Top albums : Anthrax

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Iron Maiden/Judas Priest lorgnant sur des structures plus thrash, Spreading the Disease est un mélange détonnant qui trace sa propre route au milieu d'une scène métal déjà chargée. J'apprécie notamment l'approche assez mélodique du chant malgré la brutalité des riffs et des dissonances intégrées également aux solo. L'influence des groupe cités plus haut est évidente, mais Anthrax développe malgré tout une certaine personnalité, soutenue principalement par ce chant d'une versatilité peu rencontrée. Des envolées lyriques aux grognements, la progression des morceaux se fait au rythme d'un chant parfaitement maîtrisé et pourtant très pur en termes de mix. Une franche réussite.

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Même s'il y a des choses à redire, la période avec John Bush a eu de très bon côtés et Anthrax peut se targuer d'être un des rares groupe à avoir su offrir de bons disques avec deux chanteurs très différents. Le retour de Belladonna peut donc être accueilli aussi chaleureusement (compte-tenu qu'il s'agit de la meilleur période du groupe) mais aussi froidement vu les qualités de Stomp ou de We've Come for You All. Worship Music renoue avec le style de la fin des eighties mais reprend le son de We've Come for You All. Un son détonnant d'une très grande qualité, mettant en valeur une nouvelle fois chaque riffs. Un son qui collait très bien à Bush mais fonctionne également à merveille avec Belladonna. Bien qu'Anthrax a l'air d'être la cinquième roue du carrosse du thrash metal, Worship Music donne un gros kick dans le cul des autres ténors du genre en offrant que des titres nerveux et superbement produits. Bravo !

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L'année 90 fut définitivement riche pour le métal. Painkiller, Rust in Peace, Cowboys From Hell, Seasons of the Abyss (sans parler de Facelift et Louder Than Love côté grunge), Anthrax et Persistence of Time auraient pu passer pour la cinquième roue du carrosse. Et pourtant ils sont remontés et inspirés. Les morceaux s'allongent mais restent millimétrés. La puissance brute est à l'honneur. Pas d'artifices, juste de l'énergie dévastatrice et cathartique (Time, In My World, Gridlock).

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On s'écarte du punk hardcore pour revenir à un thrash métal un peu plus élaboré. Pas inoubliable, on retiendra tout de même de State of Euphoria l'excellente ouverture qu'est Be All, End All et le Finale qui déboite ainsi que d'autres titres bien maîtrisés (Now It's Dark, Misery Loves Company). Mais l'ensemble manque encore d'ambition et la production très sèche fait apparaître certaines coutures pas toujours appréciables (Out of Sight Out of Mind) mais a l'avantage de respecter la performance énorme des musiciens !

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Démarrage un peu faiblard et des choix de mix un peu rebutant (le chant très sec par exemple et l'absence de mélodies), et un côté punk hardcore qui me plait moins. Mais l'ambiance se met peu à peu en place et Anthrax fait preuve d'une évidente ambition notamment avec ADI/Horror of It All qui m'a scotché. Des rythmiques et des solos toujours aussi plaisant, mais globalement moins convaincu par le chant.

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Après un Volume 8 bordélique, We've Come for You All décide de continuer dans la diversité, mais cette fois de manière plus maîtrisée. Alternant style extrême (Black Dahlia) et hard rock moins touffu et plus mélodique, We've Come for You All reste cohérent et offre une évidente qualité de composition autant dans un style que dans l'autre. Le gros point fort est cette production hyper propre pour du métal. La clarté générale (le son de batterie est exemplaire avec l'impression d'avoir enregistré les cymbales à part) permet aux riffs de respirer et le son de guitare d'exister pleinement, quelque soit la vitesse exigée. We've Come for You All semble une excellente porte d'entrée au métal pour quiconque veut tenter l'expérience.

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L'aspect sombre apporté par la voix de est conservé sur sa deuxième contribution au sein d'Anthrax. Mais le côté grunge du précédent album n'est plus très perceptible et Anthrax revient dans la course du thrash métal sans concession. Toutes les chansons sont coincées entre 4 et 5 minutes ce qui impose une cohérence au niveau de la structure des morceaux. Sans être expéditifs comme Slayer, les morceaux ne s'embarquent pas dans des artifices thrashien et préfère réserver des ambiances différentes à chaque morceau. Le résultat est vraiment agréable bien qu'un peu "classique".

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Un premier album tout à fait honorable. Même si l'identité est peu présente, le groupe joue admirablement bien et j'apprécie notamment le jeu de lead guitar qui conserve des semblants de mélodies. Plus écoutable que les premiers méfaits de Slayer, Fistful of Metal manque juste de personnalité et d'ambition.

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Un changement de chanteur implique souvent une modification du style. Un peu comme Iron Maiden, Anthrax entame un virage un peu plus sombre et teinté de grunge. Et même si le résultat n'est pas mauvais, on n'a pas pour autant l'impression d'écouter un album d'un ténor du thrash metal. Il faut malgré tout saluer l'essai mais si celui-ci n'est pas transformé.

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Volume 8 c'est l'album fourre tout. Anthrax jongle avec les styles mais n'est vraiment à l'aise que dans les extrêmes. On a notamment droit à du pop-grunge Pearl Jamesque (50% de l'album avec même de l'acoustique), à du hard rock country (Toast of Extras), à une petite sauce de metal electro/indus (Killing Box)... Heureusement, quelques titres plus classiques viennent nous sortir les oreilles de ces chimères monstrueuses (Born Again Idiot) et certains des morceaux à la Pearl Jam sont tout de même agréable (Harms Way). Mais globalement, je me serai bien passé de cet album.