Top opéras
Liste d'opéras écoutés (et parfois vus) en entier. Il n'y en pas beaucoup pour le moment...
7 albums
créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 9 joursBoris Godounov (1992)
Sortie : 1992 (France).
Album de Modest Petrovich Mussorgsky, Ruggero Raimondi, National Symphony Orchestra et Mstislav Rostropovich
Arthur Debussy a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Opéra Bastille (Paris ) - 16 juin 2018
Découvert dans la mise en scène d'Ivo van Hove. On ne va pas se mentir, cette mise en scène ne vaut pas grand chose, même si elle fait le job. Déjà elle ne ridiculise pas l’œuvre d'origine, c'est déjà ça. Heureusement que l'opéra de Moussorgski est un monumental chef-d’œuvre, absolument inoubliable.
Catone In Utica (1995)
Sortie : 12 septembre 1995 (France).
Album de Antonio Vivaldi, Claudio Scimone, Cecilia Gasdia, Margarita Zimmermann, Ernesto Palacio, Lucretia Lendi, Susanna Rigacci et Marilyn Schmiege
Arthur Debussy a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La traviata (Live) (2011)
Sortie : 11 novembre 2011 (France).
Live de Giuseppe Verdi, Maria Callas, Cesare Valletti, Giuseppe Taddei et Oliviero de Fabritiis
Arthur Debussy a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Annotation :
Opéra Bastille (Paris) - 5 février 2024
Classique parmi les classiques, La Traviata de Giuseppe Verdi est un opéra que je n'avais jamais vu ni entendu (à vrai dire je connais très peu d'opéras)... Mais tellement d'airs sont célébrissimes, que je me suis trouvé tout de suite en terrain connu. Si tous les airs ne sont pas de la même teneur, il y en a quand même un paquet qui sont géniaux, c'est un régal pour les oreilles. Et puis le livret est tout de même très réussi, qu'il s'agisse du récit ou des dialogues, adaptés de La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas fils (il y a pire comme source d'inspiration...).
Côté mise en scène, elle était l’œuvre de Simon Stone, artiste australien. Je ne le connaissais pas, mais en faisant une rapide recherche sur Internet, je découvre qu'il est aussi réalisateur de films, et en effet, j'avais entendu parler de l'un d'eux, The Dig, avec Ralph Fiennes.
Et il est vrai que sa mise en scène était très visuelle et cinématographique, avec un côté immédiat... Mais aussi très convenue, en adaptant l'histoire à notre époque contemporaine, Violetta devenant une influenceuse à la mode sur Instagram, à grands renforts d'écrans géants diffusant son visage en grand ou des échanges via SMS ou Whatsapp... C'est clairement attendu et facile... Mais bon, certaines belles trouvailles visuelles et le rajeunissement de l'intrigue m'ont plutôt convaincu, donc sans être la mise en scène du siècle, elle a plutôt servi l’œuvre de Verdi, sans trop la dénaturer. Si j'espère avoir l'occasion de revoir cet opéra avec une mise en scène plus inspirée, au moins celle-ci parlera aux jeunes (il y en avait tout de même quelques uns dans la salle...).
Don Giovanni (1982)
Sortie : 1982 (France).
Album de Wolfgang Amadeus Mozart, Lorin Maazel, Ruggero Raimondi, Kiri Te Kanawa, Choeurs de l'Opéra National de, Orchestre de l’Opéra National de Paris, Teresa Berganza et John Macurdy
Arthur Debussy a mis 8/10.
Annotation :
Vu via le film de Joseph Losey il y a très longtemps, à revoir et à réécouter
Madama Butterfly (1974)
Sortie : 1974 (France). Classical, Opera
Album de Giacomo Puccini, Mirella Freni, Luciano Pavarotti, Christa Ludwig, Robert Kerns, Wiener Philharmoniker et Herbert von Karajan
Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Opéra Bastille (Paris) - 22 octobre 2024
Quel bel opéra ! Madama Butterfly est une œuvre étonnante, à la croisée de l'Europe, de l'Asie et des États-Unis. Créé en 1904, au 20e siècle, c'est l'un des derniers grands opéras classiques italiens. Histoire tragique, j'ai été surpris par la place que prend l'humour, intervenant régulièrement dans les dialogues. Même si c'est un humour amère, désabusé. Le livret a également un aspect culturel et social, opposant l'Orient et l'Occident, deux mondes qui s'observent sans se comprendre. Madama Butterfly dépeint aussi la dure condition de la femme à l'époque, jouet des hommes dans des sociétés patriarcales...
Musicalement, la partition de Puccini est belle et moderne, avec des côtés orientalisants. Tout compte fait, il y a très peu d'airs connus. L'un des plus fameux étant toutefois Un bel dì, vedremo, absolument déchirant et magnifique... Dans l'ensemble, c'est un opéra très agréable à écouter, la musique y est souvent harmonieuse.
J'ai eu la chance de découvrir cet opéra dans la mise en scène de Robert Wilson. Je n'aime pas toujours son travail, mais là sa mise en scène est sublime. Tout en épure, rendant un bel hommage au théâtre nô japonais. Jouant sur les couleurs, avec des grands aplats, notamment un bleu profond et intense, mais aussi avec les lignes géométriques, dans une inspiration expressionniste... Robert Wilson est aussi connu pour les postures de ses comédiens, souvent figées dans des poses immobiles, cherchant l'essence de la gestuelle humaine et la perfection visuelle, pour mieux souligner les sentiments des personnages... Cette magnifique mise en scène servait particulièrement bien l’œuvre de Puccini, c'était donc idéal pour ma première rencontre avec cet opéra.
Siegfried (1985)
Sortie : 1985 (France).
Album de Richard Wagner, Berliner Philharmoniker et Herbert von Karajan
Arthur Debussy a mis 7/10.
Annotation :
Théâtre de Bâle (Suisse) - 28 septembre 2024
Je ne connais Wagner que de très loin, et c'est le premier opéra que je voyais et écoutais de lui. Pour suivre l'histoire, je m'étais renseigné un peu auparavant sur la tétralogie du Ring, Siegfried n'étant que l'un des quatre volets de ce monument musical et visuel. Bien m'en a pris, car les dialogues de cet opéra ne suffisent pas à tout comprendre, d'autant plus si on prend Siegfried isolément du reste. J'avais donc en tête les éléments principaux du récit, et j'ai pu suivre à peu près ce qui se passait.
Musicalement, j'ai été déçu. Il est difficile de tout percevoir en une fois. Mais j'avais l'impression d'une musique sans relief, un continuum musical sans début et sans fin, sans airs marquants. On connaît tous l'air de la Walkyrie (cf. Apocalypse Now pour les cinéphiles), mais ce n'est pas dans Siegfried. Ici, pas grand chose à se mettre sous la dent.
Le récit, par contre, est fascinant. C'est un mélange de contes et légendes européennes, remontant plusieurs siècles en arrière, nous plongeant dans un monde fantastique, avec des héros et des héroïnes, des nains, des dragons, des trésors, des sirènes, etc. Il est clairement évident que Tolkien s'est énormément inspiré - même s'il s'en défendait - de l'opéra de Wagner pour écrire Le Seigneur des Anneaux, tant les points communs sont innombrables. Donc le livret de cet opéra a pour lui une richesse insondable sur le fond, avec des personnages captivants.
La mise en scène de l'Allemand Benedikt von Peter était réussie. Les costumes des chanteurs et les décors, comprenant des êtres fantastiques tels que le célèbre dragon gardant farouchement son trésor, des géants ou les sirènes du Rhin, nous ont immergé instantanément dans ce récit merveilleux. Dommage que les tableaux étaient un peu répétitifs à la longue, la mise en scène était parfois un peu trop statique et manquait de variété. Mais elle reposait sur une identité visuelle forte, et ça a compensé ma déception sur le plan musical.
Reste que cet opéra est très long (5h15 comprenant environ 45 min-1h d'entracte), donc c'est éprouvant à force, quand la musique est monotone et que la mise en scène est statique... Mais dans l'ensemble c'était une expérience intéressante. J'aimerais découvrir les autres volets de la tétralogie, mais pour le moment je ne suis pas fan de Wagner....
Einstein on the Beach (1979)
Sortie : 1979 (France). Classical, Contemporary
Album de Philip Glass, Philip Glass Ensemble, Michael Riesman et Robert Wilson
Arthur Debussy a mis 5/10.
Annotation :
Grande Halle de La Villette (Paris) - 25 novembre 2023
Découvert dans la mise en scène de Susanne Kennedy et Markus Selg. Ni fan de l’œuvre de Glass ni de la présente mise en scène. Tout est assez vain, abscons, et pour tout dire sans grand intérêt. Par ci par là, quelques éléments amusants ou surprenants. Mais 3h20 pour ça, c'était pas loin d'être un supplice... Heureusement qu'on pouvait déambuler sur scène, ça permettait de passer le temps. Ah oui, sinon il y avait des (vraies) chèvres.