US RAP/R&B - 2024

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Ce mec est trop bon. Même en voulant sortir un projet un peut plus freestyle, fortement inspiré par la ville de Memphis (cf. toutes les interludes de Kingpin Skinny Pimp et la présence de Project Pat et Juicy J), il réussit à nous pondre un projet qui surpasse une bonne poignée de ceux sortis cette année.
Honnêtement pas grand chose à développer si ce n'est que la prestation de Denzel Curry est comme toujours très propre, qu'il met ses invités dans d'excellentes conditions pour s'éclater et que l'album donne l'impression de se terminer hyper vite.
J'ai l'impression que le plafond n'est même pas atteint chez lui et il a notamment mentionné plusieurs fois JID pour réaliser un album collaboratif. Si cela se concrétise.... nous ne sommes pas prêts.

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Ceci n'est pas une nouvelle, je suis très fan de Benny The Butcher depuis son éclosion avec Griselda. Hit-Boy et The Alchemist sont également deux producteurs qui me déçoivent rarement. Quoi d'autre qu'un super résultat pour ce projet ?

On distingue bien entendu les particularités de chaque producteur sur chaque piste. Ce qu'on note aussi, c'est que Benny est impeccable sur toute la lignée et nous confirme qu'il est monstrueux. Les feats sont réussis dans l'ensemble et viennent notamment chercher quelques noms notables : Snoop, Lil Wayne ou encore Jadakiss. Une nouvelle preuve du poids pris par le natif de Buffalo.

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Le retour de Q après 5 ans d'absence et un Crash Talk en demi-teinte pour beaucoup, qui avait eu la lourde tâche de succéder à Blank Face, un album considéré par la critique comme le plus abouti dans la carrière de l'artiste.

Le comeback est tonitruant puisque Blue Lips s'impose immédiatement comme l'un des meilleurs projets du premier trimestre 2024.

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Probablement l'un de mes albums préférés de Vince Staples depuis Summertime '06. Cela faisait pas mal de temps qu'on n'avait pas vu le rappeur, même sans réellement sortir de sa zone de confort, nous proposer autant de variété dans un seul et même projet.
Quelques morceaux plus catchy comme Etouffée ou Little Homies viennent agrémenter de très belles pistes comme Government Cheese (et son excellent sample) ou encore Radio qui est peut-être celui qui a le plus retenu mon attention.
On en redemande !

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Un album à l'ADN Griselda à 100%. Un quasi sans-faute sur les 9 premiers morceaux et une deuxième partie d'album qui me plait moins.
Au global, un super projet de la part de Conway qui délivre comme jamais.

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Forcément un air de déjà vu à l'entame de l'écoute de ce projet collaboratif entre Metro Boomin et le rappeur à l'origine d'un de ses gimmick les plus populaires, Future. Les deux bossent ensemble depuis très longtemps et ont contribué à l'essor de la trap music depuis presque une décennie désormais.

L'album est un late bloomer chez moi. Il m'a fallu plusieurs semaines d'écoutes afin de bien le saisir et cela a finalement fait mouche. La complémentarité est évidente et je ne me lasse toujours pas ni de l'un, ni de l'autre. On aurait cependant pu se contenter de 12 ou 13 morceaux : certains n'apportent rien de supplémentaire.

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Premier album solo long format pour Erick "The Architect", un des trois membres des Flatbush Zombies. Dans la continuité du bon EP Future Proof paru il y a 3 ans déjà, on perçoit un artiste amoureux de la musique au sens global, s'essayant à tout et ayant des influences variées.

La bonne nouvelle, c'est qu'il le fait avec brio et que le projet global est d'une consistance comme on n'en fait peu. Par exemple, Breaking Point, Ambrosia et Colette sont des pistes très agréables dans leur style. Un bon projet.

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Excellente collaboration entre Jae Skeese, produit issu de Buffalo qu'on a eu l'occasion d'entendre à plusieurs reprises sur les projets précédents brandés Griselda, et Superior à la production que je découvre avec ce projet. Il mérite d'être écouté au moins une fois.

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Un duo qui fonctionne bien sur un format court qu'on apprécie, avec des invités qu'on apprécie (Boldy James, 38 Spesh). Que demande le peuple ?

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Il m'était difficile d'imaginer une évolution comme celle vécue par 21 Savage lorsque je l'ai écouté pour la première fois, il y a une bonne huitaine d'année maintenant.

S'il est toujours plus percutant lors d'albums collaboratifs, le I am > I was de 2018 avait déjà montré d'excellents signaux. American dream confirme que 21 maîtrise bien son art et qu'il est à des années lumières de ce qu'il était en mesure de proposer à l'époque. Il est moins dépendant des beats qu'à l'époque.

Quelques limites notables : des ambiances très récurrentes, un Metro Boomin en petite forme sur les morceaux produits, des invités pas toujours à leur avantage. Mais un projet qui reste plutôt solide dans son ensemble.

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Le Kid Cudi "kicker" n'est pas la facette de l'artiste qui me vient à l'esprit quand je pense à lui. Insano tourne autour de cette casquette avec +/- de réussite.

Scott Mescudi ne sera jamais un grand rappeur et cet album ne brille pas non plus par la profondeur de ses lyrics. En revanche, les productions nous permettent de passer un bon moment sur une majeure partie du projet et les invités répondent présent.

Le projet est clivant. La critique dépendra surtout des attentes de chacun et de leur appétence au côté "rap" de l'artiste.

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Fréquemment au centre de l'actualité de par ses déclarations ou ses apparitions publiques accompagné de compagne et ses tenues disons légères, Kanye remet un pied dans le côté musical avec ce Vultures 1 en collaboration avec Ty Dolla Sign. Ce dernier étant souvent considéré comme une seconde option dans sa carrière musicale, plutôt qu'un artiste solo.

Un album plutôt irrégulier avec des pistes qui nous ramènent souvent en arrière, influencées par des albums déjà réalisés par Kanye. On sent toujours une touche artistique notable et la recherche du sample qui fera la différence, avec +/- de réussite.

Vultures 1 en appelle certainement d'autres. Il me conforte également sur le fait que j'apprécie bien Playboi Carti lorsqu'il utilise cette voix. Mention aussi à Ty $ qui apporte une plus-value notable au projet, alors que je l'ai souvent trouvé neutre par le passé.

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Première écoute de Kenny Mason sur un projet solo, lui qu'on avait vu plusieurs fois en feat sur le dernier album de JID notamment, et qui a également accompagné Denzel Curry ou encore le duo Danny Brown / JPEGMAFIA dans leurs tournées respectives. Des noms qui imposent le respect et qui donnent déjà du crédit à l'artiste.

L'album penche clairement vers de l'alternatif et le fait plutôt bien dans l'ensemble, même si la deuxième partie du projet attire moins mon intention. Je suis agréablement surpris par le rendu final et attend de pied ferme le prochain essai du rappeur.

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Première écoute d'un album solo de That Mexican OT pour ma part. Plutôt satisfait avec cette ambiance sudiste remarquable, soulignée par des invités de marque (Paul Wall, Z-RO, Slim Thug notamment).
On tourne rapidement en rond et beaucoup de morceaux peinent à se démarquer, sans pour autant faire tâche. L'album semble s'essouffler au cours de l'écoute : un format plus court n'aurait pas été gênant.
Artiste à suivre, un potentiel certain à exploiter.

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La recette - plutôt simpliste - pour ce projet : un rappeur en maîtrise, un producteur qu'on ne présente plus, une tracklist un poil longue mais des pistes courtes en moyenne, et quelques feat bien sentis (Wiz, Maxo Kream et Don Toliver notamment).

Le final est plutôt réussi même si on peut vite tourner un rond. Un album à écouter sans modération, qui devrait bien plaire à la fanbase de Curren$y.

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Album beaucoup trop long, qui s'apparente à une compilation plus qu'autre chose.
Du bon et du moins bon. A titre personnel, toujours plus intéressé par un Future qui a du punch que celui qui s'enflamme un peu trop dans le chant, sans peps.
Certaines pistes sont inutiles quand d'autres sont très réussies, on pourrait facilement sélectionner un dizaine de morceaux pour faire quelque chose de plus condensé et cohérent.
Difficile de comprendre également la présence du CD 2 dans le projet, qui dénote avec le reste et ne le fait pas forcément très bien.
Attention à la "sur-collaboration" entre les deux artistes.

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Une ambiance qui colle avec ce que Chuck Strangers a l'habitude de délivrer.

On apprécie la production au global et les quelques feats qui viennent agrémenter le projet. Le nombre élevé de pistes est atténué par la durée de celles-ci. On tourne malgré tout assez vite en rond.

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Un projet longtemps attendu par les fans hardcore de Chief Keef, la suite d'un Almighty So sorti il y a plus d'une décennie il me semble.
A l'image de l'artiste, le projet part dans tous les sens, certaines pistes flirtent avec un durée de 7' quand d'autres tapent les 2'30.
Jamais été un grand fan du rappeur mais le projet s'écoute bien même si la seconde partie est moins marquante.

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Cela fait plusieurs années que Don Toliver solidifie sa réputation avec quasiment un album par an depuis 2020, et des invitations remarquables sur les projets de plusieurs cadors type Travis Scott ou Metro Boomin pour ne citer qu'eux.
Ce Hardstone Psycho sort volontairement de ce qu'on a pu expérimenter avec Don Toliver sur ses précédents projets. Si le disque 1 confirme les "vibes" Rock'n'Roll annoncées par l'artiste lui-même, on en sort progressivement tout au long de l'écoute pour tomber dans quelque chose d'un peu trop banal à mon goût. Ce constat, malgré des invités intéressants comme Teezo Touchdown ou encore Travis.
Au final on ne sait pas trop où se placer, les promesses du début de projet se paument petit à petit et on a l'impression qu'il n'est pas allé au bout de l'exercice.

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Malgré une discographie très chargée depuis ses débuts, il s'agit pour moi d'une première écoute d'album concernant le californien LARussell. Principalement motivée par la collaboration avec Hit-Boy à la prod.

Deux points saillants : le projet ressemble plus à un EP (7 morceaux) et il n'y aucune valeur ajoutée par les artistes en feat sur les 3 morceaux concernés. Hormis cela, Hit-Boy joue le jeu avec brio afin de conserver une ambiance très californienne au projet.

On y retrouve notamment des variations notable avec certains morceaux énervés, d'autres plus calmes, avec des tempos variés. La bonne nouvelle, c'est que LARussell semble à son aise dans toutes les configurations et sa performance est très bonne au global. L'absence de réel banger ne donne pas de gros relief à ce projet, mais l'écoute est simple.

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On arrive facilement à cerner ce qui lie les gars comme JID ou Smino à Buddy. Pour autant, contrairement à ses acolytes, j'ai du mal à trouver des moments où il sort du lot et propose quelque chose en plus.
Le projet est bon dans son ensemble mais manque de folie, d'innovation et de sursaut, alors qu'il semble être en mesure de pouvoir s'aventurer sur un champ des possibles plus large. Un goût d'inachevé dans l'ensemble.

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Projet plutôt simple et agréable à écouter sur la durée. Quelques highlights qui ont peut-être été dégainés trop rapidement avant la sortie officielle du projet, ce donne moins de poids aux titres découverts dès sa sortie.

C'est un album banal au possible mais qui fera plaisir aux uns et aux autres par la présence de leurs favoris sur certains morceaux.

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Un album sans grande saveur, entaché par la suppression d'un diss track sur Kendrick, quelques jours seulement après la sortie de la mixtape.
Dans l'ensemble, du déjà-vu sans coup d'éclat notable. Un artiste qui semble stagner malgré des promesses évidentes aperçues lors de la dernière décennie.

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Deuxième projet de Gunna depuis sa sortie de prison. Mois intéressant que le premier selon moi, car nous sommes dans une formule totalement "Gunnaesque" avec un album qui s'écoute parfaitement bien, mais qui ne comprend pas de hit.
La production est agréable, les morceaux sont courts et s'enchainent facilement, mais on oublie facilement le projet sur la durée.

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6 ans après son 1er album studio, Stokeley, Ski Mask the Slump God fait son grand retour avec ce 11th Dimension. Entre les deux projets, une période difficile à vivre pour l'artiste qui a perdu deux amis très proches, XXX et Juice Wrld.
On pouvait s'attendre à quelque chose de plus concret après tant d'années d'absence, le projet est décevant dans son ensemble et nous n'avons que très peu de choses à en tirer.
Le rappeur n'a rien perdu de son style si particulier dans sa manière de délivrer couplets et refrains, c'est la production qui coince ici.
Plutôt frustrant dans l'ensemble, j'espère qu'il rebondira.

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Difficile d'attribuer une notation aussi basse à une figure historique de la profession, mais là c'est compliqué de faire autrement. Un album fade, sans highlights où on a l'impression que tout est forcé. Les invités laissaient présager quelques bons passages, mais même là on est déçus.