des livres, j'étais comme un gosse en parcourant pour la première fois la région de Toussaint. Les références, les quêtes, le monde : toute la maîtrise du jeu principal est ici sublimée, poncée pour t'offrir une expérience vidéoludique incroyable.

Annotation :

Je prend le jeu en 2.0 + l'extension comme un tout indissociable.
Oui, y a beaucoup de problèmes, mais c'est un jeu titanesque. On a (et aura) très peu de jeux avec des scopes pareil, et ça se sent, dans la musique, les graphismes, les animations absolument folles des pnj, tout pue le pognon à plein nez et rares sont les jeux à te faire ressentir une telle immersion quand tout fonctionne.
Le combat est jouissif, ils se permettent des missions de respiration centrée autour de dialogues avec des personnages bien écrits, c'est pas un jeu de rôle avec des choix décisifs comme on nous l'avait vendu au début mais quelque chose de plus linéaire et si t'es ok avec ça parfait, parce que le voice acting et l'écriture sont, pour un jeu vidéo, de très haut niveau.
C'est sûrement mon open-world favori.

Annotation :

22% du jeu en 46 heures, au moins l'histoire principale est terminée en hard, mais quel contenu bordel.

L'ambiance, les personnages, les séquences de bourre-pif, les quêtes annexes, tout, tout oscille entre l'épique et le grand guignolesque selon l'équilibre propre aux japonais. C'est un régal, un plaisir de tous les instants, et ça ne semble avoir aucune limite.
Les mecs ont fait une blinde de mini-jeux et d'activités annexes avec de véritables arcs scénaristiques, le joueur peut passer à côté très facilement mais tkt on a le budget on y va, ils s'en battaient tellement les roustons qu'ils te collent des variations de gameplay que tu ne vois qu'une seule fois au cours de l'aventure sans pression (la séquence sur l'autoroute). Les combats sont over the top à tous les étages aussi bien dans les cinématiques que dans les situations et le gameplay, l'aventure multipliant de plus en plus les rencontres injustes en difficulté supérieure pour bien te faire chialer sur ta manette à la moindre erreur (le chapitre final, entre les flingueurs sidaïques sur le bateau ou le tueur chinois overcheaté, t'as de quoi t'éclater).

C'était génial, ça a été fait avec tant d'amour et de générosité putain, j'en avais presque la larmiche pendant le final.
Je vais démonter les autres après un petit break.

Annotation :

40h pour le 100% et tous les succès.

Le jeu a beaucoup de défauts, de sa mauvaise gestion de la difficulté à sa mauvaise gestion de la progression du joueur, en passant par son mauvais équilibrage des armes et compétences et son scénario mal branlé, éclipsé par ce qui l'entoure.
Mais quelle proposition dans le cadre. L'Ancienne Maison est un sacré terrain de jeu, rempli à ras bord de secrets parfois vraiment bien planqués et de bouts de lore intriguants. Comme dans Prey par exemple, le joueur arrive après la catastrophe et peut reconstituer le puzzle de la vie quotidienne de l'endroit en suivant les documents laissés par ses précédents occupants.
Beaucoup de moments restent en mémoire, la direction artistique est fabuleuse, le core gameplay est extrêmement jouissif même s'il finit par tomber dans la redite, je me suis vraiment éclaté comme rarement.

Annotation :

2600 heures de jeu, et que sur cette version ; si on cumule avec les versions antérieures a 1.6 que je dosais en lan au local jeune de mon village accompagné de mes potes de collège, 1.6 même, et Source, je dois taper dans les 5000/6000 heures.

Counter c'est un peu le jeu fil rouge de ma vie, que ce soit la satisfaction parfaite d'un gameplay calibré pour être bon ou crever, l'intensité des situations de clutch, la pression quand tu lances une exécute en T ou quand t'en vois une arriver en CT, la camaraderie dans les mix induite par la nécessité d'avoir des mates qui tiennent la route et sur lesquels tu peux t'appuyer, jamais aucun autre jeu ne m'a procuré de pareilles sensations.

Counter-Strike, c'est l'étendard de mon amour pour les fps multis, et le jeu en ligne en général. Tellement de souvenirs, que ce soit avec des potes ou des randoms rencontrés sur le net. Et puis les serveurs FFA de Source, les maps surfs, bhop, kz, prison, zombie escape, les heures de rire et d'amusement infinies.
Honnêtement, tant que cs existera, j'y jouerai ; les déplacements de ce putain de jeu sont ancrés dans ma mémoire musculaire, je peux naviguer sur les maps sans regarder l'écran, acheter, choper les timings, viser, tirer, c'est devenu au fil des ans aussi naturel pour moi que manger ou dormir.

Ce jeu, c'est une partie de ma vie. Et je trouve ça ouf.