Top 10 Jeux vidéo selon Baтшλяκov

Annotation :

Dois-je vraiment présenter ce monument du FPS ?

Son ambiance, son environnement opprimant, son univers post-apocalyptique, son moteur Source avant-gardiste, ses personnages charismatiques et surtout LE jeu qui a permis de faire du pied de biche une icône !

Je dis LE jeu de façon abusive car c'est en premier lieu Half-Life premier du nom qui a permis d'associer le pied de biche au Dr Freeman. J'hésitais longuement à placer ce dernier dans le TOP 10 mais après maintes réflexions, HL² me paraît plus approprié car l'atmosphère générale y est plus travaillée, ainsi que l'arrivée du moteur Source. Et Black Mesa, le remake Source du premier Half-Life, ne compte pas puisqu'il s'agit d'un mod amateur, bien que je ne saurais que vous le conseiller pour revivre l'incident de la base scientifique de façon plus réaliste.

Accrocher les soldats Combine au mur à coups d'arbalète jusqu'aux lancements de scies circulaires à l'aide du pistolet anti-gravité pour trancher en deux les zombies de Ravenholm en passant par les coups de lance-roquettes à tête chercheuse sur les Striders, sans oublier les coups de pieds de biche sur les robots-scie ou les crabes de tête, la variété d'ennemis (pour la plupart provenant de Xen) ne manque pas à l'appel pour un bon petit cocktail explosif.

Au passage, Episode One & Episode Two valent également le détour et complètent parfaitement l'histoire en attendant...

HλLF-LIFE³ CONFIRMED ! ✔

Blablabla... Mister Freeman.

TRAILER :
https://youtu.be/ID1dWN3n7q4

BONUS :
https://youtu.be/mzO_dPMn6H8

Annotation :

God of War III, best beat'em all ever, de loin le meilleur et le plus sombre de la série, c'est l'opus où le légendaire Kratos se révolte contre tous les Dieux de l'Olympe !

Loin de moi l'idée de faire mon Pro-S en idolâtrant ce jeu mais bordel, combien de BTA ont le mérite d'avoir une telle ambiance, un tel bagage d'ennemis aussi titanesque, un héros avec une telle rage de vaincre et qui souffre autant le martyre ? On parle là de mythologie grecque saupoudrée d’une liberté d'imagination de Santa Monica pour donner ce charisme effroyable que l'on retrouve chez les Dieux (dont Hadès est certainement le plus marquant).

Bien que le jeu soit relativement scripté dans les combats contre les Dieux, ils sont très mouvementés et parfaitement retranscris, pouvant amener à des pétages de plomb en mode Chaos (difficulté extrême). Les phases d'énigmes qui ont fait le succès du premier ainsi que du deuxième volet sont toujours un bonheur pour temporiser entre deux giclées de sang.

Le mode « Défis » permet de rallonger la durée de vie du jeu en proposant des challenges diablement efficaces.

Le nouveau God of War sur PS4 étant lui-même excellent, il ne peut cependant pas rivaliser avec ce God of War III titanesque.

TRAILER :
https://youtu.be/sGP6PZJMHvc

Annotation :

Avec Red Dead Redemption II, Rockstar signe un nouveau chef-d'œuvre. Si Grand Theft Auto a servi de base et de source d'inspiration, l'aventure de ce western spaghettis se suffit à elle-même car magistralement mise en scène.

Doté d'une ambiance et d'une personnalité hallucinantes, RDR II est un titre parfaitement équilibré, rendu extrêmement jouissif grâce à l'ingénieux mécanisme appelé « Sans-froid ». Le moindre espace de son terrain de jeu d'une taille record a été utilisé et aménagé à bon escient et aucun moment d'ennui n'est imposé au joueur, même durant les déplacements les plus insignifiants.

On pourra simplement regretter que les interactions urbaines soient rendues gadgets par une difficulté un poil inférieure à nos espérances. Ceci étant, Red Dead Redemption II s'impose comme un titre accessible à tous, capable de faire aimer les westerns à quiconque y était allergique et finalement, comme le GTA-like à posséder impérativement.

Annotation :

Mieux vaut être prévenu avant de vous lancer dans The Last of Us : c'est une aventure dont vous ne sortirez pas indemne. Les jeux de cette trempe sont rares et précieux.

The Last of Us est tout, sauf une déclinaison d'un Uncharted en mode Zombies. Officiellement présenté comme un survival-action, le titre prend son temps pour nous plonger dans une ambiance oppressante. On est finalement plus proche de l'univers de The Walking Dead que de celui de Resident Evil.

Certes, il n'est pas exempt de défauts, mais vous les oublierez bien vite dès que vous serez happé par son ambiance hors du commun et par son scénario qui risque bien de vous ébranler.

Même les joueurs les plus endurcis finiront tôt ou tard par s'attacher à ces survivants lâchés dans un monde où le danger mortel côtoie l'émerveillement.

Annotation :

Il est des œuvres que l'on oublie aussitôt parcourues et d'autres dont on conserve une foule de souvenirs précis même après dix ans.

On a d'abord affaire à une révolution au sein de la saga GTA. D'une part au niveau du ton et du scénario, tournés vers une direction plus réaliste, tranchant radicalement avec les précédents épisodes. D'autre part avec des modifications en profondeur du gameplay. Désormais, le héros du jeu peut utiliser un mur comme couverture lors d'une fusillade, prendre un taxi et utiliser son téléphone portable à sa guise. Il peut même se rendre sur internet et regarder des programmes à la télévision, le tout made by Rockstar sous forme de caricature vicieuse de la société.

Ce choix du réalisme est cohérent avec deux qualités du jeu : la conduite et la physique. C'est simple, ces deux caractéristiques étaient d'une excellence impressionnante dans GTA IV, notamment grâce au moteur physique Euphoria. Les chutes de Niko se faisant renverser par une voiture, la retranscription du poids des voitures, tout cela était tellement en avance sur son temps que GTA V était étrangement moins performant dans ces deux domaines.

La plus grande force du jeu réside dans l'écriture de son scénario. Le développement du passé de Niko et son ascension sociale, les dialogues du jeu, les cinématiques, les rebondissements, l'ambiance mafiosi, sont dignes d'un thriller sombre digne de ce nom.

On apprécie d'autant plus la possibilité de pouvoir faire des virées avec certains de ses amis pour avoir une dose supplémentaire de dialogues en plus de parties de billard, bowling ou encore se rendre à des cabarets hilarants.

Bien que beaucoup d'éléments intéressants de l'excellent San Andreas ont été retirés dans GTA IV, ce dernier nous laissait la liberté d'effectuer nos propres choix dans certaines missions : une première dans la saga.

Voilà pourquoi GTA IV restera mon GTA préféré, juste avant San Andreas puis Vice City. Le fait qu'il n'y ait pas d'avion ni de militaire dans GTA IV ne me dérange pas (encore une fois, cela rend le jeu plus réaliste), par contre dommage qu'il n'y ait pas de vélo et davantage de verdure.

Les opus PS2 n'étant plus à jour au niveau des graphismes et du moteur physique, j'ai préféré privilégier GTA IV. Je n'ai pas été hypé par le choix des trois personnages dans GTA V et ne les trouve pas aussi charismatiques que Niko Bellic, de plus l'histoire n'a rien d'extraordinaire.

Espérons un retour à Vice City dans Grand Theft Auto VI.

Annotation :

F.E.A.R., ou comment donner deux sens au mot "P.E.U.R."

Vous avez demandé un scénario ? Ici, il est tellement profond qu'il faudrait un roman en 3 tomes pour l'expliquer dans ses moindres détails. Vous faites partie du First Encounter Assault Recon (d'où le nom du jeu), l’unité d'incompétents en vérité constituée d'un seul homme (Point Man) contre une armée de clones (Replica) ressemblant aux Daft Punk contrôlés télépathiquement.

La principale force du jeu réside dans son univers oppressant, mélangeant phases paranormales stressantes et phases d’action survoltées, ainsi que pour l’intelligence artificielle des adversaires qui est sans nul doute la plus impressionnante dans un FPS depuis 2005.

Mais Monolith Productions n'en sont pas restés là, ils ont également soigné la gestion des démembrements, clairement révolutionnaire pour l'époque et encore trop rare dans les FPS actuels.

Un système de slow motion et un arsenal original d’armes futuristes vient couronner le tout pour des séances impressionnantes de gunfights façon Matrix.

Le passage des Assassins Replica dans les bureaux d’Armacham m’a particulièrement perturbé, mais je ne vous en dit pas plus !

Annotation :

Ce jeu... que dis-je, ce film interactif... que dis-je, ce chef-d’œuvre de David Cage… restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Le scénario accrocheur nous tient en haleine du début à la fin, il nous est impossible de lâcher ce jeu une fois commencé tant on veut découvrir la suite. Et les petits français de chez Quantic Dream l'ont réussi. Sans vouloir spoiler, le retournement de situation est poignant et nous laisse sur le cul pendant de bonnes minutes.

Le fait qu'il y ait plusieurs fins possibles, que certains personnages puissent mourir en fonction de nos actions, de notre skill dans les phases de QTE, fait que le jeu paraît réellement vivant, voilà sa particularité qui fait de lui la différence par rapport à un simple film où l'on est simple spectateur. Nous avons le pouvoir de changer le cours de l'histoire, et ça, c'est la magie David Cage.

Il faut avouer que Beyond : Two Souls aurait pu prendre sa place, mais j'ai été moins touché que par Heavy Rain qui m'a fait bien plus réfléchir... En effet, ce dernier ne contient que des phases réalistes alors que Beyond joue la carte du paranormal, bien sûr on retrouve les émotions au travers de ce que subit Jodie et l'aide que lui procure Aiden, mais l'ending est moins touchante à mon sens.

Annotation :

Sans doute le survival horror le mieux réussi de tous les temps.

Lorsque l'on prend le temps de le comparer à ses concurrents, on se rend compte qu'il s'agit toujours de zombies, de monstres, d'extraterrestres, mais rarement d'une mutation génétique dont la cause est un virus. Voilà ce qui fait son originalité.

Mettez des humains génétiquement modifiés par un virus, et le fait que l'on soit confiné dans un vaisseau géant en plein milieu de l'espace, où personne ne peut vous venir en aide, et vous obtenez Dead Space. Voilà pourquoi il procure tant de peur.

Tout est bien dans ce jeu, le craft d'armes et d'armures grâce aux points de force, l'ambiance, les graphismes... Et puis on s'amuse! De plus, les armes ont été spécialement pensées pour démembrer, allez-y donc sans modération et, s'il rampe encore, coupez lui les bras.

La bande son est génialissime, et c'est rare que je dise ça d'un jeu, mais la voix off du vaisseau, les bruits de portes, les gémissements lointains et l'effet de résonance en mode apesanteur y sont pour beaucoup dans l'ambiance générale du survival.

Sérieusement, Dead Space 1 & 2 ont été un pur bonheur pour moi, même si on pouvait penser que le 2 serait plus grand public, ça n'a été le cas qu'avec le 3, tous ceux qui ont joué au 2 le savent, il est de la même trempe que le premier.

C'est vraiment à croire qu'en 2008, EA a voulu faire des bons jeux, puis ils ont lâché l'affaire.

Annotation :

Il y aura un avant et un après BioShock. Brillant, superbement conçu, intelligent, le titre d'Irrational Games est une véritable expérience, qui se révèle graduellement au sein d'un monde ludique comptant parmi les plus recherchés et les plus convaincants jamais conçus.

Mariant de la plus belle façon qu'il soit le gameplay et la narration, il s'agit d'un de ces titres qu'on attend comme le Messie et qui, non content d'incarner la cristallisation des attentes de nombreux joueurs, parvient à les surpasser avec maestria.

Une réussite magistrale.

Annotation :

Beaucoup plus accessible que ne l'avait été Morrowind, ce quatrième épisode demeure l'un des jeux phares de sa génération et aura permis à la série de se faire enfin apprécier auprès du plus grand nombre.

En effet, les mécanismes de jeu simplifiés et autrement plus ergonomiques ont offert au joueur la possibilité d'évoluer et de s'immerger pleinement dans un univers gigantesque avec l'intuition comme seul compagnon.

Faire ce que l'on souhaite, de la manière qui nous convient, sans nécessiter de prérequis est en quelque sorte la ligne directrice de cet épisode, qui parvient à proposer une réelle aventure au-delà du simple cadre de jeu-vidéo.

Quelques défauts ci et là, notamment en terme d'animation et d'interface, laisseront à désirer mais ne portent en rien atteinte au plaisir de jeu.