Une case en trop ! (2019)

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L'Odyssée est une nouvelle origine pour Wonder Woman, avec une approche du personnage et de sa mythologie très intéressante : Les Amazones se retrouvent exilées de l'île du Paradis et doivent survivre dans le monde des humains, on a ainsi une Diana plus urbaine, plus sauvage, mais toujours mue par sa soif de justice. Ca ne pisse pas bien loin, mais pour un récit de construction de personnage, c'est très agréable à lire et à regarder (même si parfois, les visages manquent de détails).

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Suite et fin de l'Odyssée. Un tome plus riche en surprises, où Diana va apprendre la vérité sur son passé et sur sa place dans l'univers, et devra décider de son destin, au delà du destin, au delà de son statut d’héroïne, au delà même de son statut de demi-déesse, face à l'annihilation imminente de son monde.
Plus surprenant, plus épique quoique avec une fin un peu trop facile, c'est un tome très appréciable.

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Zombillenium prend une tournure plus dark, avec ce méchant vampire capitaliste prêt à tout pour faire gonfler les profits d'âmes du parc, pendant que le pauvre Aurelien est en pleine déprime existentielle. Peut-être que si une jeune et jolie sorcière venait lui susurrer quelques petits mots de réconfort ?...
C'est toujours aussi drôle et satirique, et c'est ça qu'on aime !

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Je crois que plus je lis Batman Rebirth, et plus j'aime Batman, Catwoman et Tom King. C'est incroyable comme ce type arrive à me rendre attachants ces 2 là.
Ce moment où Selina affronte cette connasse de Talia, Oooooh !
Ce double chapitre où les 2 tourtereaux font une soirée à la foire avec Superman et Lois Lane, c'est tellement trop bien !
Et ce chapitre final sur Bruce Wayne, une énième fois confronté à son traumatisme d'enfance, mais qui arrive à taper juste tellement c'est bien écrit !

Tom King fait des merveilles.
J'adore, j'adore.

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4 tomes /10

Les mangas de fantômes ne sont pas chose commune, encore moins les comédie de lycée slice of life avec un fantôme.
C'est une histoire très sympathique avec des personnages attachants, Yuko la fille fantôme étant sans doute le meilleur personnage de l’œuvre, mais qui n'hésite pas non plus à partir dans le sombre, à évoquer des sujets difficiles comme le suicide ou la solitude.
On alterne la légèreté et le drame. C'est un petit manga pas prétentieux, une lecture agréable pour jeunes esprits.

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Deathco est mon premier contact avec l'univers du mangaka Atsushi Kaneko.
Et quelle initiation !
Ce manga est à la frontière des genres, entre le thriller, le mafieux, l'épouvante à la lisière du fantastique, le réalisme le plus froid côtoie des personnages hauts en couleurs et des décors gothiques qui n'auraient pas dépareillé dans un Dracula, même le dessin est... Étrange, avec des contrastes noir et blanc très marqués rappelant parfois le comics.
C'est bizarre, c'est à la fois barré et très cru, je serais curieux d'en lire plus.

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Tsutomu Nihei est toujours un maitre. Certes, avec le temps, son style s'est épuré, sa narration est devenue plus accessible, certains diraient qu'il a perdu de son talent, mais les médisants ne savent que parler et non apprécier.
Car si Nihei devient plus abordable, il n'est devient pas pour autant plus gentil.
Aposimz se rapproche de ses débuts, plus particulièrement de Blame!, dans sa violence froide et son univers démesuré ainsi que Abara avec ces armures surpuissantes.
Le tout est certes au service d'une histoire plus conventionnelle, à base de combat contre l'empire maléfique, mais avec Nihei, on est rarement au bout de nos surprises.
Nihei est un maitre, il est l'un des grands noms de la SF moderne, et je continue de me délecter de son talent sans bornes.

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Sandman, c'est bien, Sandman, c'est un grand comics.
Une histoire qui dépasse son propre cadre, qui va bien au delà du simple support littéraire, qui transcende les genre, les mythes et l'Histoire.
Tout dans Sandman est le fruit d'un rêve, une vaste fresque onirique dont chaque ramification nous ramène à un simple constat : Le monde et la vie n'existeraient pas si personne ne les avait un jour rêvés.

Putain, j'en suis qu'à 3 tomes sur 7, et je suis complétement fan !

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Nihei fait toujours du bon boulot, mais j’espère que le scènario ne se contentera pas d'une succession de combats contre des marionnettes régulières de plus en plus puissantes, ce serait un peu dommage.

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Voilà, j'ai lu le fameux V pour Vendetta.
Et comme de bien entendu, c'est une très bonne BD.
Une BD qui parle de l'importance de nos convictions, qui nous pousse à ne pas laisser notre volonté se faire broyer par le système.
C'est un récit très intelligent et même pas mal ambigu tant certains actes de son personnage central peuvent paraitre amoraux.

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Si Nihei était un dieu, ce serait un gros dégénéré cybernétique qui se fendrait la poire à nous balancer des super robots de la mort et des entités gigeriennes à la gueule pour se marrer.
Je le dis et je le répète : L’œuvre de Nihei est une étape importante dans l'évolution de la bande-dessinée japonaise, de la SF et de l'imaginaire collectif de manière générale. Son œuvre est immense, intemporelle, et marquera la culture pour longtemps.
C'est le Blade Runner du XXIème siècle !

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On pourra dire ce qu'on veut de Frank Miller, Sin City, c'est trop bien !
Des histoires façon film noir avec des grands mecs baraques qui défoncent des mafieux et des flics ripoux pour protéger de plantureuses demoiselles.
C'est tellement simpliste que ça peut que être génial.
Ava Lord est une super méchante, on a qu'une envie : Qu'elle meurt !

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6 tomes/6

Bon. On sent à la lecture que Tsutomu Nihei n'avait pas d'autre ambition avec son Biomega que de faire un one-shot, et qu'il a poursuivi la publication plus par contrainte que par réelle motivation artistique.
Ça se ressent au niveau du scènario, qui certes joue toujours aussi bien sur les non-dits comme dans Blame! et consorts, mais se disperse peut-être un peu trop et perd le lecteur.
Comme toujours, le dessin est exceptionnellement et divinement incroyable, les scènes d'actions sont dantesques et la démesure totale reste le mot d'ordre du maitre : Démesure des distances, démesure temporelle, démesure de la puissance, démesure des décors, etc.
Biomega est imparfait et maladroit, mais c'est Nihei, je suis fan, je n'ai aucune forme d'objectivité. Ce gars pourrait me chier dans les mains, j’appellerais encore cela de l'art !

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Recueil d'histoires (très) courtes de notre bon ami Nihei, notamment 4 chapitres parodiant l'univers de Blame! pour faire une comédie de lycée. Pas la partie la plus interessante, même si elle a son charme.
Les autres histoires sont courtes, mais très cools à lire. En quelques pages, Nihei arrive à développer des univers entiers, la derniere ressemble même à un prototype de Knights of Sidonia.
Le dessin est, comme toujours j'ai envie de dire, extraordinaire et la couleur donne beaucoup d'élégance à certaines planches.

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Un tome de transition. On sent que Tom King fait du remplissage en attendant le fameux mariage du N°50. Autant le premier arc avec le Gentil Homme est plutôt sympa et celui de Booster Gold pose des questions intéressantes sur les fondements du mythe Batman, autant celui de Poison Ivy est en pilote automatique et n'apporte rien de pertinent ni au personnage, ni à nos 2 tourtereaux.
Un mal nécessaire pour parvenir à ce fameux Mariage, qui déchaine en moi des élans de fanboyittude démentiels.

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Isan Manga propose de beaux livres. De belles éditions cartonnées dans un format plus qu'honnête. Comle de la joie, j'ai pu acheter 3 de leurs volumes pour une quinzaine d'euros, autant dire quasiment rien.
Seulement, ça ne sauvera pas Kurenai Sanshiro. Certes un shonen old-school très sympathique et bien dessiné pour son époque, mais assez répétitif et inachevé, car il n'y a pas de vraie fin.
Les combats d'arts martiaux sont bien fichus et les mouvements bien détaillés, mais le manga manque d'un petit grain de folie pour vraiment accrocher. C'est tellement trop sérieux, et les combats trop réalistes pour vraiment me plaire.
Une lecture plaisante, mais au final sans surprises.

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17 tomes/ ?

Évidemment, venant du dessinateur de Highschool of the Dead, il ne faut pas s'attendre à de la subtilité.
Triage X est un concentré de beauferie, de gros guns et d'action invraisemblable, ça part tellement en vrille que dans l'arc en cours, on est carrément dans le manga de zombies ! N'importe quoi !
Donc bon, c'est vulgaire, c'est gras, ça pisse pas loin, mais ça a le mérite de rester divertissant.

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2 tomes/2

Encore une découverte chez Isan Manga.
Kamen Rider surprend, car à première vue, on s'attendrait à un super-sentai classique, mais à la lecture, on découvre une histoire plus mature, très bien dessinée, et qui prend des choix assez radicaux pour une BD des années 70. Si les aventures de Kamen Rider gardent un fond très enfantin, dans la forme, on est clairement dans le seinen.
Une nouvelle curiosité qui vaut le coup d’œil.

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La première histoire, Termpest, est assez classique pour l'univers de Terminator, et je suis pas extrêmement fan du dessin.
La seconde est plus originale, une intrigue parallèle à celle du premier film, et c'est joliment dessiné.

Bon par contre, les voyages dans le temps de Terminator, ça ressemble vachement à une autoroute, vu le nombre de gus qui l'utilisent :P

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Monsieur Tanabe, dont je ne connaissais pas le travail, semble s'être fait une spécialité de mettre en image les œuvres de ce bon vieux Howard Phillip.
Une démarche qui n'est pas pour me déplaire, d'autant que le trait réaliste du bonhomme cadre bien avec les écrits de Lovecraft. Il arrive à toucher du doigt l'étrangeté, l'horreur de l'inhumain et de ce qui est incompréhensible pour nous autres pauvres terriens.
J'ai hâte de me procurer le tome 2.

Annotation :

Nihei, le mangaka de la démesure, des cyborgs mutants dégueulasses et l'action dantesque nous offre une histoire sur Wolverine.
Pitch simple et clair, exécution pas incroyable.
Il manque pour moi à ce comics plus de moments d'action bourrins pour exploiter la sauvagerie de Wolverine. Je trouve aussi dommage que Nihei, grand amateur de la destruction du corps, n'ai pas profité du facteur guerisseur de Logan pour lui infliger de terribles blessures bien lourdes comme seul Nihei sait en faire.
Mais à part ces 2 petits regrets, le comics/manga se lit très bien, c'est plus un objet de collection pour les fans de Nihei.