Top 10 Séries selon OuaZz

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D'habitude, j'ai plutôt tendance à être objectif. C'est même quelque chose qui m'ennuie profondément quand j'essaie d'exprimer un avis sur une œuvre. Si quelqu'un est assez curieux ou patient pour me lire, c'est qu'il veut mon point de vue personnel. Dans le cas contraire, il ne serait pas en train de lire des anonymes sur ce site ou des pros dans des magazines bien plus sérieux. Bref. Ce que j'essaie de dire, c'est que... je vais devoir faire une exception ici. Parce que Six Feet Under, c'est objectivement l'une des plus grandes séries jamais écrite. Elle raconte tellement d'histoire, m'a fait passer par tellement d'émotions qui m'ont arraché un sourire ou noué le bide que je me sens un peu obligé (auprès de moi-même) de la mettre à sa place. Cad au sommet.

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Une folie doucement barrée. Des personnages mémorables. Un humour cocasse, absurde et désabusé. L'art du cringe à son acmé. Michael Scott. La naissance d'une des plus belles histoires d'amour. Réussir à trouver de la beauté dans le quotidien (le mantra d'une vie). Voilà quelques raisons parmi tant d'autres qui m'ont fait aimer ce petit bijou de tendresse.

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Cette série n'est que l'admirable résultat de toute une génération qui a été biberonné par la télévision et la pop culture. Lettre d'amour aux marginaux et aux génies délurés, Community, c'est le Dieu auquel j'ai décidé de croire ; tout comme aux folles aventures interdimensionnelles d'Abed et son double maléfique. Si vous n'êtes toujours pas convaincu, je vous en prie, prenez une chaise, asseyez-vous et venez assister à un cours à Greendale. Vous n'en ressortirez pas déçu, mais bien changé.

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On prend les mêmes et on recommence ! Après The Office, Greg Daniel et Michael Schur nous offre un trésor de bienveillance sur un plateau de bonbons. Le remède contre le cynisme un peu trop prononcé de notre époque. Une candeur qui n'a d'égale que sa douceur. Et tout comme Leslie, cette série est attachiante, a un goût de gaufre à la chantilly et une énergie inépuisable. Attention : enthousiasme et optimisme contagieux.

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Faussement idiot, profondément nihiliste et d'un cynisme à toute épreuve, cette série pourrait représenter les pires symptômes de notre génération. Mais ça serait sans compter la folie et le génie créatif de ses créatifs. Avec Rick & Morty, rejetons intergalactique de Community, Harmon & Roiland érigent le détournement et le pastiche au rang d'art. Les fils spirituels de Joe Dante ? Sans doute. Après tout, nous sommes tous les enfants des Gremlins : ceux qui ont passé un peu trop de temps devant la télé après minuit.

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Si l'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le silence déraisonnable du monde, comme le disait Camus, alors The Leftovers répond à ce besoin de consolation impossible à rassasier. Si le récit est la dernière forme de magie sur Terre, alors The Leftovers est l'un des derniers grands tours de magie de ce siècle. Et s'il y'a dans l'expérience humaine de la souffrance, alors The Leftovers nous prouve que celle-ci nous donne accès à une forme de transcendance. Pour être plus bref, The Leftovers, c'est une série qui nous invite à voyager aux limites des frontières, entre scientifique et mystique, normalité et folie, vivants et morts. C'est aussi la série qui m'a donné envie d'en écrire à mon tour. Rien que ça.

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L'artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables, en exemple cette île mystérieuse. Véritable petite Ovni de la télé, Lost a réussi au cours du temps à concilier récit d'aventures épiques et fables intimistes. Un alliage aussi solide que merveilleux. Une leçon de scénario. Alors même si elle traine parfois en longueur et que certains personnages peuvent sembler un peu lourd, Lost reste tout de même une expérience unique. Aucune série ne pourrait se vanter d'avoir susciter autant d'interprétation, fait couler autant d'encre ou brasser autant de thématiques avec une telle passion et sincérité. Une odyssée aux allures bibliques revue à la sauce et les codes de notre époque.

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C'est tellement intelligent, tellement drôle, tellement sincère, tellement touchant, tellement généreux et plein d'autres choses. L'une des plus belles séries, tout simplement. Chaque année, je peux pas m'empêcher de la relancer pour repasser du temps avec elle.

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& Better Call Saul

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Les déboires d'une bande d'adolescents touchants au cours d'une année éphémère, à l'image de cette période insaisissable dans toute sa complexité, si ce n'est dans ce petit miracle inachevé (et c'est pour le mieux). On en ressort avec un goût doux et amer qui restent collés au crâne. Délicieux. Merci Feig & Apatow.

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L'héritage Cartoon Network sous influence X-Files et Lost. Une petite bulle d'insouciance. Une animation chaleureuse et rétro qui sent bon les vacances d'été. Des personnages mystérieux, parfois un peu benêts, mais terriblement attachants.

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Un parfum de nostalgie et d'immaturité dans lesquels j'aime me replonger.

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"Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais surtout d'esprits. Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont notre imagination. Un voyage au bout des ténèbres où il n'y a qu'une destination : la quatrième dimension."

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Remaniement de la cosmogonie des frères Coen, mais cette fois à l'échelle d'une série entière. On retrouve cette touche d'absurde si caractéristique, agrémentée d'intrigues tout aussi farfelues, servies avec un sérieux qui nous laisse pantois. Ridicule, déjanté, absurde, extravagant, piquant, stupide, hallucinant. Tous ces mots – et bien plus encore – peinent à capturer l'essence de l'expérience que procure chaque épisode. Alors, foncez. Laissez-vous tenter. C’est lunaire ! Bienvenue à Fargo.

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Parce que capturer le quotidien ne veut pas forcément dire tomber dans l'ennui. La preuve. Bref, ou comment réussir à transformer l’ordinaire en un spectacle tout en gardant un propos pas toujours facile à entendre : peut-on vraiment changer ? S'y ajoute les deux autres pièces de ce triptyque : Serge le Mytho & Bloqués.

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Parce que les répliques sont un pur régal, finement taillées avec précision. Parce que les cons et les ronchons n'ont jamais été aussi attachants.