Une année = Un jeu

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2024 - Découverte tardive. Par "un des créateurs de magic", mon jeu de carte ultime, qui a illuminé mes années début collège nulles. Et bien le plaisir pris ici n'a pas changé, il a même aidé à remplacer mon addiction à Magic : the Arena. Et même si cette année était riche en découvertes (Spiderman, Ghost of Tsushima et Indiana Jones pour citer qu'eux), ça reste celui qui m'a le plus marqué.

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2023 - C'est très rare que j'achète un jeu plein pot à sa sortie. Je pensais attendre les soldes puis finalement non. Une masterclass de narration, de design. C'est tellement grisant d'avoir aidé un pauvre gnome attaché à un moulin pour se rendre compte que cela nous mène jusqu'à provoquer une révolution. Je pense que c'est le jeu avec le meilleur jeu d'acting et aux compagnons les plus attachants. Je me suis surpris à voir mon perso finir en couple avec la plus insuportable (tmtc), qui finit par ouvrir son cœur brisé. Juste dommage qu'à la sortie la fin était tant rushé. Néanmoins ça n'enlève pas les centaines d'heures de kiff.

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2022 - Je me rends compte (encore plus en faisant cette liste) qu'il y a plusieurs types de jeux qui sont revenu dans ma vie. Jeux de stratégie, tour par tour, deck building et super-héros. Ce jeu regroupe tout ça, et je trouve ça fou et triste qu'il n'ait pas eu le succès qu'il mérite, car mal/peu marketé (je dirais).
Même si à cette époque je le met en égalité avec King Arthur: Knight's Tale, et Wartales, je trouve qu'il a amené une fraîcheur au style, et continue d'espérer une suite (avec moins de dialogue cheesy pitié).

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2021 - J'ai pris le hype train un peu en retard. J'adore les roguelike, même s'il y en a peu dans cette liste. Enter the gungeon, Isaac, et Hades sont sans hésiter mon top 3. Hades a cette force d'être suffisament lisible (ce qui est très rare je trouve) et nerveux. On peste sur des papillons, on hésite à provoquer Charon pour quelques sous supplémentaires, on exulte à chaque synergie et on transpire à chaque niveau de difficulté supplémentaire. Un gros kiff.
ps : longtemps hésité avec Cyberpunk 77 et Superliminal, que je conseille fortement

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2020 - J'avoue que je ne sais plus si je l'ai fait en 2019 ou 2020. Dans le doute, je peux pas faire un choix entre lui et RDR2. Je pense pas avoir passé tant de temps dessus. J'ai souvenir de quelques longueurs (la fabricante de dés), et mon anglais avait encore une bonne marge de progrès devant lui. Mais woaw. Entre la direction artistique, la musique, et certaines scènes qui m'ont fait chialé sans problème (le vieux couple dans le dinner). J'hésite encore à m'acheter certains prints pour mon appart.

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2019 - Automne. Un peu avant un job d'enseignant. Dans une phase pas ouf où je peine à continuer mes projets, Arthur m'a fait voyagé, chialé et prendre conscience de la beauté du monde.

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2018 - découvert assez "tard" finalement. C'est en jouant chez mon ex-boss que j'ai découvert qu'en fait j'aimerais peut-être ce Witcher. Cela faisait déjà un bon 5/6 ans qu'on m'avait parlé des livres. Le deuxième opus de la saga m'avait frustré (on peut pas sauter par dessus un caillou wo !). Puis vint les soldes steam. Le package Witcher 3 et extensions en promo. Je plonge dedans à pieds joints, en lisant les livres en parallèle. Un des trois jeux auquel j'ai vraiment souvenir d'avoir versé une larme. Je pense que c'est le jeu dont les personnages resteront à jamais imprimés dans mon petit coeur en chocolat.

NB: mention honorable pour Obra Dinn et The Witness, deux jeux d'énigmes incroyables

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2017 - Je sais pas trop quelle année je l'ai commencé, mais je sais que c'est le seul où je reprends qlq parties au moins tous les 6/8 mois. Un des meilleurs game design de roguelike, où chaque déblocage d'arme est un gros kiff. Après plusieurs centaines d'heures, je suis tjrs nul face au rat, mais c'est un des très très rares jeux où je peux me targuer d'avoir 100% (je sais pas si je dois en être fier cela dit)

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2016 - découvert la sage cette année. J'ai un net souvenir, en ayant vu cette affiche, avoir pensé que ça allait être un énième jeu de shoot avec des aliens générique. Je me suis jamais autant détrompé. Et cela m'a fait découvrir les jeux tactical tour par tour, et depuis, j'en ai découvert une pelletée dont je suis très fan (BG3, Wasteland, les premiers Fallout, Divinity, etc.). Le plaisir de créer ses persos (avec des mods, c'est encore mieux), tenir à eux, regretter une mauvaise décision tactique, rager contre ce 90% de réussite qui "miss". C'est incomparable.

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2015 - Année particulièrement dure. Fin des études, beaucoup de pertes très dures, ce jeu me tendait les bras. Et même s'il était excessivement bugué au début, j'ai jamais autant échappé au monde (appart City of Heroes) que dans celui-là. Découvert la saga avec Fallout 3 en prépa. Première vrai sensation de monde ouvert, et de découverte de surprises cachées et autre easter egg, mais je pense avoir passé plus de 400h sur celui-ci, à faire toutes les quêtes, lire tous les logs et construire tous les abris. Je pense encore maintenant que c'est l'univers vidéo ludique le plus riche auquel j'ai pu joué.

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2014 - Découvert assez tard, pris durant des soldes. Une des plus belles DA, et je reste impressionné sur l'aspect organique du level design (inégalé), et de la narration (les liens entre magie, baleines, peste, peinture, perle, etc. etc.). Je pense qu'avec la trilogie Arkham ce sont mes deux favorites et c'est toujours un kiff, plus de dix ans après, d'y retourner.

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2013 - Je mentirais en disant que j'ai trouvé que c'était un très bon jeu. Mais il a clairement marqué mon année tout simplement parce qu'avec un ami d'études on arrêtait pas de se raconter où on en était, ce qu'on découvrait et les théories qu'on échafaudait avant de vérifier sur le net. Bon moment !

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2012 - la saga des Cossacks me manquait, et j'entendais bcp parlé des Total War. J'ai toujours eu "peur" de l'aspect "stratégie militaire" en sentant que j'allais être une bouse. Mais ma passion weeb (de l'époque) pour le japon féodal m'a fait sauté le pas. Et j'ai pas regretté. L'idée qu'il faille gérer ses armées sur la map, sur les champs de bataille, mais aussi politiquement m'avait bluffé. Être un daimyo en fin de vie, et voir un de ses fils devenir indépendant, prendre le contrôle du second, et faire de nouvelles alliances pour consolider un pouvoir qui peut à chaque instant être fichu était une sensation rare dans un jv. Jamais essayé d'autres TW appart warhammer, ayant lu que l'apogée était avec celui-ci, je m'en suis tjrs contenté depuis.

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2011 - Comme Dishonored, le kiff de faire du no kill m'a fait refaire le jeu à plusieurs reprises. Et comme cette même saga, c'est une des DA les plus marquantes, bluffantes et j'oserais ajouter "osées" que j'ai vu dans le monde vidéoludique. Mais sinon, même ressenti que Bioshock Infinite. A l'inverse que si dans Infinite, le début et la fin étaient pour moi des masterclass, ici c'est l'inverse. J'ai un gros souvenir d'amertume à la dernière mission. J'ai un vague souvenir qu'à l'époque le complotisme était un peu partout sur le net, et voir un jeu qui se nourrissait de ça m'a gêné.
Bon, avec du recul, je me dis qu'ils étaient sûrement pas si loin que ça de la vérité...

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2010 - Je n'étais pas très fan de comics avant cette époque (appart un MMO qui est plus bas). J'aimais bcp les films X-men et Spiderman, et ça s'arrêtait là. Puis j'ai découvert The Dark Knight au cinéma. Une claque monumentale, puis vers 2009 la sortie d'Arkham Asylum. J'avoue l'avoir piraté à l'époque. Mais les devs ont fait exprès d'intégrer une feature dans le crack qui empêche d'utiliser le grapin à la fin du premier tiers. J'ai dû attendre noël ou mon anniversaire alors. Je pense que c'est le jeu que j'ai fait le plus de fois (au moins 3/4), dont une nuit entière pour l'immersion complète. Après, j'ai eu une phase batman, lu des dizaines de comics, et vu tous les films pré-Dark Knight. Ca reste je pense un des meilleurs jv de tous les temps.

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2009 - J'entendais tellement parlé de cette licence que je crois bien que ça a été mon premier jeu acheté (avec mes sous de lycéen). L'impression de liberté, d'acquérir des connaissances et d'être immergé dans une époque a été inégalée pendant très longtemps. L'OST restera aussi pour moi dans mon top 3 (même si j'ai fini par en saturé à force d'écoute).

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2008 - Noël, j'étais ado. Je demande ce jeu à mon père, et, surpris, je le retrouve sous le sapin. Impossible à bien installer, il m'aide, pour qu'on lance le jeu ensemble. La scène d'intro était *bien génante*
Hormis ce moment, ça été mon premier GTA, et un des jeux les plus grisants.

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2007 - Il y avait cette belle période des jeux flash. Et vu qu'à ce moment j'étais quasi tout le temps sur un MMO (voir plus bas), le reste du temps était passé sur newsground, lelombrik, abrutis et autres sites qui proposaient des jeux flashs, des tower defense, Cannabalt, FancyPants et compagnie. Mais je me rends compte que souvent, ce qui me marque plus que l'expérience du jeu c'est la musique, et s'il y a une musique pour illustrer cette période, c'est celle-là.

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2006 - Le seul jeu de guerre multijoueur auquel j'ai joué. Et oh my j'y ai joué. Je suis pas sûr d'avoir été bon, c'est même possible que j'étais archi nul, mais les batailles à 16 vs 16 (dans mes souvenirs) étaient folles. Le thème est un des plus marquants, et je me souviens encore extrêmement bien de la vidéo d'intro.

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2005 - Premier et seul MMORPG. Avec sa suite City of Vilains (qui m'a semblé être sorti des années plus tard), c'était une claque. Jamais autant plongé à pied joint dans un univers. M'a suivi jusqu'au lycée, soit au moins 5 ans.
Toujours aussi fier d'avoir été un des premiers français à avoir son histoire (via l'AE) approuvée par les devs :')

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2004 - De la pure folie. Enorme fan des films, revus en moyenne tous les deux ans depuis. Et énorme fan des jeux de stratégie, c'était impossible de ne pas vouloir ce jeu. Avec sa suite, je continue de penser que c'est parmi le top 3 de jeux de stratégie, et qu'à l'inverse d'un AoM, ça n'a pas autant vieilli.
Plus les maps custom qui m'ont fait découvrir ce qui allait être un de mes autres genre favoris, le tower defense.

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2003 - A l'époque, en Ukraine, les jeux et films piratés se vendaient comme des petits pains au marché ou dans la rue. A chaque voyage je demandais à mon père de m'en prendre 2/3 (pour pas grand chose). Bien sûr, l'alphabet cyrillique était incompréhensible, mais j'ai compris que j'allais aimé ce jeu. Demandé avec son extension à un anniversaire, j'ai plongé dans la mythologie à pied joints. Ce plaisir est resté.

NB : J'ajouterai aussi Empire Earth de cette époque, le jeu qui te fait passer par 20 âges, et te permet d'envoyer des robots contre des chevaliers

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2002 - Fan d'heroic-fantasy. Je découvre ce jeu chez des cousins (jamais revus depuis). Les yeux plein les mirettes, je demande ce jeu à noël. Le reçoit et passe des journées en primaire à lire le manuel de plus de 100 pages décrivant tous les monstres qu'on pouvait avoir.
Bcp trop dur à comprendre pour un gamin, j'ai fini par utiliser les cheatcode à balle juste pour voir les créatures et enviro

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2001 - Jeu acheté (offert) en Ukraine. Bien sûr, avec l'alphabet cyrillique incompréhensible, c'était méthode empirique pour comprendre ce qu'il faut faire, et ce dès le menu. Je ne suis même pas sûr d'avoir réussi une partie. Mais faire des centaines de soldats d'une traite était tellement jouissif que j'ai jamais compris la hype autour de AoE. Et puis premier (et seul) jeu où mes origines étaient présentes, ça m'a marqué.

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2000 - Ca commence à être flou sur l'année exacte, mais j'ai un gros souvenir qu'on était bloqué avec ma soeur à la fin du premier niveau, parce qu'on avait pas compris qu'on pouvait changer de plan (aller plus loin). Problème résolu plusieurs années plus tard quand un ami me fait découvrir que sur internet on peut trouver des soluces, ha ha

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1999 - Encore un jeu où on s'est retrouvé bloqué très vite. On connaissait pas le point'n'click de manière générale. Et la bible encore moins (et c'est un jeu où faut quand-même être un peu callé ou vouloir aimer lire, et en primaire, c'est pas le cas). Mais la musique d'intro ( Fernando Sor - Etude n°22 en B mineur ) est resté gra-vé dans mon esprit, comme très peu de musique l'ont été.

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1998 - Découvert par mon père (ou un ami à lui). Premier jeu où j'avais vraiment peur de certains lieux. Et je pense que tout ceux qui y ont joué ne peuvent pas oublié cette musique incroyable ni ce couloir de 2 km à parcourir, click par click

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1997 - C'est globalement flou. Pas sûr d'avoir joué aux JV avant mon déménagement (1998). Joué avec ma sœur pendant longtemps. Très, très souvent bloqués. Premier souvenir de rêves fiévreux à force de trop y jouer. Puis, qlq mois/années plus tard, la correspondante allemande de ma soeur, étant aussi fan de ce jeu, nous a tout débloqué en moins de deux.

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1996 - Je triche un peu, mais j'ai souvenir qu'un des premiers jeux que mon père m'avait offert était le coffret "2600 jeux". Dedans, je pense en avoir essayé 150, et sur les 150, je pense qu'une dizaines étaient vraiment "ok". Gros souvenir de RATS, d'un jeu type Worms avec des chats (et pas tour par tour), et surtout de celui-là. Les cinq années qui ont suivi étaient pas mal ponctués de jeux achetés dans les rues de Kiev, c'était dans ce coffret qu'il y avait les quelques démos où au moins, je comprenais un peu ce qu'il y avait d'écrit.