Une Oeuvre Unique et Percutante

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Beyond the Black Rainbow est un long métrage de science-fiction expérimental .contenant « des scènes de rêve sans scène de réveil .
Aux premières secondes, la photographie détonne dans un style imprégné très eighties, le film se déroulant en pleine Amérique sous Reagan, incorporant ça a des effets de style iconiques : forts contrastes, surimpressions, lumières et couleurs très vivaces, grain imitant la pellicule de 35mm, un hommage est ainsi rendu à la série B, aux films d’exploitation pop-corn et aux midnight movies. L’hommage se fait aussi au travers des décors ; l’Institut Arboria se dresse en château gothique hanté, décadent, glacial, stérile, où s’entrechoquent d’imposantes formes géométriques qui projettent leurs ombres terrifiantes sur des cloisons rouges métallique. choc graphique et esthétique au sein d'un film psychédélique et surprenant .

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a la fois onirique et malsain et pourtant Si l'histoire commence de manière en somme toute très classique l 'onirisme et le fantastique se transforment progressivement en cauchemar.un Cauchemar étrange et romanesque a la fois au travers du quel on tente de ne pas se perdre, ou l'on reste sous haute tension et on en décroche pas .

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entre rêve et réalité . C'est une œuvre assez étrange et fascinante qui m'a très rapidement attrapé et emporté tout du long.grosse inspiration Lynchien sans plagiat et avec un hommage marquant envers Lost Highway .

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Après un accident d'automobile, un homme voit son corps muter en une sorte d'aimant ramassant tous les détritus métalliques de la société. Film phare du jeune cinéma underground japonais. a ne pas mettre entre les mains de tout le monde , mindfuck oscillant entre ambiance creepy et surréalisme . la musique se compose uniquement de bruit malsain, strident et dérangeant .

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Dans un village allemand reculé, un loup sème la terreur parmi les habitants. Mais Jakob, un jeune policier, est persuadé qu'il s'agit d'autre chose.film mêlant grotesque et poésie , délirant entre lynch et tarantino , on ressent la folie et l'incompréhension total d'une œuvre aussi belle dans son esthétique , que dans sa forme . un scénario unique a couper le souffle. délirant et satirique s’inspirant de la figure du loup comme un symbole de la dépravation, semant l’anarchie dans un village allemand engoncé dans ses traditions . de magnifique plan et une B.o incroyable ,

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ce film se construit en effet plus comme un huit-clos, une bataille psychologique entre un savant abuseur et une victime volontaire. Puis vient l'horreur ! Et l'abandon ! Et la perte de contrôle et de repaires !juste une pression psychologique lente et contemplative entre l'horreur et l'émerveillement .

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Un film tordu, à la frontière entre le polar et le fantastique . the Jacket est un triller dont les premières images sont ultra-brutales dans leur manière d’être introduite et cela reste surprenant , Les points fort du film sont plutôt son ambiance torturé à souhait, certaines visions qu'à le héros entrecoupé de flashs totalement hallucinés et sa bande-son hyper stressante pouvant suscité la panique chez le spectateur.
Certaines scènes sont ainsi très oppressantes et les personnages semblent prit dans un tourbillon dont ils ne peuvent sortir .

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une belle réflexion sur les femmes à travers trois univers fantastiques parfaitement contés , un univers magnifique aussi féérique qu’occulte, raffiné que trivial ! Le temps passant, chacune des trois histoires s'installe progressivement par le biais de séquences plutôt longues. Le film se densifie, et devient parfois jouissif par le biais de scènes sidérantes et de rebondissements vraiment inattendus.

Si les histoires sont indépendantes les unes des autres, elles s'entrecroisent par leur thème qu'on pourrait qualifier ainsi : "L'espoir de l'amour", chaque personnage cherchant son âme soeur, qu'elle soit irréelle, animale ou charnelle.composé de vulgarité , monstre et violence ce film fantastique dédiée au public adulte arrive a surprendre et faire réfléchir son public .

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Un journaliste et sa petite amie commencent à être soumis à d'étranges influences alors qu'ils enquêtent sur le leader féminin d'une secte clamant venir du futur.Astucieusement structuré comme un journal de bord (découpé en chapitres numérotés, chacun débutant là où le précédant culminait voila ce qui représente le rythme du métrage et qui peut surprendre , l’atmosphère devient pesante .Brit Marling, fascinante, à la présence magnétique, à la fois rayonnante et inquiétante. Le suspens va crescendo .un questionnement mental quant à la naissance d’une croyance. Quasi huit-clos, Sound Of My Voice présente quelques défauts caractéristiques d’une première réalisation indé qui reste surprenante et plus qu'efficace .

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lorsque la peinture et les fantôme se mêlent a la perfection , œuvre surréel oscillant entre délire et thriller , tout un travail de compréhension personnel et obligatoire .artifices narratifs , montage parallèle afin d’étirer surtout les points de vue, assurant une narration plus décousue dans son agencement et à la fois linéaire dans son traitement .ordre du drame familial, injectant des dilemmes, surtout moraux, , d’abord par petites étapes, puis en augmentant sa fréquence et son rythme au fur et à mesure que le récit évolue,il vas s' insuffler une aura mystique et fantastique à coup de sonorisations angoissantes comparable a des voix inquiétantes qui se font de plus en plus percutante et insistante .

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Cynthia et sa jeune compagne Evelyn entretiennent une relation masochiste dominante-dominée rythmant leur vie toute entière. Pourtant, sous cette mécanique bien réglée, commence à faire paraitre une réelle dissension entre les deux femmes mettant en danger leur couple.Un film riche et labyrinthique, décortiquant une relation masochiste sans vraiment être un film "sur" le masochisme. dynamique précise et délicate ,intelligemment structuré , alternant les points de vue , D'une beauté quasiment hypnotique, The Duke of Burgundy fascine par son aspect neo-gothique en harmonie total avec son sujet. Impressionne pas sa précision dans la composition des cadres. Le film se permet même quelques épisodes psychédéliques délectables, affirmant encore son identité visuelle marquée .

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Après avoir erré pendant des années dans une ville en ruine à la recherche de nourriture, un frère et une sœur se réfugient dans un des derniers bâtiments encore debout. A l'intérieur, ils trouvent un homme qui va leur faire une dangereuse proposition pour survivre au monde extérieur. une esthétique qui suffit à la transgression ,les 40 premières minutes ressemblent à un OFNI décalés et détraquée, la suite et un enchaînement désordonné de séquences trash entrecoupées d'un symbolisme sur la réincarnation , Ça veut choquer, briser les tabous , le parti pris est a 100% expérimental et certaines tirades valent le détour .

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Le patron d'une chaîne érotique capte par hasard un mystérieux programme-pirate dénommé Vidéodrome, qui met en scène tortures et sévices sexuels.Le réalisateur interroge, par l'intermédiaire de son personnage principal, nos pulsions enfouies, le plaisir éprouvé face à la représentation visuelle de la violence, de la sexualité et par là même, évidemment, notre coté voyeuriste. Nous sommes donc dès le départ confrontés à nos propres contradictions .on s'enfonce en plein dans la folie, le questionnement passe sur notre capacité à discerner le réel du virtuel et le scénario se révèle plus que complexe ,

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Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d'un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.sensible au second degré, à l'absurde et au surréalisme.(son esthétique, sa construction .

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Fred Madison, saxophoniste, soupçonne sa femme, Renee, de le tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale. plus qu'une histoire de schizophrénie, de crise d'identité ou de violence, Lost Highway est une remise en question de la narration classique d'un film .

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œuvre romantique qui oscille entre onirisme et romances , a travers laquelle on ressent l'influence de HP Lovecraft , Un film intéressant sur de nombreux points, notamment la façon dont il a été filmé (intensité de la lumière, les gros plans des insectes, caméra aérienne) . l'histoire, permet de raconter d'un point de vue philosophique les relations humaines .Un drôle de mélange des genres perdus entre onirisme , horreur et romance , spring et calme et reposant puis installe son ressort scénaristique inattendue dans le but de valser de l'amour a l'horreur sans s'y attendre .

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le paroxysme de l'horreur cinématographique, l'horreur cinématographique. En lien avec le sublime dynamique , , l'horreur va prendre de nombreuses formes. D'un point de vue général, il y a une présence continuelle d'une horreur, liée à la progression narrative induite par les choix de récit. En effet, le spectateur est, dès le début du film, mis face à une menace, insoupçonnée et tapie des les profondeurs, que le récit rétrospectif tentera d'expliciter. D'un point de vue plus particulier

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Comme a chaque fois, la mise en scène de Winding Refn est fascinante, le lenteur et l'univers visuel dans lequel il plonge le spectateur sont incroyables. L'imagerie est sombre, des lumières rouges et des néons. Ce film laisse plané un réel sentiment d'incompréhension, extrêmement énigmatiques, une ambiance malsaine et hallucinée. pourtant, c’est un film qui interroge, ne laisse pas indifférent et qui est, contrairement à ce que beaucoup affirment, profond et intelligent.

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se démarque par son ingéniosité , Southland Tales est un film paradoxal : à la fois satire politique adolescente et relecture pop de l'Apocalypse, série Z de la pire espèce et exploration si complexe de ce qui fonde notre humanité, il associe sans cesse au blague burlesque du plus mauvais goût et moments de grâce pure. Partant synopsie trés faible , fourmillant de sous-intrigues qui s'imbriquent péniblement, le film est vraiment difficile à suivre, . Et pourtant, c'est bien ça qui le rend si incroyable

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Un journaliste venant d'un pays de l'Est arrive à Paris pour commencer un tour des capitales européennes et ainsi pouvoir réaliser un documentaire sur le rêve européen. Entre fascination et difficulté d'adaptation, Sorgoi a bien des difficultés à mener à bien son projet et sombre, au gré de ses expériences, dans la folie. Sorgoi Prakov commence comme une sorte de mélange entre Borat et J'irai dormir chez vous , puis il vire dans le film sombre , noir , déviant et psychotique

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Des êtres difformes se produisent dans un célèbre cirque, afin de s'exhiber en tant que phénomènes de foire. Le liliputien Hans, fiancé à l'écuyère naine Frieda, est fasciné par la beauté de l'acrobate Cléopâtre. Apprenant que son soupirant a hérité d'une belle somme, celle-ci décide de l'épouser pour l'empoisonner ensuite avec la complicité de son amant Hercule. Mais le complot est découvert, et les amis de Hans et Frieda vont se venger... , premier freaks film avec de réel personne présentant des difformités physique .

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Une grenouille droguée, un rat réalisateur de films pornos et une mouche journaliste animent un spectacle satirique de marionnettes...

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Un jeune homme se retrouve transformé en mutant humanoïde à tête de poisson suite à une expérience médicale. Dans le scandale qui en découle, les chemins de différents personnages vont se croiser.Le tout se veut léger, poilant et superbement ironique ,Je n'en dirai pas plus tant l'arc final s'avère très malin, et finit en expliquant seulement que Collective Invention est une œuvre intéressante, que l'émotion est présente et le moment, fortement appréciable.

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Alicia est une jeune fille naïve qui traverse le Chili avec ses amis. Souffrant d'insomnie, elle commence à perdre le contrôle de la réalité et sombre dans la folie.ne s’appuie pas sur une intrigue, sur un scénario, mais sur une atmosphère relevant d’une idée simple : la solitude au milieu de la foule.le métrage s'installent de façon lente et progressive , on assiste a peux de péripétie , . L’incompréhension quant à la violence et le trouble qui en résulte est aussi magistral que son casting

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Donnie Darko est un film intéressant pour son mélange des codes fantastiques et cosmiques : c'est à la fois un film onirique, « d'horreur », plus précisément « d'étrange », et un teen movie aux dialogues ciselés , une perfection

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Un quasi huit clos au climat oppressant , influences Hitchcockiennes pour la montée en puissance du suspense et De Palmas pour l'invitation au voyeurisme et aux éclats de violence.
Un soin flagrant a été apporté à la galerie de personnages secondaires récurrents qui navigue dans la résidence, la rendant rapidement identifiable grâce à ses personnalités propres et ses twist démoniaque
"Malveillance" contribue à renforcer l'idée que le cinéma de genre déviant et a la fois contemporain est bien l'un des plus frissonnants et fantastiques au monde.

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La réalisation de Miike se fait d’ailleurs de plus en plus efficace au fur et à mesure du récit et le travail de mise en scène porte ses fruits, au même rythme, grâce à plusieurs éléments disséminés dès le départ. Ainsi cet impression de mauvais songe éveillé se caractérise par cette sensation (partagée avec Minami) d’évoluer dans une réalité qui n’est plus fiable, elle-même hantée par une poignée de personnages au discours incohérents, dénués de sens (les vieux dans le bar), trompeurs ou mensongers , Personnages étranges, craintifs, laids et déviants parsèment cette histoire aussi déroutante que séduisante .une réelle efficacité lorsqu’il s’agit d’appuyer de sa caméra les moments les plus cruciaux de son film.

L’ambiance singulière de Gozu constitue son principal attrait, elle est épaulée par une musique rare mais pertinente, quelques effets sonore dérangeants, une esthétique proche du dogme mais fort à propos, et des personnages au final plutôt attachants ou étrangement séduisant de par leur bizarrerie.

Une quête de sens, si ce n’est de soi, Gozu laisseras de marbre

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une des oeuvres les plus éminentes du cinéma muet est sans conteste "Le Cabinet du docteur Caligari"

effets stylisés, magiques, dramatiques qui exagèrent ou caricaturent la réalité. Ici,
les fonctionnaires sont perchés sur des sièges ridiculement hauts, les ombres sont peintes sur les murs et les visages,les formes aux angles aigus prédominent dans tous les décors, les extérieurs sont ostensiblement peints, les toiles de fond irréalistes et le jeu des acteurs stylisé jusqu'à l'hystérie.

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le récit principal nous expose le désir de seppuku d'Hanshirô, la réalisation s'emploie immédiatement à semer le trouble dans nos esprits : cadré minutieusement, le rônin exalte une détermination sans failles et domine par sa posture celle de l'intendant particulièrement affaiblie. Le trouble grandi, subtilement, lorsque la narration bascule dans un premier flash-back où la même scène se joue . La composition des cadres, aux formes géométriques imposantes, l'idée d'une société rigoriste, sclérosée sur ses principes. La représentation dans l'espace des différents protagonistes est également éloquente . derrière cette critique du féodalisme se dissimule un message aux résonances actuelles

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l'aube de l'humanité, des vaisseaux dans l'espace, la mission Jupiter et pour finir Jupiter et au-delà de l'infini. Ces 4 histoires sont liées par l'apparition d'un mystérieux monolithe noir...

Dans ce film Kubrick impose un rythme assez lent, les plans sont longs et peu nombreux, les dialogues quasi inexistants (en fait il n'y aucun dialogue dans les histoires 1 et 4). Cette réalisation est complétée par une bande son complètement hallucinante, les plus grands morceaux de musique classique imprégnant l'immensité spatiale . ressort une atmosphère à la fois fascinante, mystérieuse et étrange , proche des limites de la connaissance, du temps, de l'espace et de l'évolution .