Top 10 Morceaux selon Raider55

Annotation :

"The river" en live est au Top 10 morceaux ce que le "Live 75-85" est au top 10 albums : le must des concerts.
Plus de 11mn d'émotions, de plongée dans l'histoire et la culture des Etats-Unis, de relations universelles fils-père, de démonstrations de sensibilité et de puissance.

Annotation :

S'il ne devait y en avoir qu'un, ce serait celui-ci. Comment choisir parmi les chefs d'oeuvre de Pink Floyd sans vampiriser le reste du top (Wish, Shine, Echoes...) ?
A choisir autant retenir un "titre monde", qui est un univers à lui seul grâce à son orchestration, ses crescendo, son originalité.
La prime : connaissez-vous quelqu'un capable de le citer ET de le fredonner ?

Annotation :

1978 : nul besoin d'avoir lu l'ouvrage d'Emily Bronte pour apprécier la chanson de Kate Bush. C'est l'une des 1ères chansons que je me souviens à coup sûr d'avoir entendu l'année de sa sortie. Ceci grâce à la voix incroyable de son interprète, la mélodie magnifique et le solo de guitare final de Bairnson que je ne cesse d'apprendre à jouer 40 ans après (je n'ai pas son talent...).
L'un des titres que je peux écouter tous les jours sans me lasser.
Pour moi, en un mot, un chef d'oeuvre.

Annotation :

Peu de chansons françaises me touchent autant. La magie des images évocatrices, de l'orchestration semi classique, la voix cristalline de Barbara...
L'ensemble me trouble et me donne la chair de poule(t).

Annotation :

Une fois encore, le titre est indissociable de l'album qui le supporte. Il en est le condensé : orchestration, arrangements colossaux (la guitare a été jouée plus de 50 fois !), montée en puissance, voix de Billy Corgan comme le plus émouvant des cris de douleur.
"Thru the Eyes of Ruby" est le symbole d'un amour déchu autant que celui du désespoir de la génération née dans les années 70/80. Le rêve des 30 glorieuses est éteint et nous devons réinventer le sens de la vie dans un monde hors de contrôle.
Ou pas.
"The night has come to hold us young"

Annotation :

De John Coltrane, je retiens le titre peut-être le moins représentatif et le plus bigarré.
A l'écoute des sons de la flute, de la mélodie du saxophone, du jeu des percussions, on sent la chaleur des déserts poussiéreux du Sud, qu'ils soient mexicains, argentins ou espagnols.
Un album et un titre découverts sur le tard mais qui, depuis, peuplent mes soirées, de préférence en vinyle.

Annotation :

J'ai découvert cet incroyable live en 1985, en Irlande.
Pour clôturer le concert, il a la particularité de reprendre le thème du film "Local Hero" .
Depuis il ne se passe pas un seul mois sans que je n'écoute ce morceau que je vénère. Et que j'essaie de jouer à la guitare.

Annotation :

Le Canon de Pachelbel réinventé, pour ce qui constitue désormais le graal des guitaristes.
Ou comment l'alliance du XXème siècle entre le Rock et le Classique a fondé un mythe.

Annotation :

"You better lose yourself in the music, the moment"
Ode à la musique et à l'opportunisme, le titre est le symbole d'Eminem devenu roi du HipHop.
Comme souvent, le rappeur invente une mélodie puissante, multiplie les rimes, jongle avec allitérations et est porté par un flow incroyable.
Pour l'ambiance et l'énergie, le film "8mile" dont "loose yourself" est le titre phare demeure également une plongée digne d'intérêt dans les "battes" du rap underground.

Annotation :

JJG est le chanteur de mon enfance. Celui qui m'a fait découvrir la musique, l'écriture. Dans "Veillard tard", l'auteur compositeur utilise une mélodie simple et lente en support d'images mélancoliques et explicites.
Ajouté à cela l'ambiance d'un concert (la réverbération des sons, les lumières parmi l'obscurité, l'émotion palpable...), vous obtenez l'un des plus bels hymnes dédiés à la nuit.

Annotation :

S'il ne devait y avoir qu'un titre jazz, il aurait été celui-ci... Jusqu'à ce que je découvre Olé de Coltrane.
Qu'importe que l'intro ressemble au générique "des chiffres et des lettres" qui a martyrisé des générations.
9 mn de "questions réponses" jazzy, subtiles, d'un ensemble parfaitement agencé qui ouvre à chaque reprise des espaces du sublimes solos de saxo.

Annotation :

Le titre baigne dans le "good feeling" des années 60/70 et de la Californie. Peu d'hommages sont autant réussis :
- les paroles évocatrices sont poétiques
- la musique est simple et permet aux guitaristes en herbe de s'essayer à la reprise
- la voix d'Angus Stone semble fébrile et émue
- le solo de guitare est magistral, l'un des plus beaux des années 2000 (alors que l'exercice se perd).

Annotation :

Jouer l'arpège de Kansas, c'est l'embarquement assuré vers une poésie engagée, humaniste et écologique.
Cela me remplit de fierté (j'arrive à enchainer les notes !) mais surtout en m'inspirant des paroles :
- d'humilité,
- d'espoir,
- de mélancolie.
Bref, magique...

Annotation :

Chan chan est à l'image de l'album de Buena Vista Social Club. Sublime.
Pour autant elle a été écrite en 1986 et c'est donc cette version que je retiens.
Compay Segundo disait de la chanson : « Je n’ai pas écrit Chan Chan, je l’ai rêvé. J’ai rêvé de la musique."
En réinterprétant un conte folklorique de son enfance, l'auteur a créé un standard de la musique cubaine. Digne de toutes les bandes sons des soirées festives ou mélancoliques d'été.