selon emmanazoe

Annotation :

Cf critique.
Mais de très loin une des plus belles histoires d'amour...
Si il venait un jour à être adapté au cinéma, j'espère qu'il sera aussi magistralement retranscrit que Call me (j'ai peur autant que j'ai hâte).
Ce livre....

Annotation :

Difficilement comparable à tous les autres livres de cette liste. Difficilement notable. Mais au-delà même du témoignage d'une réalité poignante et abominable, c'est avant tout une vision de la vie, une beauté des mots et une justesse dans la retransmission des sentiments que je tiens à saluer. Jamais déclaration ne fut si belle....
Non, une histoire ne suffit pas, aussi touchante soit-elle. Mais ses mots, son âme, m'ont eue. Toute entière. Ce musicien des mots qui dépeint si merveilleusement cette perte incompréhensible. Ou comment mettre des mots sur l’innommable.
Des larmes et des sourires, et tellement de justesse. Je l'aurais fait lire à n'importe qui une fois la dernière page terminée, tant il me semblait essentiel de partager ce chant de vie. De quoi redonner foi en l'Humanité.

Coup d'amour.

Annotation :

Mon amour de jeunesse. Je ne m'en lasserai jamais. Coup de cœur pour l'époque et les personnages. Beauté de la langue (à lire en anglais, une pure merveille), beauté des sentiments.
Mon amour des mots vient de là (et de Roméo et Juliette, et de Stendhal aussi), comment les agencer ensemble, comment mettre en forme des sentiments, comment s'adresser à l'autre.. J'aurais vraiment du naître à une autre époque, et si ça n'avait pas été celle de Bach, ça aurait été celle-ci... Un rêve.
Ce livre se lit avec un tel plaisir, et cette histoire dépasse dans mon cœur toutes les autres.. Mon premier livre de Jane Austen, et le début de mon adoration pour son œuvre. Non, non je ne m'en lasserai jamais.

Annotation :

Ce livre est une découverte incroyable, il y a eu un avant et un après. Ces personnages font partie de moi comme si je les avais rencontrés. Et bien que ne l'ayant lu qu'une fois, je passe tellement de temps à "autopsier" les pages pour l'écriture de l'autre point de vue, l'autre côté du miroir....
Merci André Aciman pour toute cette justesse de l'attente, pour ces doutes et ces remords. Il aurait été difficile de mieux les retranscrire...

Annotation :

Toutes premières larmes littéraires. Merci au garçon qui m'a fait le lire sans même le savoir...
Un peu mon premier "grand" livre. Je me souviens encore du jour où j'ai vu ce titre en parcourant les étagères poussiéreuses. Mais je ne me doutais pas que ce roman, j'allais l'aimer, l'adorer. Et le garder toujours en mémoire.

Sa fin m'a émue aux larmes, et aujourd'hui encore, quand je vois quelqu'un le lire dans le train et atteindre les dernières pages, je jette un oeil ému vers la larme qui coule sur la joue de cet(te) inconnu(e), car moi aussi, j'ai pleuré... Pleuré l'amour. Pleuré la vie. Inoubliable.
Gravé, à jamais.

Annotation :

Croisé au hasard dans les rayons d'une librairie. Saisi grâce à son titre, sûrement. Et puis le résumé m'a tentée, et puis et puis...
On me l'a offert et je l'ai dévoré. Je n'aurais pas cru que ce livre me parlerait autant. Tant de résonances c'est assez rare. Vraiment, ce personnage, je pense que je pourrais le devenir. Si je ne fais rien, si je ne vais pas au bout des quêtes qui sont les miennes, je pourrais devenir exactement elle. J'espère que si je "n'y arrive pas", j'espère que comme elle, je croiserai cette révélation. Ce retour à soi.

J'ai aimé comme elle parle des mots, de leurs sens, les couleurs qu'elle leur donne, son rapport au son, son rapport au toucher. C'est un roman des cinq sens, il n'y en a pas tant. J'ai aimé tout ce questionnement autour du corps, au non-corps aussi, évidemment ("Parfois, je m'absente dans des pays pansements qui m'enveloppent de coton").
Je trouve que les phrases sont si justes, je trouve qu'elles sont belles. Des papillons de vérité. Et puis il y a de cette subtilité chère à mon coeur, on pourrait se croire dans un Wong Kar Wai... Ces non-dits, ces frôlements... Ce qu'on ne dit pas... (quelques part la fin d'In the mood for love et celle de ce livre ont des similitudes, je n'en dis pas plus mais tout est possible). Parce que moi aussi "j'ai toujours préféré le confort du fantasme aux risques de la vie".
Et les sous-entendus ne s'arrêtent pas aux sentiments mais à son histoire. Tout dire sans le dire, ou presque, et ça c'est fort. Très fort. Tout est là. Le résultat est là, on sait, on nous le confirme. Et quelque part c'est encore plus impactant que si tout nous était dit.

Je suis heureuse de l'avoir lu. Les livres ne croisent jamais notre route par hasard, ils arrivent à un moment précis de nos vies pour une raison.
La vérité, je pense que je devrais écrire bien plus sur ce livre, car il y a tant à en dire (et j'aimerais tout citer). Peut-être, plus tard. Je pose déjà ça là, mais quelque part c'est trop peu pour exprimer vraiment ce qu'il faudrait.

Annotation :

LE roman jeunesse (même si j'aurais pu mettre Hulul, Bon papa, mais qu'est-ce que c'est que ça ? Dans la catégorie album).
Le livre sorti trop tard...qui aurait été ma bible si je l'avais lu ado. J'aurais tant aimé ses personnages, son propos et les interrogations qu'il présente. Moi aussi j'aurais accroché des post-its partout sur mes murs, j'aurais découpé les mots positifs, les beaux mots. Je me serais enfermée dans mon placard en y créant un sanctuaire. Je le relis en ce moment avec grand bonheur, en anglais cette fois. Et j'espère partager ma passion pour ce livre avec tous les jeunes qui croiseront ma route !!!

Annotation :

J'ai commencé, et j'ai très vite été prise au point de ne plus le lâcher. L'écriture est belle et d'une grande fluidité. Ça peut m'arriver souvent, en revanche, ce livre m'a littéralement parlé, certains passages ont eu un écho tout particulier en moi. D'une justesse impressionnante quant à mon ressenti personnel.
Et le début d'une longue lignée de Murakami lus et enchaînés jusqu'à presque épuisement.

Annotation :

Parce qu'au lycée, on a tous du lire Stendhal. Et parce que j'étais la seule qui adorait ça...Ce livre m'avait fascinée, envoutée. Moi qui détestais lire sous la contrainte, c'est bien la première fois que je n'ai pipé mot. Stendhal, comme je t'aime.

Annotation :

En fait, rien que parce que ce livre a inspiré l'opéra de Poulenc (même si l'oeuvre de Bernanos s'inspire elle même d'un autre livre), je ne peux que l'aimer d'amour...
Cette histoire me bouleverse, sans trop que je sache pourquoi.
Et pourtant, la simplicité, la pureté de la réflexion. Ca dépasse largement la religion. La vie, la mort, la peur. Et ce final...
J'ai dévoréà peu près tout ce qui se rapport de près ou de loin à cette histoire. Et je suis toujours aussi passionnée...