Top Joe Hisaishi

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Joe Hisaishi est un génie. Et cet album, la « suite » symphonique tirée de la BO de Nausicaä est peut-être ce qu'il a fait de mieux.

The Legend Of The Wind est pour moi le sommet de la carrière d'Hisaishi. Un titre absolument bouleversant, que je ne me lasse pas d'écouter près de 15 ans après l'avoir découvert. Je préfère la version dans la BO originelle, mais pour le reste cette dernière est « défigurée » par l'instrumentation électronique trop présente.

La chose est réparée avec cet album, qui permet de profiter de cette magnifique partition dans une version quasi exclusivement symphonique. Et quand il y a des ajouts électroniques, cette fois-ci ils sont utilisés à bon escient.

Nombreux sont les titres phares dans cet album, qui reprend tous les thèmes de la BO de Nausicaä. Une BO riche et variée, avec un Hisaishi particulièrement inspiré, même s'il livrera encore beaucoup de grandes partitions par la suite.

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Les premières BO de Joe Hisaishi étaient un peu inégales, entre des morceaux magnifiques, véritables chefs-d’œuvre à eux seuls, et d'autres moins réussis, souvent avec une part de musique électronique envahissante et disgracieuse.

Écouter ces œuvres en version symphonique change du tout au tout. Au global plus courtes, Hisaishi resserre son écriture autour des passages clés, qu'il développe parfois différemment de la BO originelle. Le tout est quasi intégralement joué avec de vrais instruments d'orchestre symphonique, ce qui vient donner un supplément d'âme et de panache.

C'était le cas de la BO de Nausicaä, déjà exceptionnelle à la base et sublime en version symphonique. C'est aussi le cas de la BO du Château dans le Ciel, tout aussi ravissante avec orchestre. C'est un véritable plaisir d'écouter cette version, et une chance que Joe Hisaishi ait pu enregistrer autant de déclinaisons d'une même partition, entre les Images Albums, les BO et les versions symphoniques.

D'ailleurs, je remarque que Le Château dans le Ciel est l'un des films de Miyazaki qui me semble les plus sous-estimés, et c'est aussi vrai pour sa BO, dont j'entends peu parler. Pourtant, elle comporte des passages vraiment renversants et figure clairement parmi ce qu'Hisaishi a fait de meilleur, même s'il a livré beaucoup de BO extraordinaires.

A force d'explorer sa discographie, on ne peut que se rendre à l'évidence : Hisaishi a un immense talent de compositeur. Quelle que soit la façon dont sa musique est exécutée, elle a un charme fou. Encore une fois, donc, me voilà conquis par un album du Maestro ;-).

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Une excellente compilation des meilleurs titres de Joe Hisaishi. Une belle invitation à découvrir ou redécouvrir sa magnifique musique.

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Probablement un des meilleurs Image Albums de Joe Hisaishi, et ce pour deux raisons. Tout d'abord car la BO du Château dans le Ciel est l'une des meilleures qu'il ait crées, elle est tout simplement sublime, impossible pour moi de m'en lasser. Et deuxièmement car les mélodies sont ici suffisamment abouties pour être très belles, tout en ayant des variations significatives qui rendent très intéressante l'écoute de cet album. C'est l'occasion de découvrir sous un nouveau jour les magnifiques mélodies de la BO de ce film, et c'est passionnant.

Par contre, si la première partie de l'album comporte quasiment tous les grands titres de la BO, avec des morceaux somptueux, la deuxième partie contient des musiques avec davantage d'électronique old school assez disgracieuse, faisant un peu baisser la qualité de l'ensemble. Mais au total, il s'agit d'un bel album, qui pour moi a toute sa place dans la discographie de Joe Hisaishi, comme la majorité des autres Image Albums qu'il a produits.

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Attention, il ne s'agit pas de la BO de Mon Voisin Totoro, mais de l'Image Album du film. C'est à dire du brouillon de la BO, avec des premières versions des chansons. Ce qui est intéressant, c'est que si certaines ont été reprises telles quelles dans la version finale, notamment le tube éponyme (véritable chanson culte au Japon), certaines, à l'origine vocales, n'ont conservé que la version instrumentale.

C'est sans doute l'influence de Miyazaki, qui a voulu épurer au maximum la BO, pour n'en garder que la substantifique moelle. De même pour certaines chansons très rock, au style très occidental, pas du tout dans l'esprit du reste de la BO, qui ont été également écartées pour que celle-ci soit parfaitement harmonieuse et homogène.

Au vu du magnifique résultat, on ne peut qu'être convaincu par ces choix. Reste que cet Image Album est plaisant à écouter, en plus d'être très instructif sur la méthode de travail du binôme Miyazaki / Hisaishi.

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Un Image Album très intéressant. Les thèmes principaux du film conservent leurs caractéristiques majeures, mais ils ont un côté beaucoup plus asiatique, aussi bien au niveau de la composition que de l'instrumentation, typiques de la musique japonaise traditionnelle.

Contrairement à l'Image Album de « Mon Voisin Totoro », qui était plus rock et plus occidental, alors que la BO finale était beaucoup plus asiatique, ici c'est l'inverse. Difficile de savoir comment travaillent Hisaishi et Miyazaki, mais peut-être que sous l'influence de ce dernier, Hisaishi a fini par donner un côté plus occidental à la partition de « Princesse Mononoké ».

Et je pense que ça fonctionne mieux, ça rend le film plus universel et intemporel, même si les versions de l'Image Album sont très belles en tant que telles. Une fois de plus, il est passionnant de voir la BO des longs métrages de Miyazaki évoluer sous nos yeux, grâce à ces Images Albums.

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Encore un Image Album intéressant ! Celui-ci est assez différent de la BO finale. Quand cette dernière est quasiment intégralement instrumentale, l'Image Album comporte beaucoup de chansons chantées (5 chansons sur 10, soit la moitié de l'album !).

Comme pour « Mon Voisin Totoro », Hisaishi, et sans doute Miyazaki, ont finalement opté pour une BO principalement instrumentale. Elle a un aspect beaucoup plus cinématographique, magnifiant les images hiératiques, mystérieuses et épiques de Miyazaki. Il faut dire que les parties chantées de l'Image Album ont un côté assez envahissant, avec des harmonies dissonantes, loin du côté très apaisé et aérien de la BO finale. Je pense que leur choix a été le bon, le film gagne ainsi en prestance et en beauté.

Autre aspect notable : dans cet Image Album, les morceaux sont partagés entre deux esthétiques opposées : l'une asiatique et l'autre occidentale, les deux étant très marquées. Ainsi, certaines pistes chantées sonnent beaucoup plus asiatiques que dans la BO finale, avec du chant traditionnel qui peut déconcerter l'auditeur occidental. A contrario, certaines pistes sont très occidentales, lorgnant du côté de la pop japonaise des années 1980 à 2000.

Finalement, la BO sera dans un entre-deux, beaucoup plus instrumentale, avec le recours d'un orchestre symphonique, mais avec une composition et des instruments bénéficiant d'une inspiration orientale marquée. Ce qui donne un esprit et une âme particuliers à ce long métrage, à la croisée de l'Orient et de l'Occident, mais dont le propos central valorise avant tout la culture japonaise traditionnelle.

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Autant le dire tout de suite, le thème mélodique de cette BO est assez banal et pas vraiment réussi, sans être non plus honteux. Heureusement, il apparaît peu de fois durant le long métrage...

Mais le reste de la BO est excellent. Hisaishi transcende une fois de plus les images de Miyazaki avec sa musique, notamment pendant les passages les plus forts.

Lors du premier visionnage du Garçon et le Héron, j'avais été très déçu par la BO d'Hisaishi. Un deuxième visionnage m'a fait réviser mon jugement : il en a encore sous le pied, et livre une fois de plus une très belle partition, différente des précédentes. Chapeau.

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L'« image album » de Porco Rosso. Sorte de version de travail de la future BO pour Joe Hisaishi et Hayao Miyazaki, ce qui permet à ce dernier de travailler en écoutant la musique d'Hisaishi et de la diffuser à ses équipes.

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L'Image album de Nausicaä, c'est-à-dire un brouillon de la BO signée Hisaishi. Points négatifs : c'est principalement enregistré avec des instruments électroniques, donc ça fait cheap et parfois assez désagréable. Points positifs : on retrouve la plupart des beaux thèmes de la BO finale, avec en prime un titre qui me semble inédit, The Road to the Valley, très réussi.

Et puis surtout, c'est passionnant de voir la BO se construire ! A titre d'exemple, le thème phare de Nausicaä, celui des génériques de début et de fin, n'est pas encore tout à fait abouti, il lui manque cette partie absolument déchirante qui fait toute sa beauté, même s'il est déjà très prenant.

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Un album un peu étrange, à la fois un « Image album » et une suite symphonique, deux formats très différents dans la discographie d'Hisaishi. Le premier est souvent enregistré avec des instruments électroniques pendant que les équipes d'animateurs travaillent sur le film et est donc un brouillon de la BO, tandis que le second fait souvent suite à la BO finale et en reprend les grands thèmes, en les développants avec un orchestre symphonique.

Ici on est au milieu du gué : certes l'instrumentation est symphonique et donc grandiose, mais les mélodies sont comme inabouties et font assez impersonnelles... On ne retrouve pas (ou à peine) les thèmes de la BO du Château Ambulant. Résultat : c'est plutôt joli, mais répétitif et lassant.

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Un album intéressant, en ce qu'il offre une orchestration différente des grands succès de Joe Hisaishi, en se concentrant sur les BO qu'il a réalisées pour les films d'Hayao Miyazaki, soit à mon sens ce qu'il a fait de mieux, même si ses BO de films de Takeshi Kitano sont magnifiques.

Cet album permet de percevoir une fois de plus la richesse insondable et inépuisable de ses morceaux, dont les variations apportent encore davantage de profondeur à des titres puissants musicalement.

Par contre, le gros revers, est qu'ils ont été occidentalisés à outrance et que beaucoup des morceaux font preuve d'un lyrisme pompeux, pour ne pas dire pompier... Beaucoup de morceaux instrumentaux sont chantés par un chœur fourni... Or ces morceaux fins et subtils à l'origine, se retrouvent englués dans une emphase malvenue... et pour tout dire embarrassante !

Beaucoup des morceaux de cette compilation sont ainsi tout simplement gâchés par le côté excessivement too much de cette réinterprétation... Seuls quelques morceaux ont été sobrement réinterprétés et méritent l'écoute.

Je suis donc partagé avec cet album. Je lui mets 7/10 car les titres de base d'Hisaishi sont tout de même impressionnants de brio. Mais il s'agit clairement pour moi d'un des moins bons disques qu'il ait réalisés... Même si le tampon Deutsche Grammophon (célèbre maison de disques de musique classique) lui apportera peut-être une reconnaissance publique... dont il n'avait pas forcément besoin à mon sens...