Un cinéphile en littérature: Lectures 2015

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Analyse philosophique de l'apocalypse au cinéma dans tous ses genres. Ludique et assez profond dans sa démonstration. Le cinéma art de la fin et du recommencement perpétuel du monde. Un peu tarabiscoter sur les bords mais n'est-ce pas le plaisir d'une analyse après tout?

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1er Pynchon. Quel style! Peut-être même trop. Je comprend l'engouement et j'imagine clairement que ce n'est pas son meilleur. Le fond paraît intéressant mais Pynchon ne semble pas vraiment le prendre au sérieux. Mon sentiment étant de lire une narration assez creuse. Néanmoins très amusant et déroutant de voir comment le style nous perd dans une telle histoire. Curieux de lire un bon livre de l'auteur.

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LE livre sur le cinéma. Bien que n'ayant pas vu tous les films cités (Gance, Griffith, brefs des cinéastes peu édités) et ne maîtrisant pas toutes les bases des philosophes cités, la démonstration d'un art imprimant du temps (ok c'est dans "l'image temps" que j'ai hâte de lire) et apportant des nouvelles notions sur la perception du mouvement. Pas sûr d'avoir tout compris, une relecture ne sera pas de trop. Mais assez excitant à lire.

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Meilleur livre sur le cinéma qui me soit donner de lire. Une éthique si noble et si précieuse pour notre époque si triste en idéaux. Le temps scellé montre la pensée nue d'un cinéaste sur son travail, sur l'art et, par extension, son rapport au monde.

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Tire larme écrit pour le cinéma. L'histoire est pas mal mais on a plus l'impression de lire un scénario ou une pièce de théâtre qu'un vrai roman. Dommage, j'espère prendre plus de plaisir pour un autre Steinbeck.

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Reinhardt ne fera peut-être plus de grands romans après la performance "Cendrillon" comme il s'interroge lui-même dans les 1eres pages de ce livre. Loin d'être mauvais, on sent trop la bonne intention de son auteur pour son personnage principal. Sincère mais artificiel surtout dans certains passages (l'épilogue), un long ennui s'installe malgré quelques fulgurances.

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Une pensée radicale et dont on peut contester certains aspects (j'aime bien le Grand Palais), une approche concrète et finalement assez facile d'accès de l'architecture. Comprendre Le Corbusier, c'est comprendre les fondations de notre temps ainsi que leurs origines.

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Très décevant. J'ai eu du mal à sentir la pensée de Camus dans cette prose si artificielle. Peu de choses à dire face à une telle vacuité de style. Dire que c'est le même auteur que "L'étranger" (un de mes livres préférés. Original)...

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Un livre qui dit assez bien pourquoi David Fincher c'est très bien.

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A lire, si on connait assez bien la comédie américaine. Assez classique mais ça fait toujours plaisir de lire les influences et les idées d'un cinéaste qu'on aime bien. Par ailleurs, Burdeau livre un prologue assez intéressant.

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J'appréhender ce texte. Que ce soit pour la hype qu'il y a eu que pour son sujet qui sentait bon le règlement de compte malsain. Au final un texte qui mélange efficacement autobiographie intime et analyse sociologique d'une classe ouvrière encore existante. Touchant.

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Rigueur, sens de l'éthique et honnêteté dans le travail. Décidément des mots que j'aime beaucoup... Hatzfeld met en lumière l'un des aspects les plus dérangeants d'un massacre: la parole des coupables. L'auteur, en plus de la mettre en écrit, s'interroge sur l'inconscient de celle-ci ainsi que les histoires qu'elle cache. Celle des génocides qui, semble nous rappeler Hatzfeld, ont les mêmes origines, parcours et importance quelque soit l'époque.

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Pédant,répétitif et un peu autoritaire lu comme ça. Moins fort que "le temps scellé", avec qui Bresson partage cette volonté de toucher la vérité pure et les sens du spectateur. Pour les convaincus (comme moi) et les prétendants cinéastes.

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Ça commençait bien. Une ambiance/prose intrigante qui se réduit très vite au best-seller. Tartt lorgne vers Ellis mais n'a pas l'audace stylistique de ce dernier (le permettant d'être au-dessus des clichés qu'on peut lui apprêter) et le récit devient trop explicatif vers la moitié là on voudrait plus de troubles. Un style qui se réduit à rien au fil des pages. Dommage.

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Achat de touriste. Résumé d'un pays succin et fade qui ne rend pas hommage à l'histoire de toute une civilisation. Ça a le mérite d'apprendre des choses en peu de temps.