Cover Un peu de tout sur Gustav Mahler

Un peu de tout sur Gustav Mahler

Canevas
1. Oeuvres complètes
2. Les 10 symphonies : descriptif et principaux enregistrements des intégrales
3. Pour chaque oeuvre, un historique, une analyse et une présentation d'albums remarquables

"Un peu de tout sur ..." - la liste complète :

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82 albums

créee il y a 19 jours · modifiée il y a 3 jours

Gustav Mahler: Complete Edition

Gustav Mahler: Complete Edition (2010)

Sortie : 10 mai 2010 (France).

Compilation de Gustav Mahler

Annotation :

1.

OEUVRES COMPLETES

----- SYMPHONIES -----

1888-1896 Symphonie nº 1 "Titan"
Orchestre - 50 minutes environ
(certaines versions comprennent le mouvement "Blumine" écarté par Mahler.)

1888-1894 Symphonie nº 2 "Résurrection"
Orchestre, contralto, soprano et chœur - 80–85 minutes

1893-1896 Symphonie nº 3
Orchestre, alto et chœurs - 90 minutes environ

1899-1900 Symphonie nº 4
Orchestre et soprano - 55 minutes environ

1901-1902 Symphonie nº 5
Orchestre - 70 minutes environ

1903-1904 Symphonie nº 6 "Tragique"
Orchestre - 75–85 minutes

1904-1905 Symphonie nº 7 "Chant de la nuit"
Orchestre - 80–85 minutes

1906-1907 Symphonie nº 8 "Symphonie des Mille"
Orchestre, solistes et chœurs - 80–85 minutes

1909-1910 Symphonie nº 9
Orchestre - 80–85 minutes

1910 Symphonie nº 10 "Inachevée"
Orchestre - 25 minutes (premier mouvement seul) ou 75–80 minutes (l'ensemble).
(cinq mouvements ont été composés par Mahler mais seul le premier est orchestré, les quatre autres ont été complétés et orchestrés par plusieurs musiciens mais c'est la version de Deryck Cooke qui est plébiscitée)

----- ŒUVRES VOCALES -----

1878-1880 / 1896-1899 Das klagende Lied
3 parties - 60–70 minutes

1880-1883 Lieder aus der Jugend
17 chants - 40–45 minutes

1884-1885 Lieder eines fahrenden Gesellen
4 chants - 15–20 minutes

1888-1894 Lieder nach Gedichten aus »Des Knaben Wunderhorn«
13 chants - 55–60 minutes

1901-1902 Rückert-Lieder
5 chants - 17–23 minutes

1901-1904 Kindertotenlieder
5 chants - 25–30 minutes

1908-1909 Das Lied von der Erde
6 chants - 65–70 minutes

Im Herzen der Klassik 13: Mahler - Symphonien

Im Herzen der Klassik 13: Mahler - Symphonien (1996)

Sortie : 1996 (France).

Album de Gustav Mahler

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2.

LES 10 SYMPHONIES

Les symphonies de Gustav Mahler sont un ensemble de dix œuvres symphoniques numérotées de 1 à 10, composées entre 1888 et 1910.

Sa dixième symphonie demeure inachevée, seul le premier mouvement étant terminé ; pour terminer la symphonie, plusieurs reconstitutions furent réalisées par des compositeurs et musicologues, dont la plus notoire est celle de Deryck Cooke.

Cinq des symphonies sont sous-titrées : la 1ère est surnommée "Titan", la 2ème, "Résurrection", la 6ème," Tragique", la 7ème, "Chant de la nuit" et la 8ème est dite "Des Mille". Gustav Mahler dirigea la création de toutes ses symphonies, excepté la 9ème, créée après sa mort par Bruno Walter.

Après la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement dans les années 1960-70, les symphonies de Mahler ont contribué à établir la notoriété du compositeur, notamment en faisant l'objet de plusieurs enregistrements — parmi lesquels des intégrales, dirigées par Leonard Bernstein (trois fois dans les années 1960, 1970 et 1980), Rafael Kubelík, Bernard Haitink, Klaus Tennstedt ou Claudio Abbado (2 fois dans les années 1980 et 2000).

Le corpus des symphonies de Mahler peut être divisé en 3 parties.

- La première, représentée par les 4 premières symphonies, appartient à la période du Wunderhorn. Ces symphonies ont en commun de s'inspirer du recueil de chants populaires Des Knaben Wunderhorn , que Mahler a mis en musique dans un cycle de 12 lieder portant le même titre — la Titan cependant s'inspire d'un autre cycle, les Lieder eines fahrenden Gesellen, dont l'allegro reprend l'un des thèmes.

- La 2ème partie est constituée par la trilogie des symphonies instrumentales, les symphonies 5, 6 et 7, qui ne font pas appel à des voix et qui adoptent une écriture tonale évolutive — particulièrement marquée dans la 7ème , tandis que la 6ème présente une structure traditionnelle en 4 mouvements, sur le modèle des symphonies de Haydn.

- La 3ème partie, constituée des symphonies 8 et 9, et à laquelle on adjoint Le Chant de la terre — considéré comme une symphonie pour ténor, alto et orchestre —, est marquée par l'abandon de la forme sonate, par une évolution vers une composition romanesque, par la division des mouvements en chapitres, et dont l'écriture musicale montre, pour Massin, qu'avant Schönberg, c'est «Mahler, qui sut dire objectivement que la tonalité n'existait plus : paradoxalement, sans l'avoir jamais abandonnée».

-Wikipedia

The Complete Mahler Symphonies
8.3

The Complete Mahler Symphonies (2012)

Sortie : 20 mars 2012 (France).

Compilation de Gustav Mahler, New York Philharmonic et Leonard Bernstein

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LES 10 SYMPHONIES - première intégrale (1960 - 1967)

LEONARD BERNSTEIN

Le premier cycle Mahler par Bernstein est la première intégrale en disques des symphonies de Gustav Mahler comprenant les symphonies 1 à 9 enregistrées entre 1960 et 1967, chez CBS (devenu Sony classical), suivent celles de Rafael Kubelík, de Maurice Abravanel et de Bernard Haitink, avant plusieurs autres dans les décennies suivantes.

Bien que ce ne soient pas les premiers enregistrements des symphonies, Bernstein se fit le principal avocat de la redécouverte de Mahler dans les années 1960, en particulier aux États-Unis, et il a contribué à populariser des symphonies moins fréquemment jouées comme la 3e, la 6e, et la 7e.

Pour ce premier cycle il dirige l'orchestre philharmonique de New York— le même orchestre que Mahler a conduit pendant un bref mandat de 1909 à sa mort en 1911 —, ainsi qu'une interprétation de la 8e symphonie avec l'orchestre symphonique de Londres.

Bernstein refusa de diriger la version à titre posthume de la symphonie no 10 complétée à partir des esquisses par le musicologue Deryck Cooke, il enregistra seulement le premier mouvement, adagio, avec l'orchestre philharmonique de New York dans les années 1970, aussi intégré dans des éditions ultérieures de l'intégrale en CD.

-Wikipedia

C'est le cycle CBS de Bernstein, la première édition intégrale enregistrée des neuf symphonies (achevées) de Mahler, qui a mis fin à la vieille idée selon laquelle Mahler était un mauvais compositeur dont le son et la fureur avaient trompé quelques étrangers crédules en les faisant prendre ses symphonies pour de la grande musique. Malgré les efforts engagés de Bruno Walter, Otto Klemperer, Dmitri Mitropoulos et d’autres, c’est Bernstein qui a transformé les perceptions.

Son modelage excessif des détails a parfois été critiqué – l’interprétation de Mahler est depuis devenue moins discrète – mais on ne peut nier l’importance de l’entreprise. Avec ses enregistrements marquants des Symphonies nos 3, 6, 7 et 8, dont aucun n'a été enregistré commercialement par Walter, Bernstein a pris la relève en tant que gardien du sceau. Il y avait désormais moins de sceptiques, même si certains estimaient que Mahler recevait plus que sa juste part de reconnaissance en raison de sa négligence passée.

-Gramophone

10 Symphonien

10 Symphonien (1989)

Sortie : septembre 1989 (France).

Compilation de Gustav Mahler, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et Rafael Kubelík

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale (1967 - 1971)

RAFAEL KUBELIK

Les enregistrements Mahler hautement chromatiques et poétiques de Rafael Kubelik sont des incontournables du catalogue de Deutsche Grammophon depuis leur création. Dans l’ensemble, les tempos ont tendance à être plus rapides que la norme, mais jamais au détriment de la richesse des détails internes du compositeur.

De nombreux aficionados de Mahler considèrent encore les lectures ici faites par Kubelik des Symphonies n°1 et n°7 comme des enregistrements de référence. Parmi les solistes distingués figurent Dietrich Fischer-Dieskau, Edith Mathis, Norma Proctor, Franz Crass et Julia Hamari.

Le cycle Mahler naturel et non forcé de Rafael Kubelik a résisté à l’épreuve du temps presque aussi bien que celui de Leonard Bernstein. Des merveilleuses lectures de la période du Wunderhorn au sublime Adagio de la Dixième, il n’y a pas un moment de musique ennuyeuse dans cet ensemble, et plusieurs des interprétations individuelles méritent les plus grands éloges. Même le son, s'il montre son âge, est clair, avec un impact considérable, offrant une richesse de détails que d'autres versions négligent simplement.

-Marcel Kersten, HighResAudio

The Symphonies
9.2

The Symphonies (1994)

Sortie : 1994 (France). Classique

Compilation de Gustav Mahler, Koninklijk Concertgebouworkest et Bernard Haitink

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale (1962-1971)

BERNARD HAITINK

Beaucoup de chefs d'orchestre ont osé aborder ce répertoire, d'aucuns voulant à tout prix le revisiter, voire le révolutionner. Bernard Haitink, au contraire, s'est toujours tenu à l'écart de l'extravagance et des maniérismes, en optant pour la simplicité maximale dont le but est de rendre ces partitions «classiques» par excellence. Il en résulte que ses gravures n'ont quasiment pas pris une ride, cette impression étant renforcée encore par la qualité de la prise de son, magnifiquement reportée par Andrew Walter d'Abbey Road Studios.

L'Orchestre royal du Concertgebouw paraît une formation idéale pour jouer cette musique. Les interprétations de Haitink sont somptueuses du point de vue de la variété des couleurs, et, dans un sens, d'une dramaturgie intense, qui cependant ne provoquera pas de tremblement de terre, en mettant en avant la structure formelle de ces pages. Dénuées de pathos, elles impressionnent par une ampleur du geste qui s'accompagne du sens de l'éclat et de la splendeur, et captivent par la transparence des textures et le naturel du phrasé. Sachant que la manière de diriger ces compositions par Haitink est directe, il les propose sans emphase ni théâtralité, sans mièvrerie ni effets visant à emporter l'auditeur par la pure virtuosité. Cela n'exclut pas le brio ou l'élan à l'occasion.

L'expression du geste de Haitink est parfois un brin retenue, voire raide, comme par exemple dans quelques moments de l'exécution de la Symphonie n° 1 – on dirait même que c'est, par instants, un peu statique et timide –, mais force est de constater que sa vision de l'œuvre mahlérienne a mûri au cours de l'enregistrement de cette intégrale. Pour les symphonies suivantes, nous y trouverons aussi bien la tension (par exemple dans le 1er mouvement de la Symphonie n° 2 «Résurrection») que la légèreté et l'humour (le 2e mouvement de la Symphonie n° 3), ou encore la résignation (le dernier mouvement de la Symphonie n° 9).

On notera que Haitink s'entoure d'excellents chanteurs, que ce soit le contralto de velours de Maureen Forrester, la voix de soprano mélodieuse et cristalline d'Elly Ameling ou le mezzo-soprano intense de Janet Baker.

-Maciej Chiżyński, ResMusica

The Complete Symphonies

The Complete Symphonies (1998)

Sortie : 1998 (France). Classical

Compilation de Gustav Mahler, London Philharmonic Orchestra et Klaus Tennstedt

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

10 Symphonien

10 Symphonien (1995)

Sortie : 2 mai 1995 (France).

Compilation de Gustav Mahler et Claudio Abbado

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

10 Symphonien

10 Symphonien (1991)

Sortie : 1991 (France).

Compilation de Gustav Mahler, New York Philharmonic, Koninklijk Concertgebouworkest, Wiener Philharmoniker et Leonard Bernstein

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

The Complete Symphonies & Orchestral Songs

The Complete Symphonies & Orchestral Songs (1998)

Sortie : juillet 1998 (France).

Compilation de Gustav Mahler et Leonard Bernstein

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

The Symphonies of Gustav Mahler

The Symphonies of Gustav Mahler (2018)

Sortie : 22 août 2018 (France).

Compilation de Gustav Mahler, Leonard Bernstein, New York Philharmonic, London Symphony Orchestra et Israel Philharmonic Orchestra

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

Mahler
9.4

Mahler (2014)

Sortie : 19 mai 2014 (France).

Compilation de Gustav Mahler, Claudio Abbado, Berliner Philharmoniker et Lucerne Festival Orchestra

Annotation :

LES 10 SYMPHONIES - intégrale

Mahler: Symphony No.1 In D Major

Mahler: Symphony No.1 In D Major (1982)

Sortie : 1982 (France).

Album de Gustav Mahler, Erich Leinsdorf et Royal Philharmonic Orchestra

Annotation :

3.1

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Historique

Sept ans après "das Klagende Lied", une oeuvre de jeunesse fulgurante, Mahler crée sa première symphonie à l’Opéra hongrois de Budapest (dont il est directeur musical) en 1888, la même année que le Shéhérazade de Rimsky Korsakov, avec qui il partage le sens de la couleur orchestrale.

Mahler s’est certainement inspiré de Titan, le roman de Jean Paul, un des plus féconds auteurs du romantisme allemand, écrivain que Robert Schumann lisait assidûment. C’est ainsi que cette Première Symphonie a d’abord été conçue comme “ Poème symphonique en cinq mouvements”.

Sa forme finale est classique, en 4 mouvements, mais la partition se distingue déjà par son originalité et un style propre à Mahler. Les bruits frémissants de la Nature dans le premier mouvement, les valses rustiques et les inspirations de Lieder dans le second mouvement, le mélange du tragique et du burlesque ( thème de Frère Jacques ) dans le troisième et gigantisme du mouvement final ne pouvaient être écrits que par lui.

Si la première symphonie de Mahler est aujourd'hui considérée comme l'une des plus accessibles, en revanche, lorsque le compositeur l'a présentée au public de Budapest en 1889, elle n'a pas été comprise du tout.

Après avoir terminé sa Première symphonie, Mahler se met en quête d'un orchestre qui pourrait la jouer. Mais personne n'en veut. Du moins jusqu'en novembre 1889, où il va lui-même assurer la création à Budapest, où il est à présent le directeur artistique de l'Opéra. Si la première représentation est bien accueillie, cela va se gâter par la suite ... En 1893, quatre ans après la très mauvaise réception de son Poème symphonique à Budapest, Mahler va revoir sa partition pour un concert à Hambourg. Il change le titre. Il l'appelle à présent Titan, Poème sonore en forme de symphonie, en 5 mouvements, et deux parties. Cette fois-ci, le public est assez satisfait, mais les critiques restent majoritairement hostiles ... Ce n'est qu'en 1898, pourtant, à Prague, que le public et les critiques vont enfin célébrer la Première Symphonie. Chacun des mouvements est applaudi, et à la fin du concert, sous les ovations, on offre à Mahler une palme et une couronne de lauriers.

-france musique

Mahler: Symphony No. 1

Mahler: Symphony No. 1 (2021)

Sortie : 25 juin 2021 (France).

Album de Gustav Mahler, Berliner Philharmoniker et Daniel Harding

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Analyse

- Le 1er mouvement «Comme un bruit de la nature», débute par une longue note tenue des cordes au-dessus de laquelle semble s’ébaucher un motif fondateur. Cette intemporalité originelle est contredite par un motif de fanfare fantomatique. Cette introduction conduit à l’exposition du vrai premier thème, citation textuelle du lied "Ce matin, j'ai marché à travers les champs"(1) par les violoncelles et les bassons. La musique se déroule alors librement dans une orchestration aérée. On décèle à l’audition de nombreux retours de la fanfare.

- Le 2ème mouvement est un scherzo dont la thématique puise largement dans la littérature populaire autrichienne. Dans le rythme d’un ländler influencé par Franz Schubert dans les parties extrêmes et celle de Bruckner dans l’ostinato du trio central.

- Le 3ème mouvement est le plus mystérieux, bâti sur la chanson enfantine "Frère Jacques". Sur un mouvement de balancier lourd et sombre des timbales, la chanson préalablement exposée par un solo de contrebasse, se déploie lentement en une sorte de cortège funèbre. La mélodie s’amplifie, se répandant à tout l’orchestre. Soudain, un thème presque vulgaire (aux trompettes), issu des danses de cabarets est joué « avec parodie » par un petit orchestre, aux sonorités étranges : c'est la musique d'un mariage juif. Cette alternance d’éléments graves et futiles scandalisa les premiers auditeurs peu habitués à cet amalgame de genres. Soudain, surgit un thème provenant du lied "Les deux yeux bleus de ma bien-aimée"(2). Ce bref épisode ramène alors la terrible marche funèbre et, dans sa suite, les danses avant qu’une dernière fois les rythmes de la marche s’éloignant dans le lointain ne referment le mouvement.

- Un grand final clôt la symphonie. Il est le plus ouvertement dramatique et s’ouvre de manière tumultueuse sur de lourdes sonorités se poursuivant par des luttes, interrompues par une mélodie typiquement mahlérienne et des réminiscences du motif fondateur, s’achevant sur un brutal accord. On reconnaît alors plusieurs éléments déjà entendus dans le 1er mouvement, montrant ainsi l’unité de l’œuvre entière. Après un dernier sommet dramatique, la symphonie se referme de manière triomphale.

-Wikipedia (légèrement modifié)

(1)
https://www.youtube.com/watch?v=RMlbWhb_aTY
(2)
https://www.youtube.com/watch?v=NUHuCWzAvBs
lieder extraites du cycle «Les chants d'un compagnon errant»
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lieder_eines_fahrenden_Gesellen

Symphonie Nr. 1

Symphonie Nr. 1 (2016)

Sortie : 11 mars 2016 (France).

Album de Gustav Mahler et Yannick Nézet‐Séguin

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Avis

Son titre ne s’inspire évidemment pas de la mythologie, mais du héros du poète romantique allemand Johann Paul Friedrich Richter, dans lequel le personnage principal s'efforce de mener une vie passionnée, noble et héroïque, des idéaux auxquels Mahler s'identifiait grandement. Au plan thématique, la première symphonie illustre la continuité, si caractéristique chez Mahler, entre le lied et la symphonie.

Mahler, en utilisant la musique, se fera le miroir de la lutte opposant Éros, symbole de la vie et de l’amour, à Thanatos, symbole de la mort. Toute son œuvre, voire son existence, illustreront ce gigantesque combat. Son maillage d'idées traditionnelles et modernistes dans ses symphonies rend son œuvre particulièrement innovante. Suite à la première représentation, Mahler a fait plusieurs remaniements importants sur l'oeuvre initiale. Cette musique est devenue un poème symphonique sous forme harmonique. Le compositeur a abandonné tous les aspects programmatiques de la partition, choisissant plutôt de la présenter comme une « musique absolue » avec le titre que l'on connaît aujourd'hui.

La version définitive de cette composition consiste à une structure symphonique en quatre mouvements. Le premier mouvement est sous forme de sonate modifiée. La seconde partie est un scherzo et un trio basé sur un ländler (danse folklorique à 3/4 de temps). Le troisième passage est une marche funèbre lente, inquiétante et sardonique. Enfin, le quatrième mouvement sert de finale expansive incorporant du matériel des mouvements précédents. De ces particularités de timbres et d’une pulsation insistante naît un mouvement continu dans un paysage changeant.

Comme en témoigne une lettre de Mahler à un ami : « Les opinions se sont opposées de manière amusante, dans les rues et dans les salons ». Une œuvre sincère est celle qui est douée d'assez de force pour donner de la réalité à un rêve.

-LucienMarine, YouTube

Mahler Symphony No. 1 - Blumine

Mahler Symphony No. 1 - Blumine (1993)

Sortie : 1993 (France).

Album de Gustav Mahler

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Quelques interprétations remarquables

1940 Dimitri Mitropoulos, Minneapolis Symphony Orchestra (Columbia)
1954 Bruno Walter, Orchestre philharmonique de New York (Sony)
1961 Bruno Walter, Orchestre symphonique Columbia (Sony)
1964 Karel Ančerl, Orchestre philharmonique tchèque (Supraphon)
1964 Georg Solti, Orchestre symphonique de Londres (Decca)
1966 Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York (Sony)
1968 Rafael Kubelík, Orch. symphon. de la Radiodiffusion bavaroise (DG)
1971 Carlo Maria Giulini, Orchestre symphonique de Chicago (EMI)
1969 Václav Neumann, Orch. du Gewandhaus de Leipzig (Berlin Classics)
1981 Lorin Maazel, Orchestre National de France (CBS)
1987 Bernard Haitink, Berliner Philharmoniker (Philips)
1987 Leonard Bernstein, Concertgebouw Amsterdam (DG)
1989 Claudio Abbado, Berliner Philharmoniker (DG)
1998 Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Chicago (DG)
2007 David Zinman, Tonhalle Orchestra Zürich (RCA)
2019 François-Xavier Roth, Orchestre les siècles (Harmonia Mundi)

Enregistrements vidéos de concerts :
(je décerne de 1 à 5 étoiles (*) suivant la qualité du document)

1974 Leonard Bernstein
https://www.youtube.com/watch?v=ISBfOpztUZM
1979 Kubelik
https://www.youtube.com/watch?v=NdZ6OkyPB6E *****
1982 Claudio Abbado
https://www.youtube.com/watch?v=qXlPUgQLR20
2008 Fabio Luisi
https://www.youtube.com/watch?v=d51uaNKY6f0
2009 Claudio Abbado
https://www.youtube.com/watch?v=4XbHLFkg_Mw
2012 Lorin Maazel
https://www.youtube.com/watch?v=IC56kGOgscI
2019 Neeme Jarvi
https://www.youtube.com/watch?v=jT6qWac6rRw ***
2021 Fabien Gabel
https://www.youtube.com/watch?v=lN1JmQgnT94
2021 Alain Altinoglu
https://www.youtube.com/watch?v=txkonqKPZpQ
2022 Thomas Zehetmair
https://www.youtube.com/watch?v=T4XbEJxwm-s
2023 Simone Young
https://www.youtube.com/watch?v=K7d6iV3EzO4 ****

Mahler: Symphony no. 1 in D Major “Titan” / Rachmaninoff: The Isle of the Dead

Mahler: Symphony no. 1 in D Major “Titan” / Rachmaninoff: The Isle of the Dead (1996)

Sortie : 1996 (France).

Album de Gustav Mahler, Sergueï Rachmaninov, Minnesota Orchestra et Dimitri Mitropoulos

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement historique

1940
DIMITRI MITROPOULOS
Minneapolis Symphony Orchestra
(Columbia 1949)

Dimitri Mitropoulos était à la fois un franc-tireur et un grand chef d'orchestre. À une époque où Mahler était exclu des scènes de concert du monde entier, Mitropoulos réalisa le premier enregistrement de cette symphonie désormais populaire. De nombreuses années et des dizaines d'enregistrements plus tard, nous pouvons apprécier la force et la perspicacité musicale qu'il a apportées sur le podium en ces temps difficiles.

L'Orchestre symphonique de Minneapolis n'était pas l'un des plus grands orchestres du monde lorsque Mitropoulos a pris ses fonctions de directeur musical, mais le présent enregistrement de cette symphonie très exigeante montre à quel point un grand chef d'orchestre peut faire pour élever un orchestre à des normes de performance plus élevées.

https://www.youtube.com/watch?v=XsluBuzXlLc (enregistrement audio)

lien discogs :
https://www.discogs.com/release/27695655-Dimitri-Mitropoulos-Conducting-The-Minneapolis-Symphony-Orchestra-Mahler-Symphony-No-1-In-D-Major

Symphony No. 1 In D Major

Symphony No. 1 In D Major (1954)

Sortie : 1954 (France).

Album de Gustav Mahler, Bruno Walter et New York Philharmonic

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement 1954

BRUNO WALTER
Orchestre philharmonique de New York
(Sony 1954)

Avec Otto Klemperer, Bruno Walter est une autorité incontestable dans le répertoire mahlerien, si ce n'est du simple fait d'avoir travaillé avec Mahler jusqu'au décès de celui-ci en 1911.
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Version superbement jouée, et très bien enregistrée dans un mono tardif clair et détaillé. On y découvre toute la puissance du Mahler de Walter : une maîtrise formelle extraordinaire, mais aussi une conception moins sérieuse, moins hiératique que chez Klemperer. Walter ne refuse pas l'effet orchestral et c'est ici ce qui saute aux oreilles : un Mahler spectaculaire, dont l'influence a été reconnue par certains chefs postérieurs (Abbado, pour un exemple très actuel).
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Sinfonie Nr.1 D-Dur (Der Titan)

Sinfonie Nr.1 D-Dur (Der Titan) (1975)

Sortie : 1975 (France). Classical, Romantic

Album de Gustav Mahler, Columbia Symphony Orchestra et Bruno Walter

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement 1961

BRUNO WALTER
Orchestre symphonique Columbia
(Sony 1962)

Une version parfois un peu sous-estimée par comparaison avec celle de 1954. À tort à mon sens, surtout quand on peut profiter des deux. Car il faut tout de même admettre que cette stéréo très pure, très crue de Columbia offre une dimension supplémentaire à ce Mahler spectaculaire. On gagne en confort et en saisissement, même si cette version est orchestralement un peu moins bonne, et un petit peu plus froide tout de même.
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Symphony No. 1 “Titan”

Symphony No. 1 “Titan” (1995)

Sortie : 1995 (France).

Album de Gustav Mahler, Collegium Českých Filharmoniků et Karel Ančerl

PiotrAakoun a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement 1964

KAREL ANCERL
Česká filharmonie
(Supraphon 1966)

Décidément, les grands chefs tchèques du vingtième siècle avaient Mahler dans le sang : à côté de Neumann et Kubelik, qui ont déposé leurs meilleurs témoignages en Allemagne (respectivement à Leipzig et Munich), Ancerl est celui qui a dirigé de grands enregistrements d'une formation locale, à savoir l'Orchestre philharmonique tchèque, avec lequel il vivait alors une des plus fabuleuses symbioses artistiques entre un orchestre et un chef dont le disque ait gardé trace. Supraphon n'a en fait enregistré qu'une 9° incendiaire et cette 1° de toute première importance.

Ancerl renonce à toute prétention de rattacher ce premier essai de Mahler à ses chefs-d'oeuvre suivants d'une portée intellectuelle et sensible tout autre, se cantonne dans une lecture stricte, resserrée sur l'avancée du discours, vivifiée par des tempi calculés au plus juste, le jaillissement primordial, incroyablement convaincant grâce aussi aux sonorités délicieusement fraîches de la Philharmonie tchèque, jusque dans une ironie joyeuse et féroce. Et paradoxalement, malgré cette simplicité, ce premier degré, Ancerl parvient peut-être mieux que n'importe quel autre chef à effacer l'impression de relative pâleur, de manque de profondeur et de caractère qui revient si souvent dans cette symphonie, même sous les meilleures baguettes, et les plus mahlériennes. Moins titanesque que jamais, la 1° symphonie prend, dans l'esprit au moins, un ton pratiquement néo-wébérien dans l'exaltation romantique années 1800 d'une vitalité rustique et enchantée.Une immense réussite !

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https://www.youtube.com/watch?v=Y-SsxgfkTiM (enregistrement audio)

lien discogs :
https://www.discogs.com/fr/release/8667562-Gustav-Mahler-%C4%8Cesk%C3%A1-Filharmonie-%C5%98%C3%ADd%C3%AD-Karel-An%C4%8Derl-Symphony-No-1-In-D-Major

Symphony no. 1

Symphony no. 1 (1964)

Sortie : 1964 (France). Classical, Romantic

Album de Gustav Mahler, Sir Georg Solti et London Symphony Orchestra

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement 1964

SIR GEORG SOLTI
London Symphony Orchestra
(Decca 1964)

Si vous faites tout juste connaissance avec Mahler, je pense que la Première Symphonie en ré est un excellent point de départ. Elle est attrayante, plus facile à comprendre que ses difficiles symphonies ultérieures (7-9) et contient de nombreux motifs musicaux et émotionnels qu'il devait perpétuer dans sa vie et sa composition. Pour moi, l’ouverture évoque toujours le fait de se tenir sur une haute colline sous un soleil de plomb et de déclin. Puis on descend dans la vallée pour une danse typique de Mahler. Le mouvement lent (plage 3) présente le fameux détournement du thème de Frère Jacques (en mineur) qui évolue vers une danse juive lugubre mais légèrement sarcastique. Juste un super morceau.

L'enregistrement de Solti en 1964 avec le London Symphony était hors de ma collection pendant plusieurs années et je n'ai jamais semblé apprécier autant l'œuvre lorsque j'en entendais d'autres versions en live ou en concert. Je l'ai donc racheté récemment et le disque est tout ça. Puissant, très intense, une interprétation vivante du début, des enchaînements parfaits dans le mouvement lent Frère Jacques et une version du finale de 20 minutes, difficile à interpréter car épisodique mais qui a besoin d'élan, que Solti réunit parfaitement.

La qualité sonore est très bonne. C'est un de ces enregistrements qui vous font comprendre pourquoi un enregistrement numérique de premier ordre est meilleur qu'un enregistrement analogique de premier ordre (en gros, un peu moins de finesse que DDD), et pourtant il sonne bien mieux que la plupart des enregistrements numériques de ma collection. Excellent travail de la part de l'équipe d'ingénieurs londoniens en 1964 et de l'éditeur de remasterisation.

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https://www.youtube.com/watch?v=Gnso0pbdj0I (enregistrement audio)

lien discogs :
https://www.discogs.com/release/4965550-Mahler-Georg-Solti-London-Symphony-Orchestra-Symphony-No1

Symphonie no. 1
8.7

Symphonie no. 1 (1989)

Sortie : janvier 1989 (France).

Album de Gustav Mahler, Koninklijk Concertgebouworkest et Leonard Bernstein

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphonie Nr. 1 D-dur »Der Titan«

Symphonie Nr. 1 D-dur »Der Titan« (1968)

Sortie : 1968 (France).

Album de Gustav Mahler, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et Rafael Kubelík

PiotrAakoun a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement 1967

RAFAEL KUBELIK
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
(Deutsche Grammophon 1968)

Au fil des années 60 s’effaceront peu à peu, ceux qui avaient été les défenseurs historiques, parfois même disciples, comme ces chefs Otto Klemperer, Bruno Walter ou bien encore Dimitri Mitropoulos. Arrivera ensuite une nouvelle génération, Leonard Bernstein, Georg Solti, Bernard Haitink et Rafael Kubelik, qui chacun donneront son intégrale. Des entreprises courageuses, car enregistrer Mahler n’allait pas encore de soi au début des années 1960. Rétrospectivement, Bernard Haitink est peut-être le plus réussi des quatre, mais à l’époque le plus jeune et celui qui fera le moins de bruit. Juste derrière, Rafael Kubelik et l’orchestre de la Radiodiffusion bavaroise graveront l’intégrale en un temps record, entre 1967/1970.
-France musique

Rafael Kubelik aimait réaliser des enregistrements, en particulier des symphonies de Mahler, qui, selon lui, bénéficiaient de la perfection réalisable en studio. Cela explique au moins en partie les différences parfois frappantes entre ses performances live et studio d'une même œuvre.
La Première Symphonie, en particulier, fait office d'édition de référence de l'œuvre depuis le jour de son enregistrement. Le premier mouvement coule sans effort de son ouverture magique jusqu’à ses mesures finales turbulentes, tandis que la bonne humeur rustique du scherzo et les rythmes de danse paysanne jaillissent directement des racines bohèmes de Kubelik. Il a toujours eu une manière particulière avec les airs juifs de la marche funèbre du troisième mouvement, en grande partie due à son traitement des trompettes.
-Magical Journey

Malgré l'abondante discographie de cet opus, cette interprétation demeure attachante par la palette des couleurs vespérales qui la nuancent, et par le sentiment sincère qui la guide.
-Mélomaniac, amazon

Gustav Mahler: Symphonie Nr. 1 »Der Titan« / Peter Tschaikowsky: Romeo und Julia

Gustav Mahler: Symphonie Nr. 1 »Der Titan« / Peter Tschaikowsky: Romeo und Julia (2004)

Sortie : 27 janvier 2004 (France).

Album de Gustav Mahler, Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Wiener Philharmoniker et Rafael Kubelík

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphonies no. 1 "Titan" / Symphony no. 10 /Adagio/

Symphonies no. 1 "Titan" / Symphony no. 10 /Adagio/ (1993)

Sortie : 1 avril 1993 (France).

Album de Gustav Mahler, Česká filharmonie et Václav Neumann

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphony no. 1

Symphony no. 1 (1986)

Sortie : 1986 (France). Classical, Romantic

Album de Gustav Mahler, Wiener Philharmoniker et Lorin Maazel

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphony no. 1
8.6

Symphony no. 1 (1988)

Sortie : 1988 (France).

Album de Gustav Mahler, Berliner Philharmoniker et Bernard Haitink

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphonie No. 1 D-dur

Symphonie No. 1 D-dur (1982)

Sortie : 16 septembre 1982 (France). Classical, Modern, Romantic

Album de Gustav Mahler, Chicago Symphony Orchestra et Claudio Abbado

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphonie No. 1 in D
8.6

Symphonie No. 1 in D (1991)

Sortie : 1 juillet 1991 (France).

Album de Gustav Mahler, Berliner Philharmoniker et Claudio Abbado

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

Symphony no. 1
7.9

Symphony no. 1 (1999)

Sortie : 1999 (France).

Album de Gustav Mahler, Chicago Symphony Orchestra et Pierre Boulez

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

David Zinman conducts Mahler Symphonies

David Zinman conducts Mahler Symphonies (2010)

Sortie : 1 janvier 2010 (France).

Album de Gustav Mahler, David Zinman et Tonhalle Orchester Zürich

Annotation :

SYMPHONIE N°1 dite "Titan" - Enregistrement

PiotrAakoun

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