Top 10 Séries selon Serge Federico

Annotation :

Fracking great. Je n'avais plus l'habitude, depuis l'époque bénie des "Samedi est à vous" (cela ne nous rajeunit pas), de revisiter des séries. Depuis que l'âge doré a commencé, nous sommes à ce point envahis d'excellence que les 24 heures dans une journée ne nous permettent (ou du moins ne ME permettent) qu'une vision de chacune des ces oeuvres, même lorsqu'elles se précédent d'un "chef". J'ai fait une exception pour Battlestar Galactica, car il est rare, sinon unique, qu'une série cumule grand spectacle, suspense prenant, intelligence du propos, circonvolutions "lostiennes" et nostalgie surannée. Galactica, c'est tout ça, et des robots, des bad-ass girls, des effets surdynamisés (Dans l'espace, si on entend pas passer les vaisseaux spatiaux, on les voit trembler). Bon il y a aussi le docteur Gaius Baltar, j'en conviens (je traverserai l'immensité de la galaxie pour aller le baffer, celui-là), mais c'est un faible prix à payer...

Annotation :

Bon, franchement, l'humanité a-t-elle besoin d'une AUTRE critique dithyrambique des Sopranos ? Rien que pour avoir inventé le bada Bing, David Chase mérite sa place au paradis!

Annotation :

Une série qui s'améliore au fil des saisons, c'est rare... Espérons simplement qu'il n'aille pas "une saison trop loin". C'est le cas de la bande dessinée qui patine méchamment depuis une trentaine de numéros.

Annotation :

Plus c'est lent, et plus je les aime. S'il y a une compilation des "meilleures trois dernières minutes" de Mad Men, dites-moi où et je me la regarde en boucle. Tout, dans cette série, mène à la fin. On dirait que le scénario entier tend vers ces trois dernières minutes de bonheur hebdomadaires, souvent silencieuses, toujours émouvantes, qui jettent une lumière éblouissante sur ce qui s'est passé avant. Ce n'est pas la lumière au fond du tunnel, c'est tout le tunnel rempli de clarté...

Annotation :

Quand on a écrit 10 pièces de théâtre, on ne peut qu'apprécier l'unique sitcom qui parvient à introduire le langage et le style de la comédie dans le support télévisuel...

Annotation :

La seule série dont il est interdit de visionner l'épisode final, sous peine de regretter toutes les saisons précédentes. Bon, on avait compris, pas la peine de nous l'expliquer si platement. Mais ne faisons pas la fine bouche : à part l'une ou l'autre saison ratée, Lost a en partie renouvelé (ou du moins dépoussiéré) l'écriture scénaristique. On dit merci à JJ...

Annotation :

Une série qui ne mérite sans doute pas de figurer à ma dixième place, mais qui est là pour lui donner un peu de publicité, ne serait-ce que pour la profondeur du personnage de Jay Kaluna et le décor de leurs aventures (c'est par où, Venice?)