Top Album 2016

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Un album profond, d'une beauté extrême, au son parfait. Magnifique voyage qui passe par plusieurs ambiances, plusieurs émotions, tout en restant cohérent. Pas grand chose à redire.

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Un album on ne peut pus sombre, qui se nourrit de la tristesse de Nick Cave suite à la mort tragique de son fils. L'ambiance est pesante et irréelle, et Nick Cave semble être le seul humain laissé sur Terre.

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Affolant de qualité et de classe. Ce genre d'albums à la fois court et long, ultra psychédélique, c'est vraiment ma came. Etienne Jaumet au sommet.

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Il s'agit d'une sorte de compilation qui mélange avec brio passé et présent. Pour se mettre dans le contexte, Music From Memories est l'un des meilleurs labels en ce qui concerne la réédition de morceaux oubliés. L'année passée, ils avaient ressorti du tiroir cet artiste méconnu, Michal Turtle, qui avait produit l’essentiel de son travail dans les années 80. Grâce à ce nouveau succès (relatif), cet "album" a pu voir le jour, avec beaucoup d'inédits. Si on ne devait choisir qu'un terme pour celui-ci, ce serait "richesse". Il s'agit de ce genre d’œuvre rare qu'on peut écouter les yeux fermés, en étant surpris d'être toujours au même endroit une heure plus tard.

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Nicolas Jaar est le genre d'artiste, on ne peut pas lui enlever, qui casse l'ennuie de l'industrie musicale, toujours avide de nouveaux projets et de nouvelles formes d'expression. Après un teasing audacieux, avec son projet de radio, voilà que sort son (seulement) deuxième album, à (seulement encore 26 ans). En 6 morceaux, il traverse quasiment tout le spectre de ses influences avec retenue et distinction comme il l'a toujours fait, parvenant au passage à contenter ses fans conservateurs aussi bien que les défendeurs du changement constant. Un projet que j'aime : concis, intelligent et intelligible.

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Le meilleur des trois albums de Suuns, et Dieu sait que les deux premiers sont bons. Mature, sombre et entêtant.

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Habibi Funk se la joue archéologue musical en sortant de terre tous ces bijoux algériens. Ahmed Malek était un compositeur de musique pour la télévisions et pour les films, méconnus de ce côté de la méditérannée. A tort, puisque tous ces morceaux sentent l'écume et le soleil lourd, les vacances, mais aussi les amours déçus et la mélancolie.

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Au premier abord, rien d'exceptionnel, ni de très novateur. Mais tout est cohérent, aucun morceau de dénote, c'est sombre, on se prend vite au jeu. La voix de Pierre Guerineau est hypnotisante, les synthés de Marie Davidson sont entêtants. Réussi

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Progéniture de certains des membres de Stereolab, ce qui n'est pas surprenant à la première écoute. S'il manque le côté "transcendance" de ces derniers, ce disque reste très bon, sans faux pas particuliers. Un peu comme cette fille parfaite à qui il manque un "petit truc".

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Album plutôt incroyable, sobre et élégant. Le genre d'albums ou 2-3 morceaux sont inutiles, mais où le reste est génial.

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Toutes les parties de Brian Eno se trouvent sur cet album en proportions inégales. Les deux premiers très longs morceaux expliquent pourquoi il est signé chez Warp depuis des années, et rappellent qu'il est le patron de l'ambient, voir son inventeur. Puis le dernier morceau une ballade magnifique, remonte encore plus loin dans le temps pour revenir à l'époque où il était un songwriter d'exception, et c'est donc toujours le cas aujourd'hui.

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A propos de ce premier album, on peut déjà assumer que toute critique qui emploiera les mots "appropriation culturelle" ou "politique" sera passée à côté de son sujet. La seule chose à retenir, c'est qu'il est l’œuvre de quatre français sans origines arabes, qui ont un jour décider de mélanger les musiques orientales à la techno, juste parce que c'est ce qu'ils avaient envie de faire à ce moment là. Et c'est de qualité, sans jamais tomber dans le cliché. C'est tout.

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6 morceaux, 6 tubes, qui s'inspirent de tout ce que les années 80 ont fait de bien. Futurs grands

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Marquis Hawkes est un allemand qui s'est fait fustigé depuis ses débuts parce que selon la communauté de Détroit, il s'est rendu coupable d'appropriation culturelle. En effet, impossible de pas s'imaginer, comme sur l'artwork, en bas des blocks américains au début des années 90 à faire la fête pour oublier le reste. Mais c'est tellement bien fait que je ne vois pas où est le problème dans l'appropriation culturelle.

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Le retour de l'ambient se faisait sentir déjà depuis quelques années, mais en 2016, il s'offre un âge d'argent (on verra plus tard pour un deuxième âge d'or). Très Boards Of Canada dans l'imagerie, ultra cohérent, c'est réussi.

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L'australien, secrètement canadien, sort là un album ultra mature malgré son jeune âge, ce qui est plutôt bien retranscrit sur la (très laide) pochette.

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Danny Brown a toujours flirté entre l'underground et l'overground, mais en signant chez Warp, il a fait son choix. C'est un plaisir d'entendre la multitude d'influences qui servent toutes une ambiance dérangeante et stressée. Et son flow n'a pas vieilli.

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Andy Stott a su s'adapter à son temps. Ses trois premiers albums se ressemblaient un peu, avec son style caverneux et downtempo bien particulier. Le précédent était plus dans l'expérimentation. Celui-ci mélange à merveille sa touche d'antan et les sonorités de la prochaine décennie. Cohérent et addictif, court et efficace, c'est un album réussi.

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Difficile de qualifier ce disque d'album, mais la plupart des remix sont excellents, ont chacun une originalité propre. Il faut dire que le name dropping laissait présager de la qualité.

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J'avais adoré leur premier album, et après qu'on m'aie dit que celui-ci était nul, j'ai été agréablement surpris. A mon goût on retrouve l'esprit Factory Floor du premier, avec un surplus d'électronique et d'esprit club, pour justifier la production d'un deuxième album, qui se doit d'être un peu différent. C'est réussi pour moi.

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Je ne sais pas trop si j'aimerai encore dans 5 ans, mais c'est vraiment mon coup de coeur adolescent. C'est naïf, ça croit au grand amour et à la désillusion.

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Alors qu'on aurait pu attendre de Tim Paris et Ivan Smagghe un album ultra noir, possédé, compliqué, j'ai été surpris par la simplicité et l'absence de prétention qui émane du disque. Il est finalement très pop, tout en étant efficace et en satisfaisant l'amateur d'ambiances bizarroïdes que je suis.

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Düsseldorf est la nouvelle capitale électronique allemande. Avec la troupe du Salon des Amateurs, ils vont tout niquer, c'est tout. Detlef Weinrich nous régale déjà depuis un moment avec Toulouse Low Trax (et son groupe Kreidler avant ça), le voilà qui réitère avec ce nouveau projet industriel et brut. Toujours cette machine infernale, qui ne s'arrête pas. Les voix chantées en espagnol dissonent et se fondent à merveille dans ce capharnaüm intello.

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Certes, ça ne casse pas des briques, ça n'a rien inventé, et on dirait que John Carpenter a écrit l'album lui-même. Mais ils tellement bons dans ce style là que l'élève a aujourd'hui dépassé le maître. Addictif, comme Stranger Things.

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Nous voilà au climax de la Grime, et cet album restera sûrement comme un album emblématique du genre. Le son est puissant et revendicateur, la production est plus que bonne : immersion totale.

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Superbe album d'ambient. Disons que si on devait représenter musicalement l'activité du cerveau quand on est sur le point de s'endormir sur la canapé pour faire une sieste, ça ressemblerait à ça.

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Avant, je trouvais Parquet Courts cool, maintenant je trouve ça vraiment cool. Si l'expression "album de la maturité" était une expression valable, elle s'appliquerait ici. Moins de rapidité, plus de concentration, donc plus de qualité. On regrettera presque la courte durée de l'album (pour une fois).

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Perpétuant l'héritage de DJ Rashad, DJ Earl sort un très bon disque de footwork (c'est encore comme ça qu'on appelle ce style?). Quand ses congénères se contentent de copier au mot près le style de Rashad, Earl se permet de franchir certaines frontières, tout en respectant ses ainés.

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Très bon album, avec un gros travail sur les textures et les ambiances, perdu entre le club et le rêve.