Top albums : Jethro Tull

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Une place assez haute dans le top pour un album de cette époque du groupe, qui a de vraies qualité et montre que le groupe ne se ménage pas pour continuer à composer de belles pièces de rock progressif. Pourtant, je ne cacherai pas que je ne suis pas toujours dedans lors de son écoute. Quelques riffs ont tendance à se ressembler, et malgré le travail sur les arrangements et la bonne prod', un peu plus de simplicité par moments aurait été appréciable pour un meilleur équilibre de l'album. Malgré cela, Roots to Branches reste leur meilleur album en 15 ans et arriver à moderniser une formule sans la détériorer.

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Une fois n'est pas coutume, le concept du Christmas Album n'était pas une si mauvaise idée pour Jethro Tull. Cela lui permet d'abuser de ses influences de musique médiévale sans avoir à s'embêter à tenter de moderniser leur musique. Sans doute le dernier album studio du groupe, ce Christmas Album s'apprécie sans pour autant se révéler indispensable, mais sa production léchée, ses beaux arrangements et son équilibre entre musique progressive et musique médiévale aux thèmes répétitifs font de lui l'un des meilleurs disque de Jethro Tull depuis 1982 aux côtés de Roots to Branches.

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Il est certain que Jethro Tull a une façon bien personnelle de rentrer dans les années 80. Les éléments disco pop rajouté ça et là n'ont jamais été aussi présent dans leur discographie. Cela amène évidemment un côté catchy et commercial à leur musique qui évoluait habituellement en laissant parfois l'auditeur sur le trottoir. L'ensemble nous paraît kitsh aujourd'hui, mais outre les effets et synthétiseurs, les morceaux sont efficaces, bien travaillés et ne renient pas forcément leurs aînés si ce n'est leur apparente simplicité et le son assez tapageur.

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Constat similaire à Rock Island. Jethro Tull renoue avec le style qui les a fait connaître entre rock progressif et musique baroque et ils le font plutôt bien. Bien sûr on peut regretter le manque d'ambition et le refuge dans des valeurs sûres. On serait en mesure d'en demander plus, mais ce serait cacher le fait que Catfish Rising est un album tout à fait plaisant avec quelques bons moments ce qui est déjà significatif pour un groupe de cette longévité.

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La meilleure proposition du groupe durant les années 80 avec 'A' et sans doute la meilleure transposition du style original de Jethro Tull dans un son modernisé. On retrouve les éléments traditionnels qui ont fait le son du groupe avec une présence remarquée de la flûte traversière qui accompagne une nouvelle fois très bien les solos de guitares. Les morceaux ne vont pas dans la complexité injustifiée et se contente de faire le boulot. Si ce n'était pas pour l'aspect gentillet et radiophonique, Rock Island aurait pu constituer un vrai retour en grâce du groupe.

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On continue sur les acquis de "A" question sons des années 80 avec quelques synthés par ci par là. Mais il n'y a pas de quoi chambouler la formule du groupe très (trop) rodée. Ce n'est ni mauvais, ni exceptionnel, mais parfaitement quelconque dans la disco du groupe.

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A la fin des années 90, on ne sait plus vraiment quoi attendre de Jethro Tull. Vingtième album du groupe, J-Tull Dot Com, comme la majorité des autres albums du groupe après This As a Brick, est plaisant sans aucunement émerveiller ou impressionner. L'écoute se passe sans accrocs et on n'a plus de grosses faute de goût comme par le passé, le travail de composition est une fois de plus remarquable, mais très peu de moments surnagent véritablement. Il n'y a pas plus tellement de prise de risque par rapport à leur histoire et à leur style, si ce n'est quelques guitares plus metal (El Nino, Hunt by Numbers). Il aurait intéressant que le groupe explore plus en profondeur des sillons tracés par leurs contemporains du rock/metal progressif car leurs albums se suivent et se ressemblent tous...

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Jethro Tull a retenu la leçon d'Under Wraps et évite ici la purge. Cependant, il tente encore d'associer ce qui a fait le succès du groupe dans les années 70 avec les attentes du public de la fin des années 80. On a parfois l'impression que Dire Straits est venu fouiner pendant l'enregistrement de l'album ce qui est écoutable dans la musique mais aussi dans la voix de Ian Anderson plus rauque et grave que jamais. Les passages lents rappellent sans mal les hits du groupe de Knopfler , quand au reste on retrouve tout de même la patte Jethro Tull et son côté épique. Mais ce n'est pas avec cet album que les amateurs de prog' retrouveront le Tull qu'ils aiment.

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Under Wraps c'est 59 minutes de mauvaises idées quasi sans interruptions. Under Wraps c'est comme si Jethro Tull avait voulu faire un album "à la Prince" en courant désespérément après le succès. A grand renfort de son électroniques (boites à rythmes, synthétiseurs) et de guitares insipides (les disto sans âmes et les clean+chorus métallico-artificiels), Under Wraps correspond parfaitement au cliché du groupe perverti par les sons populaires des années 80. Ajouté à cela l'excentricité théâtral d'Anderson et une recherche presque écœurante de la phrase mélodique catchy et Under Wraps en devient vite indigeste. Seul "European Legacy" a un certain charme, mais faut le chercher !

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Une compilation pour les fans de titres jamais sortis ou de masterisation de démos du groupe sur près de 20 ans. La qualité des deux CD est assez saisissante pour une compilation de ce genre (on a souvent à boire et à manger habituellement). Une belle façon de prolonger le plaisir, surtout grâce au premier disque revenant sur les années 70 avec de vraies perles (Law of the Bungle, Left Right).