Top 15 Seth Gueko

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La première chanson de Gueko qu'on m'a fait écouter, et la seule que j'ai connue pendant longtemps. J'avais peut-être peur d'être déçu par les autres. Bistouflex reste ma préférée car c'est la plus drôle, celle qui atteste le plus du second degré de l'artiste. Ca parle de branlette, donc forcément... Ca m'a permis de ne pas prendre trop au sérieux ses autres chansons, où la dérision est peut-être moins flagrante, étant donné qu'on a des punchlines presque aussi débiles chez d'autres rappeurs qui, eux, sont premier degré.
J'aime beaucoup la mélodie aussi (je l'avais même utilisée dans un pilote d'émission TV).

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Au vu de la liste, il est clair que Bad cowboy, le dernier album de Seth, est mon préféré. Celui où il est arrivé au sommet de son art.
Cette chanson est probablement celle qui comporte ma mélodie préférée de Gueko : c'est entraînant mais plutôt doux, on imagine une sorte d'ambiance tamisée, lascive. A la délicatesse de la musique viennent se confronter des punchlines plus crues... mais toujours drôles. Gueko s'amuse avec des jeux de mots à la con, et des références culturelles un peu pointues : "J'aime les femmes grandes belles et encore plus si t'as omis de mettre une culotte comme Mallaury", référence à Mallaury Nataf, qui était apparue dans le club Dorothée sans culotte.

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Seth Gueko c'est la plupart du temps de la déconne, mais aussi certains morceaux qui font part de ses états d'âme... mais encore une fois, avec des jeux de mots, des punchlines qui font sourire même si elles servent à exprimer un malaise. Et le refrain reste bien en tête.
Le clip est cool aussi, on est dans un univers entre Sons of anarchy et du Tarantino, mais il y a un côté attendrissant, à voir Seth avec son fils.
https://youtu.be/dw4mihv-O7U

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Booba, c'est précisément le type de rappeur que je n'aime pas, qui fait des punchlines à la con en se prenant au sérieux. Mais en duo avec Seth Gueko, c'est l'esprit de ce dernier qui prend le dessus. Il s'agit de rap bien bête et vulgaire, mais avec Seth c'est d'une bêtise fun et assumée. Il suffit de voir la façon différente dont chacun des deux rappeurs exprime quelque chose de semblable : Seth chante "Si tu baises pas j't'enlève de mon Facebook, c'est comme les pizzas, j'enlève la croute", alors que pour Booba c'est "Peu d'sentiment j'préfère baiser comme un animal". Mais du coup, dans le contexte de cette chanson, ça me fait marrer. Sinon, le rythme est bien énergique, le refrain reste en tête, et le titre de la chanson, c'est le genre de jeu de mot idiot que j'adore.

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Alors Niro, c'est encore pire, il suffit d'écouter "Vivastreet" pour comprendre : c'est de la pure merde, une voix éraillée qui enchaîne les vulgarités dépourvues de sens. Mais avec Gueko, ça donne le même effet qu'avec Booba. Les insultes du duo prennent l'aspect de paroles de gamins de CP, et Gueko s'éclate avec des jeux de mots complètement honteux. Sa punchline sur Leroy Merlin, c'est de loin la pire/la meilleure dans ce que j'ai entendu jusque là.

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MANSTRR ! Du rap bien bête et bien vulgaire, mais les punchlines sont à la fois crasseuses et hilarantes. Il y en a deux en particulier qui m'ont, lors des premières écoute, fait l'effet d'une tape à l'arrière du crâne, tant elles surprennent.
Je connais pas bien Alkpote, mais dans ce morceau il est dans le même esprit que Gueko. J'adore la référence à Claudia Cardinale, c'est inattendu. Et j'aime bien le beat.
Jason Voriz, on me l'a fait découvrir avec sa chanson "Gros seins" ; c'est un artiste que j'aime bien écouter au second degré mais il fait quand même de la merde. Il a souvent invité Gueko sur ses morceaux, et à chaque fois je trouve que Seth se trouve bien plus inventif que Voriz pour les paroles.

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J'aime beaucoup la musique, c'est un sample de "Temple of love" de Sisters of mercy, qui se prête bien au morceau. Et c'est une référence qu'on n'associerait pas forcément à Gueko. Il y a des punchlines sympas, mais c'est vraiment pour la musique et le flow que j'apprécie ce morceau.

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Un très bon beat, et des punchlines incroyables, en particulier celle sur le Vivel Dop qui est d'un lyrisme à tomber.

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Une musique plaisante, un refrain très bête mais qui reste longtemps en tête ("nique ta mère, t'auras des Nike air"), et des paroles qui sacrifient le sens mais au profit d'un enchaînement de très bonnes punchlines, pleines de jeux de mots.

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Une musique très douce pour ce qui est probablement le morceau le plus misogyne de l'artiste ; le titre est assez évocateur en même temps. Gueko se présente comme un Don Juan et exprime son amour pour les femmes tout en les évoquant de façon peu flatteuse : au mieux, elles sont perçues comme des objets, au pire des catins avides de fric. Ou inversement ?
Mais ça me fait penser que, par contre, jamais dans un son de Gueko on ne l'entend balancer des insultes sexistes gratuitement ; jamais on ne l'entend s'écrier "salope" juste comme ça, comme le font tant de ses collègues.
Ah et les punchlines sont énormes bien sûr, le rappeur se lâche complètement sur les métaphores, périphrases ou jeux de mots divers, tous en rapport avec le sexe, c'est d'une inventivité hallucinante. Et Gueko surprend encore par des références totalement inattendues, ici le clin d'œil aux bêtises de Cambrai.

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Une autre chanson de Gueko assez nostalgique, mais avec des punchlines énormes, sortes de blagues carambar vulgos. La participation d'Anis sur le refrain par contre est très efficace pour évoquer le malaise dont font part les paroles.

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La meilleure du dernier album, qui est globalement décevant, très inégal.
Val d'Oseille par contre assure, avec une mélodie sympa, qui reste en tête, et de très belles punchlines. Le clip surtout est énorme :
https://www.youtube.com/watch?v=85BZuOGLpfo
Ah oui et surtout j'y apparais, putain.

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Sûrement le featuring le plus logique parmi tous ceux de Seth Gueko. Les deux rappeurs, bien qu'assez différents, se rejoignent sur plusieurs points : leur immaturité (le sujet des 2/3 des chansons d'Orelsan je pense), et leur amour des jeux de mots à la con et des jeux-vidéo. Gueko expliquait en interview que c'est de Street fighter que lui sont venues ses onomatopées, comme "ZBLEX !". Et justement, le clip de Lève les draps reprend l'esthétique vidéoludique.
(enfin quand je dis "jeux de mots à la con"... c'est parce que c'est d'un profond mauvais goût la plupart du temps, mais c'est souvent très bien trouvé)

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Un morceau court qui ouvre bien l'album : ça commence en douceur mais avec déjà de belles paroles. La musique est sympa, mais ça vaut surtout pour les punchlines, évidemment.

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Un morceau que je n'aime pas tant pour sa musique (le beat est assez banal, peu entraînant) que pour la force de certaines punchlines. Gueko fait preuve d'une grande variété dans ses punchlines en général, employant des jeux de mots, des injures, et des références pop-culturelles de toutes les époques, tout ça en même temps.
Là, il s'éclate complètement. J'aime particulièrement la remarque sur les Lannister... Et il y a une référence à Serbian film, un bon point aussi.

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J'aime moyennement le beat mais il y a des punchlines extraordinaires.