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Troubadours

des listes de haïkaïs, sur les rimeurs américains ou la poésie islamique mais aucune sur les troubadours ??§/:@##???

Liste de

14 livres

créée il y a 2 mois · modifiée il y a 2 mois
Le Néant et la Joie

Le Néant et la Joie

Poésie

livre de Katy Bernard et Guillaume d'Aquitaine

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

1071 - 1126, Aquitaine

Vida :

"Le comte de Poitiers était un des hommes les plus courtois du monde et l’un des plus grands trompeurs de dames; aux armes, bon chevalier ; peu avare de ses manœuvres de séduction ; et il savait bien composer des poèmes et les chanter. Et il alla longtemps de par le monde pour tromper les dames. Et il eut un fils qui prit pour femme la duchesse de Normandie, dont il eut une fille qui devint l’épouse du roi Henri d’Angleterre, mère du Jeune Roi, de Monseigneur Richard et du comte Geoffroy de Bretagne."

Oeuvre poétique

Oeuvre poétique (1137)

Sortie : mars 2009 (France). Poésie

livre de Cercamon

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Actif première moitié XIIe, Gascogne

Vida :

"Cercamon fut un jongleur de Gascogne ; il composa des vers et des pastourelles à la manière ancienne et chercha le monde entier là où il pourrait aller et pour ça se fit appeler Cercamon."

Poésie des troubadours
7.4

Poésie des troubadours (2009)

Sortie : 24 septembre 2009. Poésie

livre de Henri Gougaud

Annotation :

Marcabru : 1110-1150, Gascogne

Vida :

"Marcabru fut jeté à la porte de chez un riche homme, et on ne sut jamais qui il était ni d'où il était venu. Et Aldric del Vilar le fit élever. Après il fut si longtemps avec un troubadour qui avait nom Cercamon qu'il commença à trouver. Et à ce temps-là, il avait nom Panperdut [Pain Perdu] ; mais dorénavant il s'appela Marcabru. Et à cette époque on ne parlait pas de « chanson », mais tout ce qu'on chantait était « vers ».
Et Marcabru fut très renommé et écouté à travers le monde, et redouté à cause de sa langue ; car il fut si médisant que, finalement, il fut ruiné par les châtelains de Guyenne, dont il avait dit beaucoup de mal."

Chansons pour un amour lointain
8.4

Chansons pour un amour lointain

Sortie : 1 mai 2011 (France). Essai

livre de Jaufré Rudel

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Début XIIe - deuxième croisade, Gironde

Vida :

"Jaufré Rudel de Blaye fut un homme très noble, prince de Blaye. Il s’éprit de la comtesse de Tripoli,sans la voir, pour le bien qu’il entendit dire d’elle aux pèlerins qui venaient d’Antioche, et il fit à son sujet de nombreux « vers », avec de bonnes mélodies, de pauvres mots. Et par volonté de la voir, il se croisa et se mit en mer. Il tomba malade dans la nef et fut conduit à Tripoli, en une auberge, comme mort. On le fit savoir à la comtesse ; et elle vint à lui, jusqu’à son lit, et le prit entre ses bras. Il sut que c’était la comtesse et sur-le-champ il recouvra l’ouïe et l’odorat ; et il loua Dieu de lui avoir maintenu la vie jusqu’à ce qu’il l’eût vue. Et c’est ainsi qu’il mourut entre ses bras. Elle le fit ensevelir dans la maison du Temple, à grand honneur. Puis elle se fit nonne ce jour même, pour la douleur qu’elle eut de sa mort."

Fou d'amour, chansons de Bernard de Ventadour

Fou d'amour, chansons de Bernard de Ventadour (1150)

Chansons de Bernard de Ventadour

Sortie : 2016 (France). Poésie

livre de Bernard de Ventadour

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

1125 - 1200, Limousin

Vida :

"Bernard de Ventadour était du Limousin, d'un château de Ventadour, de basse extraction, fils d'un serviteur et d'une boulangère (…) Mais de qui qu'il fût fils (sic !), Dieu lui donna belle apparence et charme et noble cœur qui fut à l'origine de la noblesse, et intelligence et savoir, courtoisie et beau parler; il avait la subtilité et l'art de trouver de bonnes paroles et des airs pleins de gaité. Et le vicomte de Ventadour, son seigneur, enchanté de sa personne, de ses compositions et de ses chansons, lui fit grand honneur. Et le vicomte de Ventadour avait une femme belle, joyeuse, jeune et gracieuse; elle fut charmée par Bernard et ses chansons, et ils tombèrent amoureux l'un de l'autre, si bien qu'il composa ses chansons et ses vers sur elle, sur l'amour qu'il sentait pour elle, et sur les mérites de la dame. (…) Longtemps durèrent leurs amours avant que le vicomte son mari, ne s'en aperçût. Et quand il s'en fut aperçu, il fut triste et peiné. Et il causa à la vicomtesse, son épouse, une profonde tristesse et une grande douleur; et il fit donner congé à Bernard de Ventadour pour qu'il s'exilât de son domaine.
Il en sortit et s'en alla en Normandie, auprès de la duchesse qui était alors maîtresse des Normands. (…) Et comme il était tombé amoureux de la femme de son seigneur; ainsi s'éprit-il de la duchesse, et celle-ci s'éprit de lui. Long-temps, il eut d'elle grande joie et grand bonheur, jusqu'au jour où elle prit pour mari le roi Henri d'Angleterre qui l'emmena au-delà du bras de mer d'Angleterre, si bien qu'il ne la vit plus ni n'en eut plus aucun message.
Et il partit de Normandie et s'en alla chez le bon comte Raymond de Toulouse; il demeura dans sa cour jusqu'à la mort du comte. Et après la mort du comte, Bernard abandonna le monde, la composition, le chant et les plaisirs du siècle, et entra dans l'ordre de Dalon, et là il finit ses jours."

Haut et fort

Haut et fort

Édition bilingue

Anthologie, Poésie

livre de Bertran de Born

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mi-XIIe - début XIIIe, Périgord

Vidas :

"Bertran de Born fut un châtelain de l’évêché de Périgueux ; il était seigneur d’un château appelé Hautefort. Il vécut dans une guerre continuelle avec tous ses voisins : le comte de Périgueux, le vicomte de Limoges, son frère Constantin et Richard, aussi longtemps que celui-ci fut comte de Poitiers. C’était un bon chevalier, un bon guerrier, il savait bien pratiquer le service d’amour, c’était un bon troubadour, instruit et disert, et il sut aussi bien faire le mal que le bien. Il se rendait maître, aussi souvent qu’il le désirait, du roi Henri d’Angleterre et de son fils. Mais il voulait toujours que la guerre régnât entre le père et le fils, et entre les frères, l’un contre l’autre ; et il voulut toujours que le roi de France et le roi d’Angleterre se fissent la guerre. S’ils concluaient une paix ou une trêve, il ne cessait de se donner du mal, de faire tous ses efforts, pour rompre la paix, avec ses sirventés, et il montrait comment la paix couvrait de honte chacun d’eux."

"Il vécut longuement dans le siècle, puis il entra dans l’ordre de Cîteaux."

Les braves heures du Moine de Montaudon

Les braves heures du Moine de Montaudon

livre de Monge de Montaudon

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

Mi-XIIe - début XIIIe, Auvergne

Vida :

"Le Moine de Montaudon fut d'Alvernhe, d'un château qui a nom Vic et se trouve près d'Orlhac. Il était gentil homme et fut fait moine de l'abbaye d'Aurillac.
Et l'abbé lui donna le prieuré de Montaudon. Et là, il se plaisait à faire le bien de la maison. Demeurant dans son couvent, il faisait des couplets et des sirventes sur les sujets qui couraient dans la contrée. Les chevaliers et les barons le tirèrent du couvent et lui firent les grands honneurs et lui donnèrent tout ce qui lui fit plaisir ou qu'il leur demanda; et lui-même portait tout à Montaudon, à son prieuré. Il accrut et améliora beaucoup son église, car il continuait à porter les habits de moine. Puis il s'en retourna à Aurillac, auprès de son abbé, lui montrant l'amélioration qu'il avait faite au prieuré de Montaudon; et il le pria de lui accorder la grâce de se ranger à la volonté du roi Alfons d'Aragon, et l'abbé la lui donna. Et le roi lui commanda de manger de la viande, de courtiser les dames, de chanter, et de trouver; et il en fit ainsi. Et il fut fait seigneur du Puy-Sainte-Marie avec le privilège de donner l'épervier. Longtemps il eut la seigneurie de la cour du Puy, jusqu'à ce que la cour disparût.
Et puis il s'en alla en Espagne et il lui fut fait grand honneur par tous les rois et tous les barons. Et il alla dans un prieuré en Espagne, du nom de Villefranche-de-Confolens qui dépend de l'abbaye d'Aurillac. Et l'abbé le lui donna. Et il l'enrichit et l'améliora ; et là il mourut et finit ses jours."

La Dame-Graal

La Dame-Graal

Chansons de Rigaud de Barbezieux

livre de Rigaud de Barbezieux

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

Mi-XIIe, Saintonge

Vida :

"Il se délectait beaucoup à faire dans ses chansons des comparaisons avec des bêtes et des oiseaux et des hommes, et avec le soleil et les étoiles, pour dire plus de nouvelles choses qu'un autre n'eût dites."

Fin'amor et folie du verbe

Fin'amor et folie du verbe

Sortie : 5 juin 2012 (France). Essai

livre de Daniel Arnaut

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mi-XIIe, Périgord

Vida :

"Arnaut Daniel était de la contrée d’où était originaire Arnaut de Mareuil, de l’évêché de Périgord, d’un château qui a pour nom Ribérac, et c’était un gentil homme. Et il apprit bien les lettres et se fit jongleur, et se délectait à composer en rimes difficiles, car ses chansons ne sont pas faciles à comprendre ni à apprendre. Et il aima une grande dame de Gascogne, épouse du seigneur Guilhem de Bouvila, mais on ne crut pas qu’elle lui fît plaisir en droit d’amour, parce qu’il dit :

Je suis Arnaut qui ramasse le vent
Et chasse le lièvre avec un bœuf
Et nage à contre courant."

Le loup amoureux

Le loup amoureux

livre de Pèire Vidal

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Annotation :

Actif fin XIIe-début XIIIe, Languedoc

Vida :

"Peire Vidal fut de Toulouse, fils d'un pelletier. Et chantait mieux qu'homme au monde. Et fut des hommes les plus fous qui jamais furent, car croyait que tout était vrai, ce qui lui plaisait et ce qu'il voulait. Et plus aisément lui venait de trouver que nul homme au monde, et fit les plus riches sons, et dit les plus grandes folies d'armes et d'amour, et de mal dire d'autrui. Et fut vrai qu'un chevalier de Saint Gilles lui tailla la langue, parce qu'il avait donné à entendre qu'il était l'amant de sa femme. Et Uc des Baux le fit guérir et soigner.
Et quand fut guéri, il s'en alla outre-mer. De là, il emmena une grecque, qui lui fut donnée pour femme à Chypre. Lui fut donné à entendre qu'elle était nièce de l'empereur de Constantinople, ce pourquoi il devait légitimement avoir l'empire. Donc il mit tout ce qu'il put gagner pour construire des navires, croyant qu'il irait conquérir l'empire. Et portait les armes impériales, se faisait proclamer empereur et sa femme impératrice.
Et s'y entendait en toutes bonnes dames qu'il voyait et toutes les priait d'amour. Et toutes lui disaient de faire et dire comme il voulait. Donc il croyait être l'amant de toutes et que chacune mourrait pour lui. Et toutes le voyaient mener de riches destriers, porter de riches armes et une chaire impériale. Le meilleur chevalier du monde il croyait être, et le plus aimé des dames."

Dans la nef des fous

Dans la nef des fous

Chansons et sirventès de Peire Cardenal

Poésie

livre de Peire Cardenal

Corpsetbiens l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

1180 - 1278, Velay

Vida :

"Pèire Cardenal était originaire du Velay, de la cité du Puy Notre-Dame. Sa famille était noble et respectée, il était fils d'un chevalier et d'une dame. En son jeune âge, son père le fit entrer, pour devenir chanoine, en la chanoinie majeure du Puy et il y apprit les lettres et il sut bien lire et chanter. Une fois parvenu à l'âge d'homme, il s'éprit de la vanité de ce monde, parce qu'il se sentait alors gai, beau et jeune. Il composa beaucoup de beaux sujets et de beaux chants. Il fit des chansons, mais peu nombreuses, et maints sirventès fort beaux et très réussis. En ces sirventès il développait beaucoup de belles matières et de beaux exemples, si on les comprend bien. Car il y condamnait avec vigueur la folie de ce monde, et il y blâmait fort les faux clercs comme le montrent bien ses sirventès. Il allait ainsi de cour de rois en cours de nobles barons, menant avec lui son jongleur qui chantait ses sirventès. Il reçut honneurs et bon accueil de mon seigneur le bon roi Jacques d'Aragon, ainsi que d' autres honorables barons. Moi, maître Miquel de la Tor, écrivain, je fais savoir que sire Pèire Cardenal, lorsqu'il quitta cette vie, avait bien environ cent ans. Et moi, susdit Miquel, j'ai écrit ces sirventès et ces sermons en la cité de Nîmes."

L'amour au féminin : les femmes-troubadours et leurs chansons

L'amour au féminin : les femmes-troubadours et leurs chansons

Sortie : 29 mai 2013 (France). Essai

livre de Pierre Bec

Corpsetbiens l'a mis en envie.

Anthologie des troubadours

Anthologie des troubadours

Sortie : 3 janvier 2011 (France). Vie pratique

livre de Paul Fabre

Corpsetbiens

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