Top 10 Séries selon prunepond

Annotation :

Doctor Who c’est vraiment ma révélation. Une série pour laquelle j’ai patienté des années avant de me lancer, et au final qui est directement arrivée en première place dans mon coeur. J’ai vu certaines saisons peut-être trois ou quatre fois tellement j’y tiens. Et cela ne m’empêche pas de pleurer pour autant.

Commencer par Nine, c’est connaître Christopher Eccleston dans le rôle du Doctor « Warrior », celui qui est né après la guerre, pour combattre et courir en fuyant son passé douloureux. Le voir rencontrer Rose, la jeune femme perdue dans une vie adulte qui la dépasse. Et ensemble, ils s’attachent l’un à l’autre et parcourent l’univers.

C’est ensuite découvrir David Tennant en Ten, le Doctor « Hero », qui regrette ses actes et sa vie passée, et qui tente de tirer un trait sur tout ça et d’être meilleur. On les voit tomber amoureux avec Rose pour finir par se séparer sur un épisode et une scène qui m’a brisé le coeur plus d’une fois.

La rencontre avec Martha, plus anecdotique pour moi mais qui marquera les esprits en tant que jeune femme noir médecin, aussi intelligente que courageuse. Et puis Donna, un personnage que j’ai longtemps détesté mais qui a le mérite d’être importante en se croyant pourtant inutile.

C’est bien sûr continuer avec Matt Smith dans le rôle de Eleven, le Doctor « Runaway » qui essaie d’oublier une bonne fois pour toute son passé et qui en oublie même presque Rose et les autres.

Et là pour moi c’est une immense révélation : on ajoute à mon Doctor préféré mes personnages favoris : River, le meilleur personnage féminin de la série. Une femme forte au destin tragique et à la vie tumultueuse, dont la relation avec le Doctor est d’une alchimie parfaite. Et bien sûr les Pond : Amy et Rory, un couple qui a du mal à se comprendre au début de leur arrivée dans la série, mais qui devient le couple dont tout le monde rêve au fur et à mesure. Des héros qui nous offrent les plus beaux épisodes jamais réalisés à mes yeux.

Le personnage de Clara en Impossible Girl amène tout un autre tournant aux épisodes, mais qui donnent un certain renouveau qui fait plaisir après la tragique disparition des Pond.

Je me suis pour l’instant arrêtée sur Peter Capaldi en Twelve : le Doctor « Merciful » qui pardonne enfin à tout le monde, mais qui, plus important, se pardonne à lui-même. Son alchimie avec Clara est assez incroyable également, les deux sont fait pour parcourir l’univers ensemble.

Annotation :

Je vais essayer de faire bref, même si encore une fois, trop de choses à dire sur cette série dont l’ambiance m’a toujours faite vibrer, je m’y sens chez moi.

Murder House : une saison agréable aux personnages divers, qui nous plonge dans l’univers glauque d’une maison hantée et de la famille qui y vit. Je suis hyper attachée à tous les personnages de cette saison culte, même si ce n’est pas du tout ma préférée.

Asylum : une des meilleures saisons, qui nous montre un hôpital psychiatre à l’époque où l’on pratiquait non seulement la lobotomie, mais aussi toutes sortes de tortures et bien évidemment des expériences inhumaines menées par un Nazi. Sans compter sur un tueur en série qui nous rappelle Ed Gein.

Coven : des sorcières, du vaudou, un mort-vivant et Papa Legba : un univers charmeur qui nous donne envie de postuler à l’Académie. Si l’on oublie toutes les histoires d’esclavage et de torture pratiquées par Madame LaLaurie.

Freak Show : j’apprécie moins cette saison car elle a ses longueurs, mais le thème des Freaks me tient à coeur et il y a tout de même des points positifs dans cette saison haute en couleur.

Hotel : Lady Gaga parfaite dans son rôle, un hôtel hanté par des meurtres violents et un tueur en série frustré de ne pas avoir achevé son oeuvre. C’est un spectacle fabuleux, des images grandioses et une intrigue haletante que nous propose cette saison.

Roanoke : Une émission qui reconstitue une histoire vraie, puis qui veut parodier une maison hantée… mais au final les morts reviennent bel et bien tuer non seulement les acteurs mais aussi les vraies personnes. De quoi se laisser divertir facilement.

Cult : TRUMP, le monde d’aujourd’hui, des sujets de société et juste la saison la plus réaliste de toutes. Probablement ce qui en fait une de mes préférées, elle est terrifiante de par la vérité qu’elle nous crie au visage et on en redemande.

Apocalypse : La suite de Coven & Murder House : on en demandait pas tant, et pourtant, on l’a eu ! Et ça fonctionne, à mes yeux, peut-être même mieux que ces dernières saisons. L'antéchrist a un doux visage et de beaux cheveux, et l’on voit le monde sombrer et les sorcières essayer de le sauver.

1984 : Un slasher bien à l’ancienne, on aime ou on déteste mais cela reste une saison hyper divertissante aux rebondissements étonnants.

Double Feature : on ne parle pas de cette saison.

Annotation :

Il y a quelques temps maintenant je me suis lancée dans l’aventure du MCU sans vraiment trop savoir où j’allais. J’ai très vite adoré certains personnages comme Iron Man, Black Widow ou même Doctor Strange. Mais la révélation à laquelle je ne m’attendais pas, c’était Wanda.

On m’avait pourtant prévenue, que c’était le perso le plus cool et puissant… Et bien on ne m’avait pas menti ! Et si j’ai appris à l’aimer dans les films dans lesquels elle apparaît, aux côtés de Vision, ici, on va parler de la série WandaVision.

Comment résumer cette série ? C’est la plus belle histoire d’amour que j’ai pu voir, tout simplement. Et pourtant, je ne suis pas du genre à être fan des histoires d’amour à l’écran. Et surtout je trouve qu’elles sont toujours plus belles quand le thème du film ou de la série n’est pas directement « la romance ».

J’ai pris une telle claque en regardant WandaVision, non seulement car toute l’intrigue qui repose quasi uniquement sur le couple de Wanda et Vision se suffit à elle-même. Je veux dire par là que les deux acteurs portent le poids de la série sur leurs épaules (surtout Wanda bien évidemment), même si les autres acteurs sont très bons aussi ; mais aussi qu’au-delà du mystère que l’on verra se résoudre au fur et à mesure des épisodes, l’amour que Wanda porte à Vision suffit à illuminer cette série intégralement.

Et pourtant, l’intrigue est superbement amenée, le « style » choisit pour cette série est complètement fou : chaque épisode parodie une sitcom typique d’une génération différente. La série est visuellement superbe, et on est immédiatement embarqués dans cette aventure même si l’on ne comprend pas vraiment ce qu’il va se passer lorsque l’on visionne les premiers épisodes.

En bref, cela reste une série très courte, et qui pourtant m’a fait passer par des tas d’émotions. Réussir à rentrer dans mon top 3 en seulement quelques épisodes, ça reste fou je trouve !

Annotation :

Sans grande surprise, Black Mirror se retrouve dans mon top. En même temps, une série d’anthologie qui couvre des thèmes plus ou moins sombres liés à la technologie… ça allait forcément me plaire.

Mais difficile de parler de Black Mirror d’une manière générale, ses épisodes étant parfois très différents les uns des autres. Encore une série qui a su me faire passer par toutes les émotions, notamment par l’admiration face à la qualité visuelle de certains épisodes (je pense par exemple à Metal Head, l’épisode entièrement en noir et blanc).

Une magnifique série dont on est obligés de reconnaître l’originalité.

Annotation :

Sherlock c’est l’histoire d’une belle amitié entre le sociopathe le plus attachant que l’on connaisse et le gentil docteur qui le suit dans ses aventures les plus folles.

Une série hyper efficace avec des enquêtes brillamment pensées et une relation que l’on regarde évoluer avec émotion. Pas besoin d’en dire plus, le reste se savoure en lançant un épisode.

Annotation :

Une série culte ! Que dire d’autre. On suit avec passion une série dont quasi tous les personnages sont insupportables, mais finalement on s’y attache, et on en redemande. On peut rire à chaque épisode, même si on est surtout très énervé / gêné de la plupart des situations dans lesquelles nos héroïnes arrivent à se mettre.

En fin de compte on suit leurs vies sur plusieurs années, et on est obligés de pleurer, d’être émus pour elles et de considérer qu’on les connait presque un peu pour de vrai. Et c’est ça qui en fait une série top 10.

Annotation :

Généralement, quand on se lance dans The Haunting of Bly Manor, on a vu The Haunting of the Hill House et on s’attend à regarder une nouvelle histoire d’horreur sur des fantômes pour se faire frissonner.

Oui mais voilà, ici on est finalement plus face à un magnifique drame romantique, bien évidemment incluant des histoires de fantômes, mais qui reste bien plus doux et romancé que Hill House.

Et si, forcément, ça a déplu à certains, moi ça m’a laissée sans voix devant tant de beauté. Tout comme pour WandaVision je dirais, on trouve une certaine pureté là où on ne s’y attend pas forcément en appuyant sur play. Une intrigue prenante et des personnages attachants, c’est toute l’aventure que réserve Bly Manor.