Tour d'ivoire (2022)

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(02/01) Ouvrage très synthétique sur les principes fondamentaux de l'apprentissage de la lecture avec recommandations pour les professeurs.

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(08/01)
Toujours un plaisir de se faire un "petit" Alexandre Dumas. Personnellement je pensais que la partie prison/évasion serait beaucoup plus développée. Le milieu de l'histoire est un peu long avec des passages moins utiles (sans doute est-ce dû à la publication en feuilleton de l'époque) d'où un 9/10 et pas un 10/10.

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(16/01)
« Peut-être comptiez-vous que, pour que mon témoignage soit pris au sérieux, j’allais moi aussi vous montrer les croquants de ma jeunesse ployant sous le faix de la ramée, en serrant les poings et reniflant tristement leur, morve au fond de leur cheminée enfumée ? Eh bien, camarades, vous en serez frustrés, je ne vous le montrerai pas car je ne l’ai jamais vu moi-même. Aucun de mes ancêtres, et Dieu sait si j’en avais autour de moi vous le savez, ne m’a jamais parlé de cela. Certes tous ces gens grattaient la terre, le bois, le fer avec des outils qui semblent bien lourds et bien rudes aux mains des informaticiens et des psychosociologues d’aujourd’hui. Ils mangeaient du lard salé, veillaient à la lueur d’un misérable feu de bûches, chaussaient de vulgaires sabots de bois bourrés de paille, le plus souvent sans chaussettes, mais puis-je gentiment vous affirmer que manier l’outil est une joie, que le sabot est la meilleure, la plus saine et la plus pratique des chaussures, que le pied nu y est plus à l’aise que dans une chaussure fermée, que la sieste du médio dans la paille de la grange vaut largement la sirène de la reprise du service de l’usine modèle et que la veillée au fond de la cheminée fut un des grands moments de ma vie. Et que tout ça réuni, que j’ai connu, constitue un mode de vie que l’ilote des grands ateliers, des usines et des bureaux modernes a bien raison de nous envier maintenant. »

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21/01 Ouvrage entièrement rédigé à la deuxième personne du singulier ce qui devient un peu fatigant à la longue.
Pour le fond, il y a pas mal de vérités sur les bourgeois (exprimées par un bourgeois des plateaux de télé) et quelques bonnes pistes. On retrouve aussi des grandes naïvetés de gauchistes et un manque d'analyse sérieuse de la lutte des classes (ce n'est finalement que du blabla sans démonstration ni proposition).

J'ai bien aimé la description du rapport à la culture de la nouvelle bourgeoisie qui aime les oeuvres pour ce qu'elles la légitiment (cf plus bas) :

"Te feras-tu croire que tu aimes Vanessa Paradis pour les dix films médiocres et la poignée d’albums dispensables qu’elle a livrés en trente ans ? Sa valeur n’est pas là. Elle est dans elle-même, dans l’idéale bourgeoise contemporaine qu’elle compose, dans ce cool-chic rehaussé d’une touche américaine par son long compagnonnage avec une grosse cote du marché du beau. Ses 156 couvertures de magazines féminins ne reflètent pas mais fabriquent sa notoriété. Elle aussi est connue pour être célèbre, selon l’expression consacrée. Vanessa est une Nabilla. Ce qui la sépare des tatoués des Anges de la téléréalité, ce n’est pas ses chansons, c’est leurs tatouages. Vanessa est tatouée sans doute aussi mais pas au même endroit, et pas du même motif.

Les stars de la téléréalité te déplaisent, non parce qu’elles sont sans œuvres, mais parce qu’elles sont sans classe.

En Benjamin (Biolay), en Vanessa, c’est la personne que tu prises. Et à travers elles, toi-même. En les valorisant, c’est toi que tu valorises. C’est toi les aimant, c’est toi attestant ton goût en reconnaissant le leur. Les productions sont secondaires. Les producteurs sont invisibles."

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(26/01)
Premier Giono lu. Très agréablement surpris. Giono a vraiment un style à lui dans ce roman en tout cas. Le roman est métaphysique, ne décrit pas très bien les personnages, est assez flou volontairement mais amène une belle réflexion sur la place de l'individu dans l'existence.

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(29/01)
Roman de Vincenot toujours sur la thématique du progrès technique contre l'artisanat ancestral.
Livre assez plaisant sans plus. On suit un ex forgeron devenu conducteur de locomotive face à un Don Quichotte qui attaque les trains qui selon lui défigurent le paysage et l'Homme avec sur fond d'amourettes entre le conducteur et deux donzelles.
Le personnage du cousin germain du conducteur sui est un prêtre à tendance communiste est super (j'aurais bien vu Ward Bond le jouer dans un Ford).

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(02/02)
Livre sur l'organisation de son temps pour travailler avec des bons conseils (Hein ? Quoi ? Moi un procrastinateur) même si certains points sur la volonté son bidon.

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(13/03) Globalement assez répétitif.