Top 25 Archive : réussites

Annotation :

Cette chanson reste une composition suprême, calculée à la perfection, au moindre mouvement, dont chaque note semble indispensable et sacrée. Déchirante, violente, rigoureuse, elle retourne les tripes et introduit You All Look the Same to Me comme il le fallait, avec justesse et force.

Annotation :

Un cycle extrêmement bien composé, hypnotique à souhait, extraordinaire en toutes circonstances. Il donne envie de se secouer jusqu'à en devenir fou.
Il faut, selon moi, l'écouter avec son intro Seamless voire son intro d'intro, la ballade Now and Then.

Annotation :

Waste est un des plus "ésotériques" voyages musicaux d'Archive, très long à se mettre en place dans une épure presque plus rudimentaire que Lights, mais tellement puissant et secouant au final que nos efforts d'auditeurs ne sont que trop récompensés.

Annotation :

Il faut vivre Silent pour en saisir le potentiel. La réécoute (ça me fait du mal de l'admettre tout de même) est nécessaire, et je pense que le replacement dans le contexte With Us Until You're Dead l'est également.

Annotation :

On peut être tenté de mettre un 10 total et mérité à Lights, qui prend son temps comme aucun autre morceau d'Archive. Introduction à l'Athens Live, c'est l'archétype même du progressif recherché par les grands morceaux du groupe ; il y a du Boléro là-dessous et beaucoup d'autres jolies choses. Néanmoins, le meilleur ne vient qu'à la fin et il se fait réellement trop attendre. C'est le seul défaut de ces 18 minutes intenses.

Annotation :

Morceau de clôture de Londinium (si on oublie l'étrange et dispensable Untitled) qui se paie le luxe d'une intro avec des cordes extraordinaires (Organ Song, et ce n'est que si vous cherchez l'orgue qu'elle viendra à vous) et d'une composition soignée et désarmante.

Annotation :

Seule B-Side de la liste, Junkie Shuffle est une petite perle pleine d'originalité qui monte la tension dans une simplicité confondante de complexité (un paradoxe qui s'explique par le morceau en lui-même) et qui désempare l'auditeur attentif. Morceau plus expérimental et psychédélique que la plupart des morceaux-cycles d'Archive, sans reprise idiote de Pink Floyd ou de You All Look the Same to Me, il donne une vision musicale qui lui est propre (et superbe). Si vous ne le connaissiez pas, foncez, il est génial.

Annotation :

D'une violence explosive, Twisting séduit aux quelques vingt premières écoutes.

Annotation :

Pour beaucoup le meilleur morceau de l'album (à mon sens c'est Last Five), Londinium reste celui qui rassemble réellement la plus grande part des choses géniales que propose Londinium, unique en son genre dans la discographie d'Archive. C'est l'archétype, le symbole, l'acmé, et tout ce que vous voudrez. Je n'ai rarement écouté de morceaux éponymes aussi représentatifs.

Annotation :

Rosko John et son approche du rap sur fond de la musique expérimentale des compositeurs du groupe ont donné de jolies petites pépites sombres, efficaces et jouissives dans tous les albums où il est intervenu. Les ruptures, les propositions, le côté incisif de son flow donnent quelque chose de rudement bien amené à chaque fois.

Annotation :

Fool fait 8 minutes mais semble en durer 5. Si c'est ce que vous avez ressenti, c'est que l'album où il est caché vous a pris au piège : le temps ne passe plus à la même allure et vous êtes dans l'univers archivien. C'est quand on le découvre en écoutant Fool que l'on se surprend à voir combien certaines parties de l'album et du morceau même peuvent être parfois musicalement factices, presque redondantes. Mais on s'en fout. À un moment, il y a même la chanteuse qui intervient sans prévenir et nous met une réminiscence d'un morceau précédent, avec pudeur et grâce. Et ça fait du bien.

Annotation :

Dans Controlling Crowds (album), on retrouve une sorte de schéma de disposition des chansons-cycles pareil à celui de You All Look the Same to Me.
Controlling Crowds (morceau) est un peu comme Again, Collapse/Collide comme Finding It So Hard. Tout en étant des morceaux très différents (ceux de Controlling Crowds étant un rien moins inventifs tout de même), et même s'ils proposent des choses dissemblables, ils sont tout aussi agréables à écouter et réécouter. La densité douce-amère de Collapse/Collide est marquante, la voix de Maria Q envoûtante.

Annotation :

Noise est un réjouissant morceau d'ouverture dans l'esprit d'Again.

Annotation :

Thought Conditioning est le deuxième morceau majeur de Rosko dans son retour dans le groupe pour le diptyque Controlling Crowds. Ce sont vraiment de supers compositions, sans clichés, accessibles et puissantes.

Annotation :

Du Lights, du Again, du Noise dans ce morceau-cycle, et pourtant Controlling Crowds est un petit coup de talent à lui tout seul, unique, impitoyable et de la qualité horlogère propre au groupe. Encore plus ouvertement répétitif cependant.

Annotation :

La partie finale de la chanson et la transition avec Violently dans l'album est juste d'une force inimaginable. On tombe d'un immeuble au ralenti et on souffre avec Dave Penney.

Annotation :

Rosko dans un des meilleurs morceaux de Londinium (étonnant qu'avec Roya Arab il ait lancé le groupe et n'ait fait que 3 albums avec eux à ce jour !).

Annotation :

Ce que Pollard Berrier a pu proposer de mieux en format court.

Annotation :

La petite nouvelle, Holly Martin, a une voix qui a énormément surpris l'auditoire chevronné d'Archive. Cependant, on comprend très vite son talent.

Annotation :

Un morceau agréable et hyper bien foutu dans son idée globale mais dont certains passages torchés (quand tous les instruments frappent en même temps ; oui, tu vois de quoi je veux parler) en réduisent la grâce et la portée archiviennes. C'est le seul vrai bon morceau de l'album qui est le plus dispensable du groupe (peut-être le seul avec la BO de Michel Vaillant) tout en restant très cool à sa façon.

Annotation :

Conclusion amenée un peu laborieusement mais pleine de densité et d'idées pour l'excellent album Noise (à mon sens le 3e meilleur du groupe).

Annotation :

Un petit morceau qui me démantèle à chaque fois mais qui n'a rien d'exceptionnel en soi.

Annotation :

La chanson la plus connue du groupe sans être forcément souvent attribuée au groupe (elle est tout de même assez surprenante, même dans le contexte Londinum).

Annotation :

I Will Fade et Black se ressemblent, sans n'avoir aucun point en commun musical autre que celui d'avoir été composés par Archive pour le même album. Ils sont tous les deux des morceaux un peu "secondaires" de Lights (qui est lui-même un album secondaire, à ma grande détresse), dont le seul morceau vraiment puissant et efficace reste l'éponyme ; I Will Fade et Black sont tous les deux surprenamment mémorables et réécoutables à l'envi sans montrer de grande virtuosité. I Will Fade est triste et langoureux mais étrangement efficace, dans une simplicité qui est toute à son honneur (elle marque la sortie du morceau-phare Lights en vérité et remplit ce rôle à merveille).

Annotation :

Black, quant à lui, est brusque et sombre comme son titre, mais s'introduit douloureusement, jusqu'à un peu nous gêner (c'est trop lourd et répétitif dans le mauvais sens). Ce n'est qu'à la moitié du morceau qu'il prend son ampleur véritable : un retournement de situation assez prodigieux avec la voix de Dave Penney, membre essentiel du groupe, qui nous prend là où il faut. Il faut l'écouter pour bien comprendre.