Tout est bon dans le japon

Annotation :

La vérité sort de la bouche de l'enfant.

Toute la première partie est sublime dans ses mouvements de caméras. Quand elle suit le bucheron dans la forêt avant la "découverte" entre les arbres, entrecoupé de plans fixes où la nature brille sur la pellicule et à travers les sons. Toute l'histoire n'est que vérité subjective où chaque protagoniste raconte une vérité qui le sublime. A travers ce tribunal c'est l'humanité elle même qui est jugée. Et malgré tout la fin reste porteuse d'espoir.

8,1

Annotation :

I have a Dream.

Si toutes les mni histoires ne se valent pas dans leur développement, la beauté des plans laissent pantois.

7,4

Annotation :

Fais tourner la b..la vidéo, man.

Ring c'est une course contre la montre dont l'issue semble inéluctable. Ring c'est une tension face à l'inexplicable, jusqu'à cette scène finale marquante.
7

Annotation :

Symbol de la folie japonaise.

Pas aimé le côté mexicain, trop ridicule pour moi. Mais le côté huit clos aurait pu me plaire s'il était pas aussi grotesque. Le côté mystère m'avait tellement tenté. Y a quelques idées sympathique mais je trouve que sur le format long il tient pas la route. L'absurde ne se résume pas à des pets foireux.

4,6

Annotation :

Une colocation de barjots.

Ce film c'est 4/5 colocataires et leurs secrets inavouables, leurs vies privées miséreuses, et ce salon de paix et d'harmonie où chacun accepte les autres tels qu'ils sont.
Très lent mais pourtant juste, avec cette utilisation parcimonieuse mais judicieuse de la musique.

7,2

Annotation :

2 minutes pour convaincre.

Le film part d'un pitch simple, par contre pour réaliser le film, ça a du être tellement compliqué. Et le pire c'est qu'il tient la route jusqu'au bout, même si ça fait parfois amateur, mais c'est difficile de leur en vouloir.

7,1

Annotation :

On dit pas merci pour la vague qui la suivit.

Une bonne adaptation de manga même si évidemment beaucoup de choses sont pas assez développés, ce qui donne cette impression de fourre tout vu qu'on n'a pas le temps de développer les personnages et leur relation. Malgré tout le film reste bon, la plupart des bonnes scènes du manga fonctionnent aussi en film. On ressent toujours ce brulôt à l'attention de cette jeunesse désabusée.

7,2

Annotation :

Aussi bien que le manga. Qui est mauvais.

L'art de vouloir faire une suite pour capitaliser sur le premier sans atteindre son niveau. Le film commence mal, à un développement vide et une histoire ridicule. Beau nanar. Fais aussi mal que le manga, au moins c'est cohérent ici.

0,5

Annotation :

Ce qui nous lie.

Le début est surprenant à bien des égards, avant de partir dans un développement de ces liens discontinus qui nous relient aux autres. Il est dommage de ne pas avoir approfondis tous ces liens avec certains personnages trop peu exploité.

6,6

Annotation :

Tant qu'il a de l'amour y a de l'espoir.

Je suis pas sûr d'avoir aimer l'aimer (oui c'est bizarre, comme les personnages de ce film t'façon).
Y a des moments de grâces (dès qu'il y a de la musique, histoire de bien accentuer ces scènes) entouré de moments du quotidien grisatres.
Shuri est hypnotisante. Très touchante dans ses moments de folie, sublime dans ses moments de bonheurs courts. M'a donné envie de me faire sa filmo.
Si vous avez eu des périodes de depression, le film va vous parler.
Le personnage d'Ando par contre est un peu étrange dans ses actions, seul perso que j'ai trouvé un peu à côté malgré son utilité pour les besoins du scénario.

7,6

Annotation :

Troublant.

Un film qui traite de la pédophilie sans condamner tu peux être sûr que ça va faire jaser. Pourtant le film parle de pleins de thèmes différents. Le regard des autres, le jugement qui en découle, les traumatismes d'enfances et leur conséquence sur l'adulte, la solitude, la place de la femme dans la société japonaise etc.. Le film essaie d'apporter des nuances sur un trouble qui n'est pas sociologiquement acceptable, d'où une dissonance cognitive assez marqué en voyant le film. Pourtant la qualité des acteurs, de l'image, de l'intrigue même devrait pouvoir faire passer outre ce sentiment de gêne, de malaise palpable. J'ai beaucoup aimé le montage aussi avec ses nombreux parallèles entre les moments du passé et le présent.

Annotation :

Le coup de foudre et après?

Une romance bouffée par le temps, entre une fille qui veut continuer à rêver et un homme devenu trop terre à terre par la force des choses. Aucun des deux n'est en tort, juste les points de vue qui divergent, je trouve qu'en ce sens le film est bon, loin de rejeter la faute sur l'un des personnages. Tout dépend du point de vue de chacun. Beau film.

7,4

Annotation :

Fruit de la passion.

Premier film un poil trop scolaire, avec parfois un manque de cohérence et de logique. Mais il porte déja le sceau du real, avec ces scènes qui rend le banal beau, ces problèmes de communication, ces non dits, ces questionnements sur l'amour. Thèmes qu'il approndira bien plus avec une meilleure mise en scène par la suite(même si y a quand même la superbe scène au petit matin). Bon premier jet.

6,6

Annotation :

What is love.

Ryusuke Hamaguchi il est fort quand même. Ses personnages sont toujours consistants et imparfaits donc humains et vrais. Il arrive toujours à me captiver avec sa mise en scène d'une beauté simple. Il a quelques longueurs; le coup de foudre je l'ai trouvé un peu étrange dans sa conception mais je comprend l'idée. Mais sinon le reste j'ai eu envie de le revoir aussitôt finis.

8,2

Annotation :

Communiquer.

Un film sincère et touchant, une relation qui prend son temps, des personnages intéressants, des scènes très bavardes mais avec aucun mot en trop, ces scènes de huit clos en voiture avec ses dialogues passionants. Le film est un poil trop long si on veut être tatillon. Perso les films de 2h ça a souvent tendance à me faire ronfler. Pas ici.

8,5

Annotation :

L'eden hasard.

3 histoires. Une première histoire classique Ryusuke, rappelant un peu Asako. Une deuxième histoire capable d'instaurer un malaise palpable et un profond désir verbale intéressant. Une dernière plus surprenante. Etonnamment j'ai préféré la première, alors que je trouve la dernière plus réussis. J'aime peut être trop mon confort. Je devrais essayé des choses au hasard.

7,4

Annotation :

S'affirmer dans un monde zombifié.

Y a pas grand chose, c'est parfois un peu ridicule, y a des petites blagues qui passent bien, visuellement ok, pas vraiment de réponses à certains éléments. Pas le film de l'année, mais ça reste un divertissement convenable.

5,5

Annotation :

La mort comme cri du coeur.

Faut savoir que j'ai pas de mémoire. Pourtant plus de 10 ans après avoir vu ce film, 2 scènes m'ont marqué à vie. Cette scène d'introduction, et ce talon de taré.

6,4

Annotation :

Le hazard fait parfois bien les choses.

Film brut dans sa réal, Hazard c'est un mec qui décide de tout plaquer pour goûter à la vie dans ses extrêmes. C'est grandir intérieurement, grâce à des expériences marquantes et des rencontres importantes. Hazard, c'est tout plaquer pour se trouver.
Bon Hazard c'est aussi des passants qui regardent vers la caméra, ce qui donne d'un côté un film brut de l'autre un cassage de mur qui peut faire sortir du film. C'est aussi une voiture de flic qui passe sans entendre les coups de feu qui surviennent 5 secondes après. C'est enfin une image parfois très rudimentaire. Pourtant ses défauts ne brise pas l'immersion chez moi.

7,4

Annotation :

être ou ne pas être

note à moi même: revoir ce film dans le mood adéquat.
J'ai pas l'impression d'avoir aimé ce film. Long chiant rébarbatif. Image terne, real banale. Pourtant il m'a parlé. Un peu trop. Parce que la forme m'a déplu mais le fond m'a marqué. Chacun des thèmes traités à fait echo en moi. C'est dérangeant.
8,3

Annotation :

L'histoire d'une folle racontée par un fou.

Dérangeant comme film. Le début est malsain, puis on se perd dans ce dédale de folie. Quand arrive la révélation, t'es pas surpris vu que ça fait longtemps que tu t'es perdu. Et pourtant dans ses images il arrive à marquer.

6,8

Annotation :

Trop capilotracté.

Un film bizarre et parfois un peu ridicule alors que j'ai rien généralement contre le côté décalé quand c'est bien fait.
6,2

Annotation :

Ode à la perversité.

Ah la la ce film, 4h de petites culottes et de perversité pour arriver à déchiffrer ce qu'est l'Amour. Ces acteurs inoubliables. Cette musique omniprésente.

9,3

Annotation :

Queue de poisson.

Une famille dysfonctionnelle, une manipulation tordue, une figure patriarcale qui a du mal à s'affirmer, une jeunesse toujours désabusée. Pas de doute, on est bien chez Sion Sono. Une descente aux enfers efficace.

6,6

Annotation :

Si tes parents sont des merdes, ça ne veut pas dire que toi tu l'es.

Toujours cette jeunesse paumée, qui ici trouve sa muse à travers la pétillante Fumi Nikaido. Comment se forger un avenir quand le présent est si pessimiste et le passé si pesant.

7;6

Annotation :

Quand une frustrée finit par se libérer.

C'est l'histoire d'une femme au foyer naive marié à un homme réglé comme une horloge mais toujours absent (les traits d'un psycho nojoke). Elle finit par s'épanouir mais à quel prix. Le film est sympa même si les 30min qu'on nous a volé n'aurait pas été de trop.

6,7

Annotation :

Radioactif pathos inactif.

Film intéressant dans le fond mais pas forcément réussis sur la forme.
Tant qu'il y a de la vie y a de l'espoir, malgré la parano ambiante.

6,5

Annotation :

Poupée russe..euh japonaise.

Les 30 dernières minutes sont orgasmiques. Ce film dans le film, c'est une ode au cinéma.
C'est un shoot de dopamine, une folie viscérale. Complètement fou.

9,2

Annotation :

Comédie musicale battle rap.

Bon déja j'aime pas les comédies musicales, donc ça partait mal. Mais j'adore le hip hop. Donc ça s'équilibre. Et le film commençait extrêmement bien. Bonne musique, bon plan séquence, bonne atmosphère, tout pour me plaire. La suite est décevante à mon goût. Musicalement, déja, les morceaux sont inégaux. L'histoire, ensuite, est peu intéressante. Les personnages, enfin, sont osef tier. Dommage.

5,2

Annotation :

Le vent se lève il faut tenter de v.. ah non.

Parfois aussi mal filmé qu'un film de serie Z, remplis d'humour noir débilos. Cette scène d'introduction, comme celle de Suicide Club, va marqué à vie. Un film qui met du temps à se découvrir, avec un chemin sinueux, difficilement compréhensible à première vue et jonchée de petites culottes digne de Love Exposure.

7,1