Top Lee Fields

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De la vraie soul comme on n'en fait plus. Lee Fields est l'un des tous derniers représentants de l'âge d'or de la soul...

Il est assez incroyable qu'il soit parvenu à offrir une telle musique, se plaçant directement dans le sillage des grands maîtres, sans être pour autant un pastiche ou une pale copie. Il fait preuve d'un magnifique classicisme, sans être une caricature rétro, qui n'existerait que par des gimmicks habiles (ce qui est hélas le cas de beaucoup de ses contemporains...).

Lee Fields a une voix (une voie ?) qui lui est propre, signe de très belles chansons, et est secondé par un formidable backing band, The Expressions. Un groupe de musiciens talentueux, qui bénéficient de plusieurs tracks instrumentales, et qui ne fléchissent pas lors de ces moments où ils peuvent s'exprimer complètement.

My World est un album vraiment agréable et prenant, une très belle réussite de plus à mettre au crédit de Lee Fields, un artiste que je suis en train de redécouvrir avec beaucoup de joie.

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Encore un coup de maître pour Lee Fields and The Expressions. Après l'excellent My World, qui voyait Lee Fields enfin revenir dans le game et s'imposer définitivement comme l'un des plus brillants soulmen des 30 dernières années, ils enfoncent le clou avec Faithful Man.

Lee Fields et les artistes de sa trempe le savent, un bon disque, c'est avant tout une bonne première chanson et une bonne dernière chanson, le reste c'est presque du bonus. C'est le cas ici. La chanson Faithful Man ouvre cet album éponyme brillamment. Puis le chanteur et son groupe déroulent des titres d'une grande qualité, comme à leur habitude, entre hommages à l'âge d'or et tentatives réussies de le réactualiser, en proposant de vraies chansons, parfaitement abouties.

Puis vient la dernière piste, que l'on attendait pas aussi exceptionnelle. Walk On Thru That Door est une chanson au lyrisme total, qui met KO (de joie) l'auditeur, par sa force, son intensité et sa beauté. Une des meilleures pistes jamais enregistrées par Lee Fields et les Expressions, rien que ça. Alors ce qui semblait être un plutôt bon album, rejoint lui aussi les autres grands disques du maître de la soul contemporaine. Encore un disque terriblement attachant, et décidément, Lee Fields sera pour toujours l'un de mes soulmen favoris.

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O.M.G... La soul n'est donc pas encore tout à fait morte... et elle a un nom : Lee Fields. Le vétéran pulvérise la concurrence et tous ces petits chanteurs nu-soul bien faiblards. Doté d'une voix merveilleuse, à la fois puissante et capable de belles nuances, chantant avec toute son âme, Lee Fields impressionne complètement. Imaginez, le type a 72 ans et est capable de chanter comme un James Brown des grands soirs, lui qui a été souvent comparé à l'iconique star de la soul, non sans raisons.

J'avais sous-estimé ce chanteur, appréciant les disques que j'ai écoutés de lui, mais passant un peu à côté du phénomène. Il faut dire que je l'ai découvert à un moment où j'étais très néophyte en la matière. Depuis, après avoir exercé mon oreille, sur les classiques comme sur les disques contemporains, je puis dire que c'est une chance inouïe que d'avoir un chanteur et artiste de sa trempe encore en vie et en activité.

Voilà, c'est décidé, j'aurais dû m'y remettre depuis bien longtemps : je vais me replonger dans sa discographie. Et j'ai hâte !!

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Lee Fields nous met une belle claque dès le début, avec le titre éponyme qui ouvre cet album. Une magnifique chanson, très travaillée et puissante. Puis il déroule le reste de l'album avec sa classe et son talent habituels. The Expressions sont toujours aussi bons, variant les ambiances d'une chanson à l'autre, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Encore un pari réussi pour Lee Fields, qui enchaîne les superbes albums, alors qu'il a derrière lui une longue carrière. Il semble inusable... Respect !

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Encore un superbe album de Lee Fields et des Expressions. La chanson titre, qui introduit l'album, met tout de suite la barre très haut. Parfaitement aboutie et interprétée, elle est à l'image d'un album fidèle à la réputation du soulman et de son backing band. De la soul comme à la grande époque, qui prolonge encore un peu cette époque bénie...

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Son album précédent, Let's Get a Groove On, voyait le retour de Lee Fields en studio, après une carrière un peu erratique, due entre autres à des problèmes personnels (pas de son fait, il en a raconté la triste teneur en interview ici : https://pan-african-music.com/lee-fields-7-conseils-sacres-pour-devenir-un-parfait-soulman/).

Avec Problems, il franchit une petite marche supplémentaire, avec un son plus travaillé et plus cohérent. Par le passé, sa fougue juvénile et son énergie dévastatrice, qui faisait qu'on le comparait à rien moins que James Brown, faisait qu'il s'éparpillait un peu sur ses albums. Ici, on est dans de la rétro soul d'une grande qualité, avec une production soignée, pour des chansons d'une grande qualité, toujours aussi magistralement interprétées par Lee.

Mais on n'est pas encore dans sa grande période, qui débutera avec l'album suivant, My World, qui sera définitivement l'album de la reconnaissance publique et critique. Problems est bien ficelé, mais il n'a pas encore la force et la cohérence de ses albums suivants, qui aligneront les enregistrements de référence sur plusieurs décennies, sans que cette belle tendance ait pris fin, le dernier opus de Lee Fields étant encore une fois un superbe disque. Problems est donc un disque de transition. u=Un bon disque, mais Lee Fields fera encore mieux par la suite.

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Encore un bon album de Lee Fields et des Expressions. Mais un peu en deçà de leurs autres opus. Maintenant je comprends pourquoi je n'avais pas creusé davantage la discographie de Lee Fields à l'époque. Emma Jean est le premier album complet que j'aie écouté de lui, à sa sortie, en 2014. J'avais trouvé ça intéressant et solide, néanmoins il manquait un petit quelque chose pour me pousser à m'attacher à cet artiste. J'avais donc laissé tombé l'affaire.

Aujourd'hui, je redécouvre cet album avec plaisir, mais je trouve qu'il manque des chansons plus percutantes, tout est un peu trop uniforme, et The Expression, qui est un groupe de virtuoses, ne fait pas preuve d'autant d'inventivité que sur leurs autres disques avec Lee. Je reste donc toujours sur ma faim avec cet album, toutefois il demeure plaisant et recommandable.

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Clairement, un disque-hommage assumé au Parrain de la Soul, par celui que l'on a longtemps surnommé Little James Brown. Let’s Get a Groove On est peut-être l'album le plus "jamesbrownien" de Lee Fields. Du point de vue de l'accompagnement musical comme de la voix, on croirait en effet qu'il s'agit d'un disque sorti par le vétéran de la soul. Il y a un peu un côté pastiche...

Le point positif, c'est que c'est un disque qualitatif de funk-soul, énergique et entraînant. Le point négatif c'est qu'on est en droit de préférer l'original à la copie, toute aussi honorable soit-elle. Personnellement, je préfère les disques ultérieurs de Fields, où il trouvera sa voie, entre soul rétro, sobriété et classicisme des arrangements, transfigurés par sa voix intense et fiévreuse. Let’s Get a Groove On est donc plus une curiosité attachante qu'un disque indispensable de Lee Fields...

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Tout premier album enregistré par Lee Fields, à 29 ans, et on sent l’œuvre de jeunesse. S'il avait déjà enregistré plusieurs singles, il demeurait encore à la recherche de sa personnalité musicale, d'une signature musicale bien à lui.

Avec Let's Talk It Over, il se place directement dans le sillage de James Brown, livrant un album fort d'une grande énergie. Mais ça part un peu dans tous les sens, avec une production funk endiablée, sans qu'il y ait de véritable construction musicale de ses chansons. Le tout fait très brut, limite improvisé. Ça manque de la gravité et de la sobriété classieuse de ses albums post-années 2000, qui feront son succès.

L'album est donc davantage une curiosité qu'un must-have. Néanmoins, cela permet de voir que dès ses débuts, Lee Fields bénéficiait d'une grande aisance vocale... et d'une ardeur communicative !