Top 2017

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Prévisible mais mon film de l'année. Petite merveille qui me renvoie à un idéal de cinéma. Certes l'académisme et le classicisme de James Gray empêche ce film de rejoindre les classiques fous de Friedkin, Herzog ou Coppola, mais quel bonheur de se retrouver face à cette fresque renvoyant aux plus beaux films d'aventure, le tout filmé en pellicule avec un grain et une lumière inégalables.

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Film sorti de nulle part, bluffant et tétanisant. Certains lui reprocheront d'aller trop loin dans l'outrance et que la violence finit par desservir le film. C'est possible. Personnellement j'ai été littéralement absorbé. Casting irréprochable, musiques à tomber du génial Tom Holkenborg (Junkie XL), faux western, narration renversée, bref mon choc 2017.

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Pire programmation de l'année, presque invisible en salle, même sur Paris, comme si son échec avait été programmé. J'ai quand même pu le voir en salle dans un petit cinéma de quartier et sans regret. S'il est loin d'être aussi puissant qu'un Labyrinthe de Pan auquel trop de monde a cherché à le comparer, il n'en reste pas moins un film émotionnellement puissant et à l'imagerie renversante. Bayona prouve après L'Orphelinat et The Impossible qu'il est grand. En espérant qu'il ne se soit pas corrompu sur Jurassic World 2 dont le trailer n'augure rien de bon.

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Après un 2eme opus sympa mais décevant, Logan a pu se faire grâce à la ténacité de son réal et l'implication de sa vedette qui ont tenu à nous offrir un baroud d'honneur à la hauteur. Et quelle réussite ! Quelle joie cette franchise X-Men qui arrive à prendre ce genre de risques, de varier les genres en opposition au MCU, qu'elle va malheureusement rejoindre après le rachat de la Fox par Disney. Un vrai film de personnages, qui te fait verser ta larme à coup sûr. Seul blockbuster de qualité cette année avec le 3eme opus de la Planète des Singes (dont j'ai tout de même préféré le 2eme opus).

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L'Espagne continue de nous épater avec un polar bien noir comme on en fait plus, visuellement superbe. Un film que n'aurait pas renié Fincher. Pas grand chose à dire, travail de pro.

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L'Espagne est à l'honneur cette année. J'aurais pu également citer le jouissif Pris au Piège d'Alex de la Iglesia. La Colère d'un homme patient, sans être un grand film, reste une pure série B sans prétention réalisée de main de maître par un réal débutant et surtout pour moi la révélation de l'acteur Antonio de la Torre, également présent dans Que Dios nos Perdone et en clown psychopathe dans le chef d'oeuvre Balada Triste.

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Lorsqu'un cinéaste arrive à pondre un projet aussi personnel, aussi ambitieux, aussi risqué, un rêve de cinéphile, un film aussi puissant thématiquement, aussi beau visuellement, on se tait, on écoute et on regarde. Alors oui le sujet du film essentiellement axé sur la méditation et la foie impose un rythme lent et il faut réussir à rentrer dedans. Ca passe ou ça casse. Mais si ça passe, c'est la claque assurée.

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On aime bien répéter que Pixar a perdu de sa superbe depuis quelques années, même si déjà Vice Versa nous avait rappelé qu'on devait encore compter sur eux. Mais avec Coco j'ai pris ma petite dose d'émotion de fin d'année. Beau et touchant. Une merveille.

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Après un Neuf mois ferme aussi jouissif qu'hilarant, Dupontel revient et nous prouve qui est le boss. Film magnifique, touchant, renversant. Véritable fresque avec scènes de guerre réussies et personnages à multiples facettes. Il prouve par la même que la France peut offrir ce que l'industrie du cinéma peut faire de mieux lorsqu'on s'en donne les moyens (et qu'on a le talent hein car Besson s'est donné les moyens sur Valerian mais sans le talent c'est con...).

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J'ai hésité entre lui et Détroit de Bigelow, autre claque de cette fin d'année. Mais j'ai choisi finalement celui-ci pour le mérite de ce scénariste passé à la réalisation (déjà scénariste de Sicario et surtout Comancheria) qui offre un film policier comme je les aime avec un décorum plus cinégénique tu meurs et des scènes qui te restent en tête longtemps après la vision du film.