Top 10 Livres selon JaiVuTout

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Tout est dit dans ce livre. À la fois l'esclavage spécifique à cette époque et aux USA mais aussi l'exploitation éternelle de l'homme par l'homme en tous temps et en tous lieux. Des grec aux chinois, des moyen-orientaux aux européens... Et puis il y a sa vie propre, son récit de survivant, d'émancipé et de grand homme.
Lu en VO et en VF

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Le début est long oui mais cet univers est un sans faute. Ça parait moins long ceci dit quand on vient de Bilbo et qu'on va vers le Silmarion. Après 2 lectures en français j'ai pu me faire la VO.

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On peut le lire trois fois. Une fois pour ce qui est écrit. Une fois en remplaçant "Fascisme" et "nazi" par "déni écologique", "climatosceptisme" (le chapitre "mais vous êtes fous" est terrible). Une fois en ne remplaçant rien et en pensant aux montées fascistes actuelles...
On peut évidement faire ces trois lectures à la fois.
Sa vision de l’Amérique post krach et sa critique des capitalistes prêt à faire campagne contre Roosevelt grâce aux journaux qu'ils possèdes - et alors même qu'ils sortent d'un krach d'où ils devraient faire profil bas - ressemble furieusement à notre époque pleine de milliardaires qui possèdent la majorité des supports de communication (journaux, télé, ciné, réseaux sociaux).
On n'est pas sortis des ronces...
Et encore un pédé suicidé...

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La mélancolie classieuse de Vian. Idéal pour un adolescent. Une impression éternelle.

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Ma découverte de récits sur la disparition de l'homme et de l'humanité. Depuis j'en ai lu beaucoup. Certains récits posent même la question de sa réalité (Le cycle des princes d'Ambre). C'est toujours un peu mélancolique et ça remet l'égo à sa place, c'est salutaire. Nous ne sommes rien dans cet infini. Et on peut même le dire avec un brin d'humour comme Simak.
Et il y a un clin d’œil appuyé au Horla de Maupassant.

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C'est comme Lynch. Même si je ne comprends pas, je ressens. Cette poésie est d'une incroyable musicalité et possède la force des éléments. Et parfois je la comprends !

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Un livre qui sert toute la vie. Celle qui me correspond le plus ? La chauve-souris et les deux belettes.

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La découverte de l'angoisse et de la folie intérieure. A ranger aux côtés de Poe, Lovecraft et King.

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Tout est dit dans ce livre que j'ai beaucoup lu jeune. Il m'a apporté beaucoup. Il faudrait que je le relise pour voir ce que j'en pense à présent. C'était fondamental pour moi à une époque en tous cas.

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Autant pour le livre que pour l'OuLiPo et les OuXPo.

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Après avoir eu un grosse phase du King horrifiques (jusque dans les nouvelles) je découvre ce livre et "Marche ou Crève" deux claques de réalisme et d'émotion.

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Un autre classique des classiques avec tout un imaginaire intemporel. Je plains toujours le loup.

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Et je comprends alors qu'il existe une autre littérature. J'ai lu ce livre beaucoup de fois et il a l'étonnante particularité d'une fois m'hypnotiser, une fois m'ennuyer, une fois m'hypnotiser, une fois m'ennuyer... Très étrange.

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Une somme sur le sujet. Important y compris pour les non LGBT.

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Jean-Loup Trassard est un punk à la Chabrol, en chandail et tenue de la CAMIF. Pas pour des histoires policière ou des drames mais pour le style en apparence classique et convenu mais qui rue plus dans les brancards qu'un pogo. La résistance à la pression moderne de Trassard est salutaire. Et dans un français qui me plait beaucoup.

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Un excellent français conjugué à un sujet majeur. C'est limpide et implacable tout en se lisant très facilement. Des descriptions comme si on y était.

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Je pourrais presque dire la même chose que pour "La Main coupée". C'est peut-être plus rond et doux tout en étant plus ironique.

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Est-ce qu'on peut faire un top sans un peu de littérature antique ?

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Un livre essentiel qui saisit incroyablement la dérive des différentes composantes d'un pays, et donc du pays lui-même. C'est un livre d'amour pour son pays mais sans aucune concession.

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Une découverte à plusieurs niveaux. Étrangement j'y ai retrouvé Nîmes aussi... Un livre que je relirai.

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Un petit ouvrage d'un grand écrivain qui délivre une vision mélancolique de l'enfance perdue, l'entrée dans la vie d'adulte par la porte de l'horreur absurde de la guerre, les voyages pour trouver des ailleurs salvateurs. Une langue indéniable.

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Un autre classique éternel comme les Fables de La Fontaine. Et pas seulement parce que je suis du sud.

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Première vision collapsologue. Un livre que j'ai relu chaque décennie au moins malgré ses défauts.

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Moderne et classique, sombre et beau, populaire et obscur. La force des chefs-d’œuvre est de jouer sur plusieurs tableaux.

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J'aimais le rouge et un jour j'ai lu le bleu avec ses histoires plus cruelles. Mes premières larmes en littérature (dont quelque part je ne me suis jamais remis).

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Une idée de littérature assez incroyable. Je l'ai lu complètement en pensant que j'allais abandonner tout du long à cause des longues incantations un peu insupportables. Mais cette idée réussie d'un français qui fait russe traduit en français est incroyable et les visions me hantent comme mes propres fantômes.

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En se posant la question d'être potentiellement une arnaque littéraire, je n'ai pu m'empêcher de douter de la sincérité de l'ouvrage tout au long de la lecture. Dans les derniers chapitres le doute se lève. C'est un grand livre.

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J'ai tout oublié du livre ma la scène du poulailler restera à jamais dans ma mémoire. Mes premiers souvenirs d'empathie.

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Un des rares livres sceptiques que je connaisse, tout en étant de la SF fantaisiste assez amusante.

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Ma première angoisse à la lecture. Très réussi !