Top albums : The Allman Brothers Band

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Tout simplement exceptionnel. Une performance incroyable et totalement maîtrisée.

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Ni meilleur ni moins bon que les autres albums contemporains du groupe, Hittin' the Note m'a procuré un bon moment de blues rock. Respectant l'héritage du groupe tout en laissant la place aux jeunes recrues de s'exprimer. J'apprécie notamment l'effort de production de proposer un guitariste par oreille (même si Haynes prend un peu trop de place en général). Le plus gros problème vient de la longueur du disque dépassant l'heure et quart... Jusqu'ici on savait se mesurer chez Gregg Allman.

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Loin d'être mauvais, Win, Lose or Draw manque tout de même de pêche et n'accroche pas autant que ses prédécesseurs. Peut-être est-ce le contrecoup de la mort de Duane qui apparaît ici, malgré une longue piste de haute volée (High Falls) à ranger aux côtés de In Memory of Elizabeth Reed, de Whipping Post et de Jessica, mais qui restera dans leur ombre. Le reste de l'album est assez convenu par rapport à ce que le Allman Brothers Band a montré jusque là mais fait toujours la part belle à un jeu de groupe sans failles.

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Comme pour Win, Lose or Draw, on retrouve une fatigue ambiante loin de la dynamique des débuts. Le groupe joue ce qu'il sait jouer mais la composition ne renouvèle pas vraiment leur répertoire. Pris à part, on n'aurait pas grand chose à redire à ce Enlightened Rogues, mais il reste difficile d'en tirer des titres marquants et il ne donne pas vraiment envie de les redécouvrir en live, là où le groupe se dévoile réellement. Heureusement les leads et les solo redonnent suffisamment de pêche pour terminer les morceaux en beauté (Just Ain't Easy, Try It One More Time).

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Un peu au dessus de Reach for the Sky, Brothers of the Road alterne médiocrité et moments plus sympathiques sans pour autant être particulièrement intéressant en termes de composition ou de production. Concrètement, on serait content de tomber là dessus si on est obligé d'écouter RTL2, mais les poncifs du blues rock radiophonique ne sont pas toujours supportables. Ce qui est dommage quand on se retrouve sur des titres plus ambitieux où Gregg pose sa belle voix de sudiste comme aux débuts, supplantés par des solos toujours parfaitement exécutés.

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Reach for the Sky est le plus mauvais album du groupe. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'inscrit dans la médiocrité de la masse du rock des années 80. Cet album s'écoute et arrive à donner du plaisir, surtout sur les solos toujours de hautes volées. Le tout est cependant gangréné par un production bien trop pop pour le groupe ce qui détruit une composition pourtant assez "classique" pour le groupe. Gregg n'a plus d'envie dans la voix et le dernier morceau fini par nous achever avec cette débauche de mièvrerie. Un album qui en dit long sur la perte de repères du groupe à l'époque.