Top 10 Morceaux selon GiorgiodeRoubaix

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Tellier est un compositeur inégal, capable du très moyen, comme du gracieux. Indissociable d'un bon producteur pour gérer son imprévisibilité, sa rencontre avec Philippe Zdar, qui a suggéré l'instrumentation organisée autour du piano pour mettre en valeur l'harmonie et de Tony Allen à la batterie, a enfanté la Ritournelle.

Chef-d'œuvre post-François de Roubaix à la progression d'accords fabuleux dont les mesures asymétriques rendent l'écoute plaisante à l'infini.

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Je ne suis pas un grand fan de Chihiro, le film de Miyazaki d'où est tirée cette musique. Mais Joe Hisaishi, qui a composé ce morceau de piano, a le don de me tirer les larmes en alternant harmonies mystérieuses et alambiquées et petites mélodies enfantines et faussement naïves avec un arrière-goût profondément mélancolique.

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Pièce maîtresse de Michel Polnareff, qu'il a composée en hommage à la France qui lui manquait pendant son exil aux États-Unis. Hymne de rock progressif orchestral avec le piano au centre traversé de la voix aérienne de l'homme aux lunettes ridicules. Le patriotisme n'a jamais été aussi émouvant.

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Selon moi le dernier grand morceau de rock progressif, avant que le genre ne meure pour de bon. Une boucle de rhodes hypnotique parfaite est quasiment répétée sur 18 minutes avec de nombreuses variations de textures, le renfort d'une bonne grosse batterie des familles et l'arrivée de la voix déchirante du chanteur décrivant sa souffrance de l'existence.

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Le funky bass boy de l'IDM Squarepusher déploie ses meilleurs talents pendant 9 minutes extatiques : harmonies bizarres, solo de basse spatial, synthétiseurs extraterrestres, batterie jazz et petites déformations électroniques bien senties.

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Malgré les paroles complètement cons de lycéen dreadeux venant de découvrir Marx, Killing in the Name est une fusion jouissive entre rock progressif, funk, rap et hard rock. Des grosse guitares saturées à balle, de la batterie de bourrin, une slap bass qui groove et des changements de signature rythmique WTF qui donneraient presque envie de sortir manifester contre le système capitalisto-racisto-balisto-patriarcal.

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Hymne downtempo électronique orchestral à la gloire auto-attribuée de l'excellent groupe Röyksopp. L'élément rendant le morceau inoubliable est le twist final harmonique de mineur à majeur qui a un effet direct sur ma production de sérotonine.

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L'une de mes idoles pop, Trevor Horn, a quasiment inventé les années 80 avec cette chanson (et son clip qui a historiquement inauguré MTV). Avec le style de production exubérant qui le caractérise, le binoclard y mêle synthétiseurs en tout genre jouant des mélodies dans tous les sens, basse disco, chœurs abbaesques, voix d'opéra, paroles méta-musicales et un refrain éternel.

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Morceau issu de mon album de rock préféré ("The Stone Roses") duquel sortent plusieurs morceaux magnifiques parmi lesquelles j'ai dû faire un choix. Une première partie chantée très "uplifting" comme disent les Ricains, rappelant "Uptown Girl" ou autre power pop des années 80, suivie de 5 minutes d'une sorte de bœuf psychédélico-funky woodstockien invitant à danser tout nu autour d'un feu de plage.

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Ainsi que l'a très justement illustré son clip musical, "Dayvan Cowboy" démarre avec une première moitié aérienne, dans des textures de synthétiseurs nuageux, et se termine en apothéose de violons, de guitares et de rythmes électroniques.