Top God of War

Annotation :

Le jeu qui comprend ce que God of War veut être. Cory Barlog répare, corrige, et donne du sens à tout ce qui n'en avait pas. Un roster d'ennemis mieux pensé et mieux placé, des movesets représentant des philosophies martiales, un dungeon design (hidden zone, puzzle) encore plus soigné valorisant le système d'upgrades. Un titre qui pousse d'un cran l'aspect déjà épique du premier, un titre qui rend hommage aux grands noms du beat em up (Double Dragon et Final Fight pour ne pas les citer).

Avec tout ça, il ne peut être que numéro uno.

Annotation :

L'intérêt de ce titre, c'est qu'il propose non seulement de voir "back to back" comment God of War passe d'un prototype à un jeu fini, mais également une aventure consistante. Cory Barlog (game designer du second titre) a déclaré que GoW II a été pensé comme une extension de l'expérience du premier opus, que ce soit du point de vue du lore, de la mise en scène, ou du scénario. C'est la raison pour laquelle David Jaffe (designer du premier jeu) a travaillé sur la suite (du point de vue artistique je crois).

Cette compilation est vraiment très belle dans l'idée (birth of the cinematic actioner mêlée) et dans l'expérience qu'elle propose, elle est numéro 1 ex aequo avec GoW II.

Annotation :

Ready at Dawn, petit studio responsable des spin off PSP nous propose la première évolution timide depuis que GoW II a finalisé le concept. Le scénario de Cory Barlog vient faire le pont entre GoW I et II en s'appuyant sur une des deux idées de suite de David Jaffe (l'autre idée a été sélectionnée pour GoW II).

Le dungeon design est mauvais, la difficulté est honnête tout au plus, mais le jeu reste impressionnant pour de la PSP que ce soit du point de vue cinématographique ou physique. Des couilles et de l'ambition (nouvelles dynamiques de combat) dans une série qui ronflait sur ses acquis. Pour un jeu sans prétention, ça force le respect.

Annotation :

C'est d'ici que tout est parti. David Jaffe a une idée. Il a la culture artistique et cinématographique pour la réaliser, il a même des connaissances en level design. Seulement ce n'est pas suffisant pour faire un jeu vidéo. L'équipe de Santa Monica n'a juste aucune culture du combat vidéoludique comme la plupart des game designers américains.

Cela dit, il faut bien commencer quelque part, et l'ambition, ça mérite le respect. Il est numéro 4.

Annotation :

Vraiment dur de l'inclure dans un top. Ce jeu est rushé, blindé de glitch (du bug graphique au game breaker). Santa Monica était partagé entre son travail sur le mode multi et son travail sur le mode solo et ça se ressent. Ascension à des aires de v0.85.

Cela dit, cinématographiquement le jeu est vraiment réussi que ce soit dans la construction de l'intrigue ou la mise en scène. Une ambiance musicale et graphique mystérieuse et posée vient s'installer passé la fanfaronnade d'ouverture iconique de la série. Un Kratos plus nuancé qu'à l'habitude. Ascension, un titre qui fait dans la retenue; ce qui m'a particulièrement séduit.

Les IA et les ennemis ont été repensés en adéquation avec un nouveau battle system dorénavant offensif. Un GoW qui ne sous exploite pas son roster d'ennemis, les boss battle gimmicky font place à des épiques battles en quantité. Une difficulté globale revue à la baisse sans être risible pour autant. Un dungeon design assez basique du point de vue hidden zone, mais assez bien fichu concernant ses puzzles (sans être challengant pour autant). La plateforme est punitive, mais pas au point des deux premiers opus.

All in all, l'équipe de Todd Papy s'est sorti les doigts du cul, mais on a cet arrière goût de beta test.

Annotation :

Stig Assmussen reprend là où Cory Balrog s'est arrêté. Le dungeon design c'est pas son truc, et à vrai dire, le genre beat em up a excellé sans avoir à y recourir. GoW III, le titre qui veut revenir au source du BTU tout en gardant l'aspect cinématographique de la série.

The problem is, sa vision du cinéma est très grandiloquante (mais flatte notre oeil), son esthétique est vulgaire (mais flatte notre oeil), et il met une emphase racoleuse sur ce qui n'était jusqu'alors qu'un hidden easter egg (sex mini game scene).

Gameplay wise, c'est GoW 2.2b. Le peu d'innovation n'altère en rien les dynamiques de combats. Il y a plus de différences entre Final Fight (décembre 1989) et sa suite Captain Commando (septembre 1991) qu'entre GoW II (2007) et GoW III (2010).

C'est simple, du point de vue mêlée, rien ne m'a surpris. Tout fonctionne mieux, mais tout est pareil. FAIGNASSE.COM.

Annotation :

Spin off PSP sorti fin 2007. Une histoire écrite à l'arrache pour justifier deux éléments scénaristiques creux de GoW III. Narrativement, Chains of Olympus est un filler pour une série dépourvue de scénario (la GoW series, c'est un ticket de bus par épisode).

Du point de vue gameplay mêlée, c'est copié collé de GoW I (c'est à dire vide de sens, et brouillon), du point de vue dungeon design, c'est fade (là où GoW I était plutôt bon), du point de vue physique, c'est du caca (même pour de la PSP), et d'un point de vue technique et cinématographique c'est honnête (pour de la PSP).
Ice on the cake: la difficulté est inexistante/risible.

La seule chose qu'on retiendra, c'est que la power weapon est vraiment une power weapon, et qu'elle sera améliorée par Stig Assmussen dans GoW III.

Ce titre est un déchet.