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Le fondateur, avec ses couleurs et lumières magnifiques, le tueur ganté à démasquer, sa révélation surprenante (notamment pour l'époque), des scènes de meurtres morbides... mais aussi très belles. Sans lui, le giallo et le slasher ne seraient pas les mêmes.

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Brillante relecture de Psychose, assaisonnée à la sauce giallo. Un meurtre iconique, un assassin... particulier, et deux courses-poursuites magistrales (le métro, mais aussi le musée, plus singulière et à contre-courant des courses-poursuites habituelles).

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Le tout premier film d'Argento. "Six femmes pour l'assassin" a mis en place les fondations, et "L'oiseau au plumage de cristal" s'en est servi pour bâtir un genre à part entière. Tension palpable, un titre pas si farfelu que ça, et une révélation inattendue (premier essai de la mise en place d'une "scène que l'on a vu mais dont on ne saisit pas directement le véritable sens" - exercice que perfectionnera Argento, en le poussant à son paroxysme dans "Les frissons de l'angoisse").

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Malgré qu’il soit mon film préféré de cette liste, son aspect « inspiré » plus que de véritable giallo lui fait perdre quelques places.
Se référer à ma critique du film : https://www.senscritique.com/film/Malignant/critique/253942784

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Quand le giallo se frotte au gore burlesque. Un twist, un rasoir, du sang, encore du sang, beaucoup de sang, Argento se "défoule" avec des meurtres violents, un plan séquence iconique, et un assassin sans pitié.

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Le film qui m'a fait me rendre compte que j'adorais ce sous-genre du thriller horrifique qu'est le giallo. Le twist est juste phénoménal, notamment dans la "forme" (la manière dont l'assassin est révélé) plutôt que dans son "fond" (l'identité). Les meurtres sont géniaux, même si peu nombreux. Le fantasme d'Argento pour les yeux et les visages est au cœur du récit, tout comme l'art lui-même. Rythme très lent, mais l'attente du twist en vaut clairement la chandelle.

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Le troisième et dernier film de la "trilogie animalière" d'Argento. Un individu masqué s'amuse à faire chanter le héros, car ce dernier s'est fait prendre sur le fait d'avoir assassiné par accident un homme. Jeu de piste malsain, menaces, mots anonymes du tueur... tout autant de raisons qui m'ont fait tombé amoureux de ce film ; même si je conçois qu'il s'agit certainement de l'élément le plus faible de cette trilogie, mais il est, en contrepartie, le plus ludique. Et il n'est pas en reste au niveau de scènes marquantes (la course-poursuite du parc !).

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Le point culminant du passage de flambeau entre le giallo et le slasher, "La baie sanglante" inspirera énormément le premier "Vendredi 13". Meurtres à foisons et sanglants par une personne inconnue en vue subjective, la révélation que nous proposera Bava dans ce film est assez fouillis mais néanmoins surprenante. Les meurtres sont au top (plusieurs seront repris dans "Vendredi 13"), l'intrigue tient en haleine mais peu rebuter par le fait qu'elle est justement prise en sandwich entre deux genres distincts. À voir, ne serait-ce pour la culture, et l'impact qu'aura ce film sur ces deux genres.

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Avec Opera, Argento nous propose ses mouvements de caméra les plus intéressants et les plus fulgurants. La réalisation est quasiment sans cesse au centre de l'attention du réalisateur, presque aucun plan n'est banal et en ressortent même des plans iconiques (la caméra qui vole, qui tourne, ou la fameuse scène de l'œillet de la porte). En plus de cela, on nous propose des meurtres très violents, et un concept fort : le meurtrier oblige l'héroïne à regarder les meurtres pendant qu'il les commet. Le film possède néanmoins deux points faibles qui font tâche : la révélation de l'identité du tueur, anecdotique, ainsi que l'acte final "champêtre" du film, hors-sujet et, en plus de ça, pas un brin puissant et/ou marquant. Dommage! Mais Opera reste un très bon giallo au concept original et mémorable, avec une excellente réalisation.

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Le fameux « premier giallo ». Mario Bava nous propose ici un savant mélange entre thriller hitchcockien et enquête typique du giallo. Les grandes ficelles de ce dernier sont là : un personnage assiste à un meurtre, quelqu’un le menace, il doit enquêter et trouver des pistes pour le mener jusqu’à un indice « déterminant » qui lui permettra de lier cet élément à l’identité du meurtrier : ça semble classique, mais pour l’époque c’était quelque chose ! Le tout premier pavé dans la mare du giallo… un pavé de très bonne qualité, avec une réalisation à la fois aiguisée et propre.

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Un giallo assez bien rythmé, avec un mobile pour une fois convaincant! On « comprend » l’assassin. De plus, le film s’amuse plusieurs fois des codes du genre pour surprendre un spectateur qui s’y connaît en giallos (comme une silouhette typique de tueur… se révélant être qu’un porte-manteaux). Vaut le coup d’œil !

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Un giallo très bien rythmé, avec une enquête ludique et plaisante à suivre. Il ne se démarque pas spécialement du lot, mais il fait le job et d’une super bonne manière!

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Un giallo qui lorgne vers le fantastique. Un vent de fraîcheur sur le genre, mais qui n'oublie pas pour autant ses racines, avec ses meurtres et son intrigue qui lie le personnage principal et le meurtrier, cette fois-ci de manière encore plus abstraite qu'en étant "simplement" témoin du crime : l'héroïne de "Phenomena" est liée au tueur par des rêves et autres visions, et tentera de stopper le massacre. Il reste un très bon divertissement.

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Un look du tueur faisant référence à « Six femmes pour l’assassin », beaucoup de suspects vivants tous dans le même immeuble, et une scène reprise des années plus tard dans « Ténèbres » d’Argento. Sympathique giallo, même si l’identité du tueur n’est pas des plus intéressantes ou mémorables.

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Argento propose ici son baroud d'honneur du giallo. Ultime œuvre du maestro avant sa déchéance vis-à-vis du genre, Trauma semble nous proposer un ersatz des Frissons de l'Angoisse, saupoudré d'un peu de slasher. Un poil trop long, de grosses fautes de goût (la relation adolescente/adulte assez malsaine, la tête coupée qui prononce un nom, le CGI avec le meurtre dans la cage d'escalier ridicule), et des meurtres (pourtant assez nombreux) trop édulcorés... tout ceci sont les principaux défauts du film. Trauma possède néanmoins un twist intéressant, (via un détail qui nous a échappé mais qui est finalement logique en connaissant le fin mot de l'histoire), une enquête assez bien rythmée et une arme de prédilection originale pour ce nouveau tueur ganté. Pas culte, mais pas à jeter: un bon giallo sympathique.

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Une réal’ calibrée, avec des plans bien choisis et aucune hésitation à proposer plusieurs (très) longs passages sans cuts ou avec des zooms abusés, dignes de tout bonne réalisation giallesque. L’enquête se laisse suivre, même si le personnage principal met du temps à vraiment s’y investir, à l’inverse de son amante. Les meurtres sont simples, mais ce sont les découvertes des cadavres qui sont parfois assez crades, en « après-coup ». La plupart des tropes typiques du genre sont présents. Le tueur est superbement iconisé, notamment grâce à sa tenue de motard, casque y compris. Le mobile est vendu d’avance, et la révélation de l’identité est sympathique même si un peu quelconque… on a vu largement mieux à ce niveau là dans d’autres giallos. Triste que le « nue » du titre soit plus mis en avant que « l’assassin » dans ce bon giallo, mais ses scènes pseudo-érotiques (et surtout inutiles) parasitent le déroulé du côté thriller… le même film, 15mn en moins, focalisé sur l’enquête et ses personnages: ça aurait été bien meilleur! Dommage.

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Malgré son aspect giallo de machination, L’œil du Labyrinthe propose une intrigue axée autour d’une enquête à propos d’un meurtre. La révélation est convaincante et donne du sens à plusieurs éléments étranges ou incohérents de l’intrigue. La scène d’introduction est dingue. La réalisation est au début du film, puis devient rapidement banale (pour du giallo). Plaisant à suivre, je recommande!

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Ce giallo, pourtant sorti très tôt, abuse sans cesse des clichés: la surenchère est omniprésente, et en adhérant au délire, on peut en rire plusieurs fois (zooms avec musique stridente dès qu’un personnage possède des lunettes de soleil semblables à celles du tueur par exemple). La réalisation fait très giallo (zooms nombreux, gros plans sur les yeux, le rasoir…), et je pense que ce film-là a beaucoup inspiré De Palma pour « Pulsions », surtout vis-à-vis des tueurs de chacun des films. Pas excellent, presque médiocre, mais drôle à voir si on le prend au second degrés lors de ses scènes too much.

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Ce giallo possède une trame digne du style « Argentesque »: un homme aveugle entend des discussions étranges, puis se met à enquêter sur un meurtre qui est encore plus étrange.
Aspect pseudo-scientifique pour expliquer un élément crucial de l’enquête, le film aime bien jouer avec les codes: arrivée brutale du tueur en vue à la 1ere personne ? Non juste le room-service. Révélation du tueur ? Non, il y a encore quelque chose qui se trame.
Un meurtre est particulièrement brutal (l’un des plus brutaux au rasoir, dépassant même Pulsions)… et la fin et l’apparition des crédits sont elles aussi brutales.
Pas exceptionnel, quelques longueurs, mais plusieurs de ses qualités justifient un visionnage pour ceux qui aiment le genre.

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Un petit giallo sympathique, mais sans grandes ambitions. La révélation, un peu prévisible mais satisfaisante est la cerise sur le gâteau d’un thriller comportant pas mal de meurtres (notamment un assez « sale » avec le tesson de bouteille, je n’en dis pas plus). Une réalisation aux petits oignons, des plans excellents. Un rythme inégal, des scènes de meurtres sympas, et un lieu original pour le climax sont à souligner malgré tout. Oubliable, mais divertissant… et il ne faut pas en attendre plus.

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Malgré un aspect très téléfilm avec peu de budget, ce giallo du fils Bava est divertissant et assez court donc bien rythmé. De nombreuses scènes de course-poursuites et de caches-caches, une révélation « attendue » mais qui, pour l’époque, devait être plus surprenante. Un giallo honnête et sans prétention, avec de nombreuses références à d’autres films du genre, notamment ceux d’Argento.

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Un giallo un poil sur-côté à mes yeux, même s’il est qualitatif. Malgré une révélation en demi-teinte, le mobile, lui, fait sens. Les meurtres ne sont pas exceptionnels dans leurs mises en scène, même si, symboliquement, sont lourds de sens et violents. La réalisation est bien ciselée, et la mort d’un des personnages est inattendue. Fort sympathique, mais pas mémorable.

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Un giallo de machination, teinté de giallo « classique » et d’horreur baroque. En effet, un complot est saupoudré de quelques meurtres par un tueur ganté, tout étant dévoilé à la fin. L’aspect baroque et gothique vient du lieu de l’action, un immense château à moitié en ruines, avec des apparitions fantomatiques « hantant » les lieux. Le personnage principal est détestable et déviant, ce qui est original, mais l’identité du tueur est prévisible. Le dernier tiers du film apporte son petit lot de retournements de situation. Le reste du film est parfois un peu lent ou inintéressant (les moments érotiques), mais une super bonne réalisation rend le tout plus digeste. Un giallo original, surtout pour sa date de sortie (1971), mais malheureusement trop superficiel dans son ensemble pour être marquant. Dommage, le film plus rythmé et angoissant, avec quelques meurtres et suspects supplémentaires et ça aurait été excellent. Mention spéciale au moment où « Evelyne sort de sa tombe », d’où le titre original, superbe iconisation du personnage.

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Second essai d'Argento dans le domaine du giallo, le métrage n'est pas prenant, le duo homme aveugle / fillette fonctionne plutôt bien (même si, après, il se "détache" rapidement), mais la révélation m'a laissé sur ma faim, que je trouve personnellement moins bonne et pertinente que pour les deux autres films de la trilogie animalière.

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Un giallo assez atypique. Mélange de film noir, de film d’enquête et de giallo de machination, le côté prenant de l’enquête compense le rythme assez lent, avec un final bizarroïde mais marquant malgré tout. À voir pour les fanas du genre !