Top Terry Callier

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Wow. Un chef-d’œuvre, rien que ça. Soul + chanteur habité + lyrisme + arrangements orchestraux = tout ce que j'aime. Un magnifique disque de soul, qui vaut avant tout pour son chanteur (mais pas que). C'est drôle, dès les premières notes du premier morceau, je me suis dit que Terry Callier avait une façon de chanter à la Nick Drake. Et j'ai appris entre temps que Callier avait commencé par faire du folk, ceci explique sans doute cela. En tout cas, cet album tient en haleine l'auditeur du début à la fin. Callier chante avec ses tripes et la musicalité, et même le lyrisme dévastateur de l'ensemble font de cet album un sommet du genre. Un disque incontournable, à écouter impérativement.

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Et voilà. Un autre grand disque pour Terry Callier. Un peu moins abouti et prenant tout du long que son opus phare What color is Love, Occasional Rain comporte son lot de chansons imparables. Avec énormément de talent, Callier mixe plein de genres : jazz, soul, blues, folk... Ce mélange lui a été fatal : s'il a bénéficié d'une reconnaissance critique, le public ne l'a pas suivi. Dommage, car sa musique n'a rien d'aride ou de démesurément expérimentale. Elle est juste belle, originale et audacieuse. Sans doute trop pour le public de l'époque...

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Un album bluffant. Rien qu'avec sa voix (ou presque), Terry Callier nous captive. Quand on commence avec la magistrale chanson 900 Miles, chantée avec les tripes, impossible de décrocher.

Les débuts de Terry Callier ne laissent pas encore tout à fait imaginer ce que sera la suite de sa carrière (si l'on peut utiliser ce terme pour qualifier son parcours quelque peu chaotique). Avec cet album aux sonorités folk, difficile d'anticiper que Callier réalisera des albums plus soul avec de riches arrangements par la suite.

Mais dès ce premier album, on perçoit toute l'originalité de la démarche de Callier : se réapproprier le folk et le mêler à ses influences blues et soul. Son jeu de guitare et sa voix s'épanouiront encore davantage par la suite, et l'absence d'autres instruments rendent ce disque peut-être un peu aride, néanmoins on est captivé par Callier, qui nous fait penser, pêle mêle, à Nick Drake, Arthur Lee de Love ou même les Doors, avec ce folk aux relents de psychédélisme.

Un vrai bon album, mais Callier en réalisera des encore meilleurs au début des années 70.

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Magnifique album de Terry Callier, gorgé d'émotion. Après sa résurrection avec TimePeace, son premier album en près de 20 ans, Callier enfonce le clou avec LifeTime, une pure merveille. Il va falloir que je réécoute TimePeace :-). Tant de talent, après une si longue traversée du désert, c'est incroyable et très touchant. Respect absolu pour Callier, soulman d'exception honteusement méconnu.

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Le grand retour de Terry Callier, après un parcours chaotique et une longue traversée du désert de près de 20 ans. Et le moins que le puisse dire, c'est qu'en 1998 il était toujours en pleine possession de ses moyens : composition, voix, instrumentation... Tout y est. Il manque tout de même le surcroît de qualité et de parachèvement de ses deux plus grands disques (à mon sens), que sont What Colour Is Love et Occasional Rain. Mais ça reste un très bon album, qui démontre que Terry Callier n'était pas juste un feu de paille, mais un artiste doué qui n'a jamais eu un succès à la hauteur de son talent, hélas...

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Un album live intimiste et chaleureux, on l'on retrouve un Terry Callier en forme. L'interprétation de ses titres phares est plus jazzy que sur les albums d'origine, où l'orchestration était particulièrement riche, ce qui les rend forcément moins impressionnants. Mais Terry compense par la générosité avec laquelle il chante et l'on sent le public particulièrement réceptif et enjoué face à lui. Mine de rien, ça en fait un disque attachant, à l'image de Terry. Il mérite donc de figurer en bonne place dans sa discographie.

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Troisième volet de la trilogie d'albums majeurs signés Terry Callier, enregistrés à la suite, après l'excellent Occasional Rain et son chef-d’œuvre What Colour Is Love. I Just Can't Help Myself souffre un peu de la comparaison. D'autant que le style de Callier évolue : il nous propose 8 longues pistes qui ressemblent plus à des divagations « free jazz vocal » (oui, ça fait bizarre dit comme ça) qu'au mélange de soul et de folk qui a fait le succès de ses 2 précédents opus. Ça reste de la musique de bonne qualité, mais ça n'a pas la force ni l'efficacité de What Colour Is Love, un album avec des pistes parfois lancinantes mais qui prend aux tripes du début à la fin. Ici, Terry Callier se perd un peu... même si ça reste plus qu'honorable.

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Terry Callier continue hors de sa zone d'excellence, avec un second album orienté vers la disco et le funk et une production un peu trop présente à mon goût. Pour autant, je trouve cet opus meilleur que le précédent, mieux maîtrisé, avec des chansons plus subtiles. Je ne suis pas mécontent de retrouver deux titres d'Occasional Rain, un de ses albums phares, même si je préfère leurs versions originales, plus émouvantes. En tout cas, cet album reste plaisant et montre combien Terry Callier était un grand artiste. Même ses albums les moins bons sont très qualitatifs.

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Encore un très bel album pour Terry Callier ! C'est peut-être son album le plus jazz, il nous offre ainsi une sorte de jazz-soul particulièrement appréciable. Une musique élégante, subtile, apaisante et pleine d'âme. Toujours un plaisir que d'écouter ce grand artiste.

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Encore un bon album pour Terry Callier. Néanmoins, je le trouve moins réussi que les deux précédents, ceux de sa renaissance. Je trouve l'album trop long, il aurait pu être élagué de 3 ou 4 chansons.

De plus, je ne suis pas hyper fan de la production électro / acid jazz de certains morceaux. C'est la première fois que Terry s'ouvre à ce type de musique, et je trouve que ça n'apporte pas grand chose... Au contraire ça lui fait perdre en spontanéité, avec une production qui semble « plaquée » artificiellement sur ses chansons, comme la production disco de ses 2 albums de la fin des années 70.

Malgré tout, ça reste plaisant à écouter, comme tout album de Terry Callier, artiste très doué, même à la fin de sa carrière.

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Un plutôt bon album en soi, mais un des plus faibles de la carrière de Terry Callier. Il cède ici à une sorte de disco-funk qui peine à rendre grâce à ses talents de songwriter et d'interprète.

Un des gros problèmes de cet album est la production très envahissante de Richard Evans, qui relègue la voix pourtant exceptionnelle de Callier au second plan, comme un « simple » instrument parmi les autres... C'est parfois indigeste (ou en tout cas à la limite), mais ça reste un disque tout à fait honorable.

Le comble, c'est que cette production « commerciale » n'a pas réussi à faire décoller la carrière de Callier. Et c'est peu dire que je préfère sa période à son sommet artistique du début des années 70, ou encore son retour dans les années 90-2000.

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Un ultime album où l'on retrouve Terry Callier en petite forme, vampirisé par la production de Robert Del Naja, membre de Massive Attack. En effet, cette fois voici un album qui sonne électro, trip hop et même hip hop.

Ce n'est pas la première fois que la voix et le talent de Callier se font submerger par une production trop présente. Il y a d'abord eu Fire on Ice en 1978, en pleine ère disco, avec dans une moindre mesure l'album suivant, Turn You to Love. Puis Speak Your Peace en 2002, cette fois sous étendard acid jazz.

On croyait Callier débarrassé de tout superflu avec Lookin' Out, un album qui sonnait presque comme un retour aux sources. Malheureusement, sa discographie s'achève avec ce disque un peu bancal, où l'on entend même Callier s'essayer à une sorte de hip hop.

Malgré tout, le bonhomme reste suffisamment talentueux pour nous offrir des chansons un minimum intéressantes. Il perd en spontanéité et en émotion du fait du formatage de la production et de l'instrumentation. Mais quelque chose passe quand même à travers.

Pour un dernier album, ce n'est pas si mal, et l'on peut dire que Terry Callier était vraiment un grand artiste soul, l'un des meilleurs... et l'un des plus méconnus, hélas.