Top 10 Suzanne Vega (commenté)

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Équilibre parfait entre l'électro et l'acoustique. Le sommet de la carrière de Suzanne Vega, qui aligne ici 12 perles impeccables.

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Merveilleux premier album, avec une collection de chansons folk mais dont on sent qu'elles pourraient partir vers un ailleurs plus coloré (ce que l'album suivant confirmera). "Freeze Tag", "Marlene On The Wall", "Cracking", "Small Blue Thing"... La seule évocation de ces titres suffit à donner le frisson à quiconque connaît et aime cet album qui n'a rien perdu de sa fraîcheur, 30 après sa sortie.

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Un deuxième album est un exercice souvent périlleux (surtout lorsque le premier, comme c'est le cas avec Suzanne Vega, a mis la barre si haut)... Bien qu'un cran en dessous de son prédécesseur (en termes d'inspiration), "Solitude Standing", non seulement, confirmera l'essai, mais il sera aussi, pour son auteur, l'album de la consécration. Il faut dire qu'il a pour lui un atout majeur : le mégatube "Luka" qui emporte tout sur son passage. Mais il y a d'autres perles, à commencer par le titre éponyme, "Solitude Standing" (sans doute le meilleur morceau de tout l'album), ou encore "Iron Bound", "In the Eye", "Language", "Night Vision"... À l'arrivée, on a un album certes plus riche, musicalement, que l'album précédent (dont l'ambiance intime faisait tout la force), mais qui finit néanmoins par s'essouffler en cours de route (la face A est clairement la plus convaincante) malgré une production raffinée... À noter que c'est sur cet album qu'on trouve le fameux "Tom's Diner", qui connaîtra, trois ans plus tard (via DNA), le destin singulier que l'on sait.

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Difficile de succéder au définitif "99.9F°"... Ce "Nine Objects Of Desire" n'a pourtant pas à rougir : c'est l'un des meilleurs albums de Suzanne Vega, avec une belle collection de chansons aux arrangements raffinés et aux mélodies inspirées.

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Après "Solitude Standing", Suzanne Vega se perd un peu, ici, avec un certain manque d'inspiration : plusieurs chansons sont assez moyennes (à commencer par le single "Book Of Dreams"). Mais d'autres sont en revanche d'un bien meilleur niveau ("Men In A War", sommet évident de l'album, mais aussi "Those Whole Girls", "Room Off The Street", "Pilgrimage", "Institution Green"...) et finissent par emporter l'adhésion de l'auditeur et une certaine sympathie pour cet album à moitié réussi.

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Album en demi-teintes... Suzanne Vega ne retrouvera plus son inspiration de "99.9F°", ni même de "9 Objects Of Desire", c'est désormais évident. Reste une voix qu'on a toujours plaisir à entendre et une collection de chansons qui, à défaut de transcender l'auditeur, passent agréablement.

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Nouvelle semi-déception que cet album qui démarre pourtant sous les meilleures auspices : "Zephir and I" est très prometteur, mais le reste, hélas, se révèle plus anecdotique, malgré le très beau "Pornographer's Wife" et l'irrésistible "Frank and Ava".

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Entrée en fanfare de Suzanne Vega dans le monde du trip hop ! 25 ans après, cette version dansante de "Tom's Diner" reste toujours aussi agréable et a bien moins vieilli qu'une bonne partie de la production dance sortie à la même époque.

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Pour le duo Suzanne Vega/John Cale sur la fabuleuse chanson "The Long Voyage", qui justifie largement la présence dans ce top de cet album (par ailleurs très beau).

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Retour plutôt décevant, 7 ans après "Beauty & Crime"... Rien de franchement désagréable sur cet album, mais l'ensemble reste quand même indigne de ce que Suzanne Vega est capable de donner.