Top 10 Jeux vidéo selon Lama Sensei

Annotation :

Jusqu'au bout ce jeu aura été une souffrance. Sa non-fin (sur tout les plans, avec la fin "nucléaire", la mission 51 et le chapitre 3), son propos sur le manque (et son application qui dépasse le cadre même du média), son implication émotionnel grâce à la mission 30, 43 et à Paz, et sa dernière mission à la fois émouvante et amère.
Le tout avec une multitude de messages sur le langage, la destruction des cultures, l'identité, les enfants soldats et la vengeance...Ces tentatives expérimentales qui brise le quatrième mur avec la dénucléarisation (qui dans les faits, devient encore plus marquante lorsqu'on observe la mouvance qu'a pris le phénomène dans la communauté), et bien d'autres...

Un jeu qui n'est ni fini ni parfait, mais qui aura réellement su me marquer (tant en bien qu'en mal). Un inoubliable, faisant étrangement partie de ceux qui parviennent à se munir d'une "aura" (en espérant secrètement qu'il puisse un jour réussir à exister hors de l'ombre de ce qu'il aurait dû être pour "certains").

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D'ailleurs vous voulez une bonne blague ? Le jeu n'est pas fini mais fourmille pourtant de détails (6 mois après l'avoir terminé je continuais de découvrir sur le net des subtilités de gameplay et des mécaniques encore jamais vu).
Paradoxale non ?

Annotation :

Un miracle, tout simplement.
Comment le dire autrement ? Comment rendre honneur à un tel succès ? La pierre angulaire du jeu-vidéo est le gameplay et ça, DOOM (2016) l'a parfaitement compris.
Puisqu'un jeu vidéo munit d'un aussi bon gameplay peut aisément faire une croix sur tout le reste, qui, de toute manière, est superficiel dans la grande majorité des productions. Ici, on ne vous ment pas, vous avez payez pour DOOM VOUS aurez DOOM ! Dans toute son euphorie, toute sa violence, et toute son excitation. C'est sanglant, jouissif, difficile, et l'état de flow, dans lequel vous vous trouverez en l'essayant, vous plongera sans nul-doute dans le même état d'extase qu'un cocaïnomane.
Adieu le scénario, pompeux et débile, à la campagne de promotion mensongère, adieu les QTE, adieu ce gameplay faussement intéressant et copié chez un autre. Adieu tout simplement.

DOOM m'a fait oublier tout ça, avec son OST toute droit sortie des enfers et son aspect graphique irréprochable (1080p/60fps car les giclées de sang se doivent d'être appréciés pour ce qu'elles sont !).
Ce jeu est une décharge d'adrénaline et un défouloir particulièrement audacieux (loin de l'image bête et méchante qu'on voudrait en avoir). Il relève d'un véritable savoir-faire qu'il est terriblement plaisant de voir encore possible de nos jours.


Merci d'exister...Et au plaisir de se revoir.

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Lors du développement de nombreux changement eurent lieux, à cause de l'insatisfaction des développeurs concernant le résultat final. L'un des hommes en charge de l'équipe à même confié qu'à un certains stade du développement, le jeu ressemblait trop à un "Call of Duty" et qu'il avaient dû tout reprendre à zéro.
C'est aussi ça le professionnalisme, savoir se remettre en question pour éviter les mauvais choix (on est quand même pas passé loin de la catastrophe).

Annotation :

BONUS : Toute première "vraie" expérience vidéo-ludique.