Top films (re)vus en 2014

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3ème visionnage, mais premier au cinéma. Toujours aussi immense !

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Pour la 160ème fois.

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Une fois sur deux je le trouve génial, et une fois sur deux, je le trouve "seulement" très bien. Heureusement, j'étais du bon côté cette fois-là !

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Pour la énième fois, là aussi, mais première au cinéma. 2-3 trucs me gênent un peu, mais j'aime toujours beaucoup.

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Revu et j'ai absolument pas envie de baisser ma note. J'aime bien Wes Anderson en général, mais j'ai tendance à trouver le style du monsieur trop envahissant et donc un peu gonflant. Là, c'est son deuxième film, il n'a donc pas totalement trouvé son style, et il n'a pas encore non plus laissé l'émotion de côté. Du coup c'est super cool: le film est aussi touchant que drôle. Ou l'inverse, à vous de voir. BO super cool, acteurs parfaits (Murray comme d'hab, mais Schwartzman grosse surprise), Olivia Williams à croquer et dans l'un de ses rares bons rôles, usage des ralentis qui frôlent la perfection, mais surtout une scène qui me touche beaucoup à chaque fois: celle où le perso principal présente son père à Murray, et lui propose de se faire couper les cheveux par celui-ci. Terminés les mensonges, on fait la paix. Parce que oui, c'est avant tout un film sur l'amitié, et tous les stades par lesquels elles passent. Enfin bref, c'est bien trop court.

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On est vraiment pas loin du divertissement idéal. On le titille presque. Au menu:
- un couple glamour tout ce qu'il y a de plus charmant et parfait (Hepburn et Grant, si c'est pas le grande classe quand même)
- des seconds couteaux de luxes (Coburn, Matthau..)
- une réalisation toujours inspirée (la scène sur le toit, par exemple)
- de l'humour (la fameuse scène de la douche, évidemment)
- une intrigue qui ne cesse de rebondir vers un n'importe quoi toujours plus grand, mais toujours génial
- et même un twist final !

Alors oui, il y a un petit côté carte postale là-dedans, mais malgré tout je trouve que Paris est plutôt bien utilisé, donc ce n'est jamais gratuit.

Et puis merde peu importe. C'est vraiment, vraiment trop chouette.

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Premier Preminger. On va éviter d'utiliser tout un tas de superlatifs pour parler du film, m'enfin quand même: la première partie, en mode "film noir", est juste parfaite, rien à redire. Lorsque le procès commence, c'est tout aussi génial, une sorte de jubilation totale, dans laquelle deux acteurs grandioses se livrent bataille. Le film dure 2h40 ? Niet, on nous a bien menti, il dure au moins une heure de moins ! Bref, gros chef-d'oeuvre.

Celui-là, je vais me le refaire assez vite je crois.

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Critique faite.

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Second visionnage, cette fois-ci au ciné, et je crois que je l'aime un peu plus désormais. Un troisième visionnage pourrait éventuellement consolider tout ça.

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C'est le deuxième film que j'ai visionné cette année. Je l'avais déjà vu 3-4 années auparavant en deuxième partie de soirée, sur France 2 et j'en gardais une certaine déception. C'est en fait un très bon film, un film noir futuriste tout ce qu'il y a de plus appliqué. Par dessus-tout, c'est tout l'emballage esthétique de ce grand morceau qui m'aura véritablement marqué: cette ville nocturne où il pleut toujours et où on n'a pas franchement envie d'être (on pensera à l'influence du film sur le génial Seven, ou encore Dark City..), cette BO délicieusement rétro qui accompagne parfaitement le film, en particulier les scènes romantiques. C'est une femme fatale qui l'est véritablement, même si à première vue elle ne correspond pas forcément aux canons du genre. C'est un savant, et ses poupées. Et puis c'est Harrison Ford dans ce qui est probablement son meilleur rôle: le policier perdu au milieu de toute cette immensité. Est-il seulement aussi humain qu'il le pense ? Ah c'est aussi Rutger Hauer qui se plante un clou dans la main, et monologue sous la pluie.. Bref, pleins d'autres trucs, mais j'en retiens surtout une très grande immersion. Scott était encore un véritable esthète à cette époque, mais il ne l'est pas resté longtemps.
Il y a aussi certains détails qui m'avaient un poil gêné, comme la plupart des scènes avec Daryl Hannah, en particulier dans la dernière partie du film, où elle se livre à des acrobaties un peu ridicules, et notamment une scène où elle bloque Ford entre ses cuisses (ou un truc dans le genre) juste là pour le côté érotisant de la chose. Et 2-3 autres aspects dont je me rappelle plus (certains ralentis, il me semble) car les côtés positifs sont bien plus marquants.

Pour preuve, je viens d'écrire ça le 20 octobre, soit 9 mois et demi après la vision de ce monument, et si j'arrive à en écrire autant malgré tout, ça prouve bien que le film contient son lot d'images marquantes. Pas de doute, un nouveau visionnage est prévu pour l'année prochaine !

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En somme, et malgré sa durée, le film de Takahata réussit là où le Miyazaki avait échoué: me captiver dès la première minute, sans (presque) jamais me lâcher par la suite. Bon, je regrette toutefois la fin du film, où le côté fantastique me semble un peu resurgir de nulle part, alors qu'à titre de comparaison, ce côté "extraordinaire" était bien mieux incorporé au début du film. M'enfin, ça devrait mieux se digérer si je remate le film un jour. Et biensûr, même si la BA m'avait un peu effrayé à ce niveau-là, le dessin est juste superbe en fait.

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Je l'aime beaucoup ce Bergman là, car on y trouve un ton beaucoup plus léger - et donc plus accessible - que dans la majorité du reste de sa filmo, tout en y trouvant ses thématiques/obsessions habituels: la mort, la religion (le personnage principal est même un prêtre), la vie (du coup), l'introspection, l'enfance, le rêve, mais aussi l'amour, la famille etc.. Bref, c'est intelligent sans jamais être plombant, c'est doux, et même assez charmant. L'acteur principal est géniale, Bibi Andersson est toujours aussi rayonnante, et le mélange passé/présent, souvent à l'aide de rêves (=souvenirs) du personnage principal, fonctionne très bien. Oh et puis la scène d'intro est géniale, on dirait du Lynch ! Et quand on connait l'influence que Bergman a eu pour lui, on se doute bien que ce n'est pas un hasard.