Top 10 Séries selon Westmat

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Si je devais n'en choisir qu'une, ce serait celle-ci et ce sans aucune hésitation. C'est elle qui m'a donné envie de faire naître ce top malgré mon faible penchant pour les séries.
Elle représente un tout, une quasi-perfection à mon regard. Sur 4 saisons passionnantes elle distille un nombre impressionnants de thématiques (sociales, politiques, morales, philosophiques, éthiques, etc.). Le science-fiction n'est là que dans le but de pouvoir enfermer un échantillon « représentatif » du modèle américain pour y analyser l'humanisme, les tensions, les comportements, les dérives, etc.

Elle est typique de l'après post-11 septembre et reflète les inquiétudes modernes. L'ensemble se dote d'un écrin visuel et musical de premier ordre et donne au final, l'une des meilleures séries jamais produites.

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Au limite de la raison Damon Lindelof signe un chef d’œuvre absolu. Le questionnement d'une humanité au bord de l'auto-destruction, du sens de la vie, du deuil, de la foi, de l'amour. Accompagné d'un thème musical mémorable. 3 saisons. Et un océan de larmes.

Il y a tant à dire sur The Leftovers que même un texte détaillé ne suffirait pas. Retenons une chose. C'est une expérience. Elle ne se raconte pas et milles lignes ne pourraient en venir à bout. Elle se vie, nous malmène, nous laisse ses questionnements.

Toutes n'ont pas de réponses et c'est l'intelligence de la série. Laisser une part de nous-même compléter ce qui ne peut être ni dit ni montrer. Et comme bien d'autre avant moi, je ne peux faire qu'une chose. Conseiller à tous ceux qui ne l'ont pas vu de foncer. La série comporte le meilleur traitement du deuil et de l'absence que j'ai pu voir sur petit ou grand écran. Tout confondu.

Ah et une dernière chose que je vous dis face caméra : il faut philosopher, car "philosopher c'est apprendre à mourir" (Michel de Montaigne).

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En attente de rédaction

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Saison 1 (précision indispensable au vu du format de la série)

Aucunes séries récentes ne m'a donné une telle claque (hormis celle sus-citée). Peut-être est-ce son format cinématographique qui m'a séduit (on ne se refait pas) mais j'ai clairement été embarqué par la réalisation aux petits oignons, l'ambiance oppressante (où te caches-tu D. Fincher ?) et le duo d'acteurs (quel jeu les amis ! Matthew McConaughey y est démoniaque, Woody Herrlson déchirant).

L'aspect crasseux couplé à un scénario alambiqué permet à ce thriller-série des plus efficace de prendre la seconde place de ce top.

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On dit qu'on ne peut pas être à la fois fan de Jazz, et à la fois adepte fou du rock’n’roll roll. C'est sûrement vrai et mon cœur balance pour le premier. Alors une série qui allie mon genre musical préféré (avec une bande son démentielle!), une critique de la société américaine, un hommage aux victimes de l'ouragan Katrina et une découverte de l'essence même de la Nouvelle-Orléan, hum, comment vous dire, je ne pouvais qu'être conquis !

Je n'ai pas été déçu. Fable magnifique sur la vie, de la musique aux relations humaines, Treme se pose comme une série HBO (papa de The Wire) : qualité garantie.

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Découvert sur le tard, Sherlock m'a envoûté. L'écriture des personnages et des différentes imbrications est exemplaire, le format long (1h30 par épisodes tout de même) ainsi que le peu d'épisodes forcent les showrunners à la concision. Le tout monte en puissance au fil des saisons pour atteindre dans son final (?) un climat anxiogène qui révèle tout le génie de la série. Une apothéose qui même après 2 semaines me hante encore.

J'ai adoré cette série dans laquelle je me replongerais probablement. Un exemple du savoir-faire britannique (aussi bien en écriture qu'en réalisation pour un format série). Quant aux acteurs, ils sont simplement incroyable de justesse dans une série qui leur offre une grande palette de jeu.

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Oui je sais, elle est inégale. Oui je sais, elle s'est parfois perdue dans des dédales profonds. Sauf que cela reste l'une de mes plus belles expériences séries. Du crash initial à la découverte des autres, je suis resté attaché à ce groupe d'individus. La complexité de la série en fait un objet singulier, certes prétentieux, mais passionnant. J.J. Abrams n'est peut-être pas le meilleur pour raconter une histoire originale, mais il est très bon pour nous offrir du spectacle.

A l'époque (2004), les séries ne foisonnaient pas comme aujourd'hui, les prétentions étaient moindre et Lost était audacieuse. J'ai aimé cette audace, je l'ai aimé durant 6 saisons et je lui rend hommage ici.

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Difficile à l'heure actuelle de passer outre Game of Thrones. Sa qualité scénaristique et artistique n'est plus à démontrer. Profitant d'un budget faramineux pour une série, Game of Thrones est une série chorale, aux multiples ramifications. Forcément inégales, et parfois gâchée par un schéma répétitif, elle n'en demeure pas moins un spectacle de taille en n'oubliant jamais de rester à échelle humaine.

Winter is coming, but for now, let's go play !

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Muni d'un casting parfait, d'un discours tortueux, de personnages profond (notamment le développement de Ford dont l'écriture est a salué), d'une réalisation Finchienne éclatante, d'interview d'une tension rarement égalée...Mindhunter est un plaisir anti-spectaculaire de chaque instant. Sa force est de questionner le spectateur sur son propre "dark-passager" et ses agissements possibles. Une réussite.

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Comme promis j'ai regardé Twin Peaks et je dois avouer être partagé tant la série côtoie l'excellent (voir le mythique) et le "meh". Si on se focalise sur la saison 1 et la saison 2 (première moitié), on frôle parfois la perfection dans le développement du mystère, des personnages et de l'ambiance. Les épisodes réalisés par David Lynch se reconnaissent et sont souvent très bon. On y retrouve ses thématiques, son sens de l'esthétisme morbide et des thématiques labyrinthiques.

Malheureusement plusieurs éléments m'ont dérangé. D'une la fin de la saison 2 gâche vraiment un plaisir qui s'était érigé peu à peu. Elle n'a que peu de sens, s'empêtre dans des chemins scabreux et éreinte ses développements. Heureusement qu'il y a ce superbe dernier épisode qui nous laisse scotché à notre siège. Ensuite, même si c'est entièrement voulu, j'ai peu goûté à cet côté parodique des soaps des années 90's. Cela donne un aspect kitch à l'ensemble d'autant plus prononcé par le vieillissement marqué de la série.

Malgré tout, comme bon nombre de ceux qui ont goûté à l'univers de la petite ville de Twin Peaks, le personnage de l'agent Dave Cooper restera gravé en moi comme l'un des meilleurs personnage TV.

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Belle découverte que ce Daredevil. Au milieu de l'océan héroïque, que dis-je, du tsunami que l'univers Ciné ou Série développe actuellement, peu de choses sortent du lot. Marvel's Daredevil peut désormais ce targuer de faire partie de ce petit club. Offrant une lecture sombre du héros (à l'image du comics), les enjeux habituels du héros son distillé avec intelligence. Ses ennemis ne sont pas de simples figurant et son tout aussi charismatiques (comme on le dit souvent, point de héros sans un véritable anti-héros).

La réalisation est classieuse, les chorégraphies efficaces et le propos souvent pertinent. Espérons que pour le futur, ils arrivent à manipuler le penchant fantastique de l'histoire.

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Ici aussi on peut parler d'audace. Faire d'un serial killer notre protagoniste, être dans sa tête, l'humaniser au fil des saisons, le rendre ambivalent malgré ses actes atroces c'est osé.

Accompagner cette ambiguïté par une réalisation efficace et c'est un combo gagnant. J'accorde aux détracteurs que l'ensemble de la série n'a pas toujours été au niveau (baisse globale après la saison 4). Oui SAUF que cela ne justifiera pas que je la fasse descendre de son piédestal. Parce que la fin de cette fameuse saison 4 est probablement l'un de mes souvenirs séries le plus traumatisant.

Ici on ne vous parlera pas, ici on parlera directement à votre « Dark Passenger ». Vous le connaissez sûrement, il n'est pas très social mais il se tapisse dans l'autre. En attendant les affres du destin...

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Parce que les séries ce n'est pas que des univers sombres et torturés, il me fallait célébrer au moins une sitcom. C'est donc la bande de « How I Met Your Mother » qui récoltera mon vote. Digne successeur de « Friends », on y retrouve des personnages haut en couleurs, des situations improbables et un fil rouge qui se perd pendant un nombre incalculable de saisons. Oui mais on s'attache à cette petite bande qui revisite les habitudes ou inquiétudes de son temps. On les suit avec plaisir dans leur bar fétiche. Bref malgré tous les défauts, on les aime !

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Comme vous le savez déjà, je regarde peu de série. Cependant, vu les retours plus qu'élogieux que j'ai eu de nombreux membres je me suis lancé dans l'aventure, sans déception puisque c'est une belle entrée dans mon top 10.

Elle regroupe tout ce que j'aurais aimé voir au cinéma lorsque je pense à "Silent hill" et au cinéma d'épouvante en général. Une ambiance aux petits oignons, un scénario alambiqué comme il faut, et une série qui sait là où s'arrêter. Elle réussit avec brio à traiter un sujet avec des enfants sans tomber dans l'enfantin comme quelques cinéastes de renom avant elle. Une fois la fin arrivée, on a qu'une envie, c'est reprendre notre vélo, notre âme d'explorateur juvénile et d'affronter l'horreur de ce monde.

Une franche réussite dont j'attends la suite avec impatience (même si la saison 1 se suffirait à elle-même).

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Encore une série pleine de défaut qui se perd parfois le long de ses (10!) saisons. Sauf que je l'aime cette série, c'est probablement elle qui a construit mon côté geek (aux côtés des comics de mon père). C'est elle qui m'a accompagné durant mon enfance, m'emmenant en voyage à travers l'Univers chaque soir. J'ai aimé ses effets-spéciaux, son ambiance et sa direction artistique improbable. Alors oui c'est encore une histoire à la gloire de l'Amérique (visiblement il n'existe pas d'autres peuples sur terre) mais bon...on relativise, il y avait aussi Walker Texas Ranger le dimanche.