Un Terry Gilliam, une anecdote

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Dans le script original, la moitié du film se déroulait au Moyen-Age et l'autre moitié durant le 20ème siècle. L'histoire alternait entre les deux époques et à la fin, le Graal était découvert au Harrods, un magasin Londonien dont le slogan était "Harrods has everything". Mais comme Terry Jones travaillait à ce moment là sur un livre portant sur le Moyen-Age, ils décidèrent de se focaliser sur cette période et plus particulièrement sur l'histoire du roi Arthur.

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Jabberwocky a pourtant été présenté à sa sortie sous le nom de Monty Python's Jabberwocky.

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La fin écrite par Michael Palin et tournée par Terry Gilliam ne plaît pas à l’un des producteurs, Denis O’Brien. Une projection test est alors organisée dans la petite ville de Fresno pour départager les 2 hommes. Lors de la projection, un problème de calage de la bande-son rend le film inaudible. Sur le questionnaire, à la question : « Qu’avez-vous préféré dans le film », de nombreux spectateurs, furieux, écrivent « La fin ! », sous-entendant, la fin de leur cauchemar. Mais lorsque les résultats bruts arrivent à la production, il en ressort que le passage préféré des spectateurs est la fin du film. Gilliam gagna ainsi son bras de fer avec la production.

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Gilliam explique comment l'idée du film lui est venue "Brazil est né d'une image. J'ai vu dans ma tête un homme assis sur une plage noire, recouverte d'une fine pellicule de charbon. Immobile dans la lumière crépusculaire, l'homme écoutait à la radio une chanson populaire des années 30, « Brazil » (d’Arry Barroso), dont les sonorités langoureuses et exotiques suggéraient, au-delà des tours d'acier, des usines et des chaînes de montage, l'existence d'un monde verdoyant et merveilleux. Le scénario qui s'est développé autour de cette image n'en a retenu concrètement aucun des éléments et en découle pourtant tout entier."

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Les Fabuleuses Aventures du baron de Munchausen s'inspirent librement de la vie du Baron de Münchhausen, un officier allemand du XVIIIème siècle. Affirmant avoir vécu des aventures extraordinaires, il confie le récit de sa vie à un auteur, Rudolf Erich Raspe

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A un moment, le personnage de Mercedes Ruehl cite la phrase latine omnia vincit amor, qu’elle traduit ensuite : « Love conquers all ». C’est un clin d’œil à Brazil, que les producteurs avaient voulu sortir dans une version édulcorée sous ce titre.

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A l’origine Terry n’avait pas penser à Bruce Willis pour le rôle de Cole. Mais la pression du studio (obsédé par le 1er week-end d’exploitation qu’une star garantit mieux) et l’intérêt aussi bien que l’implication de la star pour obtenir le rôle (et un cachet ridicule) a finalement convaincu Gilliam de le prendre.
Terrry a accepté que Bruce obtienne le rôle à la condition qu’il n’utilise pas tous les stéréotypes de son personnage de Piège de cristal c’est à dire le héros charismatique quasi invincible et insensible ayant toujours de l’humour même dans les pires situations. Terry lui a donc fait une liste des dix stéréotypes à ne pas jouer dans son interprétation.

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La poudre blanche que Johnny Depp devait sniffer durant le tournage des scènes était en réalité du lait en poudre. L’acteur a d’ailleurs déclaré avec humour qu’il en avait tellement ingéré pour les besoin du film qu’il aurait sans doute été capable d’allaiter toute l’équipe.

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Pour les deux rôles principaux, Terry Gilliam souhaitait deux acteurs capables de le surprendre. "Matt Damon et Heath Ledger sont évidemment les piliers sur lesquels repose l'histoire, note-t-il, mais je pensais au départ que Matt jouerait Jacob, parce qu'il a un caractère plus introspectif et plus sensible, et que Heath jouerait Will, parce que c'est lui en général qui joue les héros qui foncent dans le tas. Mais à notre première rencontre, Matt a dit qu'il voulait jouer Will. Je n'étais pas très sûr, mais ensuite Heath est venu me voir pour me dire qu'il aimerait jouer Jacob... C'est là que j'ai réalisé que c'était la meilleure chose à faire, parce que j'aime confier aux acteurs des rôles dans lesquels on n'est pas habitué à les voir, tout retourner sens dessus-dessous."

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C'est en s'inspirant des toiles d'Andrew Wyeth, peintre réaliste américain du 20ème siècle, que Terry Gilliam et Nicola Pecorini, le directeur de la photographie, ont décidé de créer l'univers visuel de Tideland. C'est essentiellement, le célèbre tableau Le Monde de Christina (1948), représentant une femme à terre qui semble ramper vers une ferme au loin, qui a inspiré le réalisateur.

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Heath Ledger est décédé pendant le tournage du film L'Imaginarium du docteur Parnassus. Le scénario a été retouché et trois nouveaux acteurs (Johnny Depp, Colin Farell et Jude Law) ont endossé le rôle initialement tenu par le défunt. Le personnage change ainsi d'apparence à chacun de ses passages de l'autre côté d'un miroir magique. Ils ont chacun reversé l'intégralité de leur cachet à la famille de Heath Ledger.

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Une première mouture du projet avait été abandonnée en 2009. Billy Bob Thornton devait alors tenir le rôle principal et le budget du film était alors prévu pour être deux fois supérieur à celui de la production de 2012.