Un parcours au travers des lignes

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23 Novembre 2018

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26 Novembre 2018 -

La mythologie de Twin Peaks s’étoffe au gré des pages, un bel ouvrage pour tout fan de l'univers et de ses personnages même s'il n'est pas indispensable.

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28 Novembre 2018 -

Première lecture, je ne savais pas quoi dire devant tant de beauté et de finesse sur un sujet pareil.
Seconde lecture, je me rend compte de son effet, l'émotion qu'il me transmet se répercute dans ma vie quotidienne sans même y penser et quand je reviens à cet ouvrage.
Son message résonne.
Édouard Levé a pris la place de son ami suicidé livrant son manuscrit quelques jours avant son propre suicide rendant ce récit "autobiographique", ambigu et pourtant rempli de beauté et de mélancolie.

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20 Décembre 2018 -

Une approche original et assez difficile d’accès qui se transforme en véritable quête initiatique. Passionnant.

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13 Janvier 2019 -

À la lecture du scénario officiel de ce film important de la carrière de LVT, je me suis rendu compte à quel point sa manière d'écrire est limpide.
Le film se déroule sous mes yeux qu'au travers des mots qu'il a choisis pour retranscrire cette tragédie inévitable mais si bien mis en place.
À toutes les personnes qui fustigent Von Trier, ceci est une marque inévitable de son talent.

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10 Février 2019 -

Un début captivant, un milieu légèrement moins intéressant qui tombe dans de la provoc' assez vulgaire par moments mais une fin majestueuse dans le calme puissant des dernières lignes.

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19 Février 2019 -

Aussi philosophiquement incompréhensible au début qu'il en devient sincèrement touchant dans sa dimension immatériel mais sensible quand il se conclut.
Personne dois comprendre mon charabia philosophico prétentieux mais je ne vois que cette façon de décrire ce livre riche de sens.

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23 Mars 2019 -

Deuxième essai avec Houellebecq et c'est le coup de foudre.
Aux premier abord nihiliste et trash, il recèle des analyses approfondis sur notre société en y implémentant une ironie comique ainsi qu'un élément important comparé à "Extension du Domaine de la lutte" :
L'amour, celle qui permet au personnage de se libérer de sa vision noir et son pessimisme constant pendant un moment pour retomber au plus bas quand cela se termine.
Dans le néant.
Ou le bonheur ne pourra plus jamais revenir.

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23 Avril 2019 -

Un roman sur le rien. Celui qui transperce en silence.
C'est un long parcours progressif dans une horreur banale et "objective" dans les méandres d'une Amérique en décrépitude tout comme sa jeunesse perdue dans une décadence malsaine.
Un premier roman d'Ellis qui donne envie de découvrir son oeuvre en général.

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23 Décembre 2019 - [Lu dans le cadre de mon mémoire de M1]

Me posant des questions sur le sujet possible du mémoire que je pourrai faire en master cinématographique en "pensée du cinéma", j'ai eu l'idée de m'attarder sur l'oeuvre de David Fincher. Ce n'est pour le moment qu'une idée et je voulais voir si des chercheurs avaient déjà travaillaient sur ce cinéaste, à ma grande surprise, il y en a très peu.
Réra s'attarde ici sur l'importance du dispositif photographique au sein de son art, ce qui est assez passionnant pour sa réflexivité sur les autres formes d'art et ouvre de nombreuses portes sur des réflexions amenant à repenser ses films.
Il y a juste un problème, ce ne sont que des notes ça et là, il n'y a pas vraiment de progression dans la réflexion avancée ou de véritables thèses au final.
Un projet plus encadré aurait pu donner des pistes vertigineuses, cela reste un ouvrage assez facile d’accès qui se lit vite par l'agencement et l'écriture agréable de Nathan Réra.

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29 Janvier 2020 - [Lu dans le cadre de mon mémoire de M1]

Une lecture agréable par ses courts chapitres et ouvrage dans l'ensemble cependant de nombreux points sont survolés ou peu exploité voir même des évidences se retrouvant en tant que chapitres.
Malgré cela, Guillaume Orignac arrive à soulever des idées intéressantes.

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8 Avril 2020 -

Court et frappant, me remettant dans le bain du style poétiquement trash de Houellebecq, aussi court que plaisant, néanmoins évidemment pas assez approfondi à cause de sa taille.

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30 Avril 2020 -

J'ai eu bien du mal avec ce livre, tout d'abord je ne m'attendais pas à un conte "philosophique" mais à un réel roman, ce qu'il n'est absolument pas tant les situations et explications sont peu réaliste et détaillé.
De plus l'écriture est extrêmement fade et sans profondeur, il assène un message qui peut paraître profond alors qu'il ne l'est pas tellement. Pourtant je conseillerai cet ouvrage car il peut être une bonne porte d'entrée pour tout néophyte dans le domaine de la littérature et de la philosophie, c'est pas pour autant qu'il est un grand livre ou qu'il va changer quoi que ce soit dans ma vie personnellement.
Au final, je n'éprouve pas grand choses en lisant cet ouvrage, ni sympathie, ni haine. Il est juste oubliable.

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22 Mai 2020 -

Difficile à appréhender au début par la façon dont Vian écrit, empli de poésie, d'absurdité et au final beaucoup de réalisme par une sincérité touchante dans son écriture. On se laisse progressivement emmener dans les destins de ses 6 personnages mélangeant les points de vus féminins et masculins sur des vies qui ne connaîtront peu souvent un sort favorable du destin.
Au contraire de nombreuses personnes, je n'ai pas été si souvent bouleversé même si je comprends pourquoi il a autant marqué, j'ai l'impression que le destin fatal si subitement dans les dernières pages et même si cela a été préparé tout le long du récit, la fin m'a paru vouloir aller trop vite. Parfois on se perd dans les noms, les créations de Vian, sa poésie et les différentes péripéties mais c'est peut-être en cela que ce livre passionne et touche toujours autant.

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31 Mai 2020 -

4 jours, voila le temps qu'il m'a fallu pour finir cette pièce. J'aurait pu la finir en une seule journée si je l'avais voulu mais j'aime préserver mon plaisir.
Découvert au collège, il me restait seulement les grandes lignes et non les tournures vivement poétique et bouleversante de l'écriture d'Edmond Rostand.
Addict à son style, formant une oeuvre inspirré de la réalité d'une époque pour en faire une fiction intemporel sur le mensonge, l'amour, l'art, la vie et sa complexité inhérente. Comme le dit si bien le héros le plus bad ass de la littérature, c'est une oeuvre qui a du "panache".

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19 Juin 2020 -

Une fable gothique sur la fatalité de l'humain, le temps qui passe inlassablement et de la mort inévitable qui fascine autant qu'elle répugne mais qui restera à jamais indétrônable. J'adore le style de Poe et la traduction de Baudelaire est d'une qualité tout aussi bonne.

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19 Juin 2020 -

On retrouve le style et les thèmes cher à son auteur, la mort et la souffrance dans une atmosphère baroque et gothique mais ici on se concentre seulement sur les ressentis d'un homme torturé au milieu d'une pièce noire. C'est intéressant et bien écrit mais l'intérêt se perd légèrement sur la longueur.

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21 Juin 2020 -

L'écriture de Franz Kafka me fascine. Ouvrant des perspectives philosophiques au travers de ses divers récits sur la justice, les lois, ce qui régie l'humanité du 20ème siècle.
La Colonie Pénitentiaire est un uppercut de par son propos et la progression vertigineuse de son court récit suivit par d'autres essais intéressants qui n'arrivent pas à ce degré d'intensité.
Ça me donne l'envie d'en faire une adaptation cinématographique tellement cette histoire m'inspire.

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23 Juin 2020 -

Je continue mon aventure dans les textes de Kafka, auteur qui me passione pour son univers et sa façon d'écrire sur son époque, on retrouve des textes que j'ai déjà lu mais aussi de nombreux courts textes tout aussi intéressants. Je le recommande pour tout les fans avides de cet auteur.

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25 Juillet 2020 -

Kafka se livre dans cette lettre qui n'était destiné qu'a une seule personne, son père. Cela en fait donc son texte le plus autobiographique car le plus personnel, en cela il est intéressant d'analyser le texte en rapport avec ses récits de fictions qui se rapprochent au final énormément de la situation dans laquelle il se trouve. Car comme il l'explique, son père est en partie responsable de ce qu'il est et de son rapport aux autres, rapport qu'il détaillera au fil des pages du "Procès" ou "La Métamorphose".
En soi, ce court texte est un condensé de son talent mais surtout un texte paradoxal et puissant sur son rapport à la figure du père et ce qui en découle dans sa vie actuelle (au moment de l'écriture) qu'il n'enverra jamais à son père ce qui rend la lecture presque voyeuriste étant destinée au final à plus personne.
Si l'on apprécie Kafka, c'est une oeuvre essentielle pour comprendre sa littérature.

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25 Septembre 2020 -

La quête insatiable de l'amour et du bonheur dans la vie humaine écrasé par les conditions du monde occidentale actuel.
Une longue réflexion philosophique, scientifique éthique que vient procurer Houellebecq par son discours franc et passionnant au travers de la destinée de deux frères dont l'un va changer le monde. Entre fiction et science-fiction, l'auteur nous fait réfléchir, nous perturbe mais arrive par moments à nous émouvoir par de courtes phrases fortes remplie d'une poésie fataliste lucide de notre condition humaine et de l'avancée qu'elle prend.

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27 Septembre 2020 -

La version littéraire du dicton "shit happens". Voltaire se répète pendant 90 pages pour nous dire que l'humain est mauvais et va mal de la façon la plus didactique sans nuance puis fini par l'équivalent d'un : Vaut mieux rester chez soi quand même.
C'est plutôt bien écrit et ça a une importance historique, la valeur artistique et philosophique est à revoir.

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2 Novembre 2020 -

Un peu de philosophie et de développement personnel ne fait pas de mal en ce second confinement. Si l'on passe outre son aversion en ce qui concerne le domaine des divertissements (et dons des arts), Epictète est radical mais tellement réaliste dans ses réflexions à faire dans la vie de tout les jours pour être quelqu'un de sain dans son corp et son esprit.
Un condensé court et facile à lire du stoïcisme et de la recherche du bonheur.

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26 Novembre 2020 -

Première déception pour un Stephen King, si l'idée de base est passionnante, l'exécution laisse à désirer.
Pour un roman voulant faire de son concept une métaphore de la violence humaine, de la guerre et de l'absurdité de celle-ci, je trouve la manière d'amener ses sujets plutôt lourds et peu impactant.
Le trop grand nombre de personnages auquel je me suis presque jamais attaché (sauf McVries toi t'es un bon mais même t'a mort est expédié) n'a pas aidé à ce que je rentre dans l'intrigue, qui paraît bien fine pour en faire tout un roman d'ailleurs. Il y a des passages forts mais le reste m'a laissé dans une certaine ennuie, je suis partagé.

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4 Février 2021 -

Un ouvrage théorique fort intéressant qui brasse la plupart des approches de l'analyse cinématographique que je conseille pour des cinéphiles assidus qui se destinent à ce genre de pratique sans être encore des professionnels sur la question.

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7 Février 2021 - [Lu dans le cadre de mon mémoire de M1]

Lecture pour mon mémoire sur le cinéma de David Fincher. Legrand aborde de multiples thématiques communes aux 6 premiers films de l'auteur et si dans la plupart des cas il a raison, je n'arrive pas à être d'accord sur tout les points qu'il aborde.
Mais c'est surtout la forme de cet essai qui me paraît peu concluante, à force de se répéter (ils citent tellement de fois "Délivrance", les auteurs underground US et certaines scènes des films de Fincher) que cela en devient agaçant car nous savons déja ce qu'ils nous dit. Car oui il n'apporte au final pas grands choses de neufs, ce texte me paraît plus être un hommage au travail de Fincher qu'une vraie analyse poussé du cinéaste qui reste trop en surface la plupart du temps.

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28 Février 2021 - [Lu dans le cadre de mon mémoire de M1]

Un essai assez passionnant sur l'utilisation du genre, le thriller, dans la série House of Cards, série éminemment politique. Les différentes métaphores proposés sur l'ensemble de la série me semble judicieuse et font plaisir d'avoir de tels analyses pour une série Netflix qui redistribua les cartes de la façon dont une série doit être çoncu.

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31 Mars 2021 - [Lu dans le cadre de mon mémoire de M1]

Une analyse complète et détaillée de l'impact qu'a eu l'assassinat de JFK et surtout les images de Zapruder de l'événement sur le cinéma américain. De Eastwood à De Palma, les répercussions sont totales et obsessives, Thoret y démontre toute la pensée du complot et de la recherche du "vraie" dans ses films de façon passionnante. Un must pour mieux comprendre le cinéma américain des années 60's / 70's et le rapport entre les images qui ont constitué l'Amérique du 20ème siècle et les images cinématographiques qu'a produit ce pays.

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Jeudi 7 Octobre - [Lu pour les cours de M2 sur les médias, l'archive et la mémoire]

Le livre est bon, en réalité il est passionant sur de nombreux points mais je l'ai pas fini pour deux raisons : beaucoup trop complexe pour moi (ayant peu d'antécédents sur le psychologie) et je devait le rendre à la bibliothèque MAIS j'ai lu les 3/4.
Le concept d'absence est particulièrement intéressant dans ses exemples sur l'objet et l'objeux quand il met en contexte des vrais cas. Mais quand il commence par une pur abstraction ou je doit relire 4 fois l'introduction, j'avoue que l'envie d'arrêter de lire était forte mais j'ai persister et j'ai bien fait car la suite est plus gérable même si certaines théories me paraissent légèrement perchés (et sacrément horny les psychanalystes).

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3 Novembre 2021 - [Lu pour les cours de M2 en théorie du cinéma]
Morin revient sur l'expérience spectatorielle, le cinéma comme machine capable d'ouvrir sur l'imaginaire et le monde du rêve en décrivant le lien spectateur / écran et réalité / imaginaire puis comme langage. Assez passionnant, son écriture et ses théories se complexifie au fil de l'essai, et si parfois il se répète, son propos est riche en réflexion sur l'art cinématographique.