Visionnages 2016

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J'avais beaucoup aimé les enfants loups mais cette première production d'Hosoda ne m'a pas du tout convaincu. La faute sans doute à l'aspect hystérique des relations entre les personnages.

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La réputation de ce western testament n'est guère usurpée : à partir de la prise du train, les séquences d'anthologie s'enchaînent presque sans discontinuer.
On peut néanmoins regretter un début brouillon et des personnages qui manquent un peu d'épaisseur en dehors de ceux de Holden et Robert Ryan.

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Trop pressé, trop plagié, trop de clins d’œil qui tuent le clin d’œil et anéantissent tout le suspens et l'intérêt...

5 parce que c'est un StarWars (sans être *du* StarWars si vous voyez ce que je veux dire), mais pour toute autre franchise ça aurait été 3.

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Ghibli a fait mieux depuis, surtout au niveau du dessin des visages, mais c'est entraînant et agréable.

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Vu sans attente particulière, et comment dire? une baffe. Une tuerie. Une photo, un découpage millimétré, un Mifune d'une nonchalance superbe.
La classe.

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Abandonné en cours de route, fatigué.

A un moment ça commence à être confus et j'ai préféré remettre ça à une autre fois que mal le juger.

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Comme je le disais à Nushku, c'est assez marrant que ce film/oav considéré comme du cyberpunk commence comme un épisode d'Embrasse moi Lucille, mais il paraît que la présence de rockers est assez commune en sf japonaise...

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Le dernier oav/film est bien. Celui-là, c'est du Mad Max, et je déteste Mad Max...

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C'est beau, bien filmé, bien amené, Cate est splendide comme toujours et Rooney Mara toute mimi... Haynes évite le trop velouté qu'on pourrait craindre en voyant l'affiche, et aussi les explications psychologisantes à deux balles sur le pourquoi de cette relation.

Ce qui est un peu frustrant c'est que les deux personnages n'évoluent que très peu, entre la grande dame sophistiquée et la jeune timide. Je comprends bien qu'à l'extérieur il était peu réaliste de le montrer mais au moins au sein du couple cela aurait été possible.

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Ça m'intriguait depuis quelque temps, j'en lisais des critiques assez bonnes, alors qu'on a vite fait de le ranger dans la catégorie bourrin et idiot.

Et bien oui c'est vrai, aussi étonnant que cela puisse être, c'est plutôt un bon film. Film qui s'attache à montrer la dignité des sans-grades, qui triment pour rien et qui même quand ils décrochent un ticket devront encaisser les coups encore et encore.
La fin est too much en revanche, on comprend que ce film soit aussi paradoxalement considéré comme une publicité pour l'american dream. On parlera de maladresse...

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J'aurais aimé mieux le noter.

En fait, je m'attendais à un film moins esthétique et plus "brut de décoffrage" alors que là, on a quand même une amorce de romance avec la fille filmée au plus près, les cheveux au vent et le soleil sur la toundra en fond tralala.
Attention je ne reproche pas, mais ça m'a un peu décontenancé...
Cela dit le film est d'une telle sincérité que ça emporte presque tout. On découvre tout un monde qui essaie d'aller de l'avant et y parvient par l'entraide.
C'est simple en fait, mais ça sonne on ne peut plus juste.
Finalement, c'est le genre de film face auquel le j'aime/j'aime pas (et a fortiori une note) n'ont pas grand sens...

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La machine à replay a pas mal marché ces derniers temps.

Un peu moins séduit que mes éclaireurs par ce premier opus. La première moitié est excellente, mais la deuxième tire en longueur et l'effet s'en trouve un peu dilué...

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Dialogues un peu moins cultes mais opus qui fait la part belle à l'émotion, et un Raimu à l'éventail plus large. Le meilleur des trois à mon sens.

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Dans la dernière heure (quand Fresnay rentre véritablement en scène, hasard ou coïncidence?), on retrouve presque la qualité des opus précédents, mais avant... Dieu que c'est poussif et que les dialogues (un des points forts des opus précédents) sonnent creux...

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D'accord, c'est un film qui a le mérite d'exister. Mais ça ne m'a pas fait rêver. Film d'appartement un peu mou dit une critique, et y a de ça. En fait ça ne dépasse pas vraiment son pitch; on reste distant. Je ne sais pas mais quitte à ce que ça ressemble à du Tchekhov ou du Ibsen, Scola aurait pu ajouter un peu plus de dramaturgie sur la fin. Là on ne s'inquiète jamais pour les personnages.

Bref franchement très étonné de l'unanimité de mes éclaireurs (pas une note en dessous de 7).
Parce que zut, même un Wenders se tape du 6 alors que là sans forcer on atteint le 8? Foutre quoi.

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Terriblement décevant. Moi qui m'attendait à mieux que la Mouche...

Ne dépasse pas l'ambition d'un téléfilm. Fantastique de pacotille aussi. Mais alors le pire c'est cette intrigue avec le politicien, incarné par un Martin Sheen qui surjoue à mort tout en ayant l'air de se demander ce qu'il fait là (on le comprend!). C'est même pas manichéen, c'est... juste grossier.

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J'ai mis longtemps à voir ce film... Soyons clair : je craignais le pire, j'ai eu à peu près le pire. C'est-à-dire de la philosophie pseudo rousseauiste à deux balles, lourdement appuyée par des effets répétés (un nuage dans le ciel par ci, un nuage dans le ciel par là) et à n'en plus finir.
Sean Penn est aux commandes il paraît mais ça pourrait être n'importe qui d'autre tant la réalisation est fade et la photo quelconque (un comble pour ce genre de film).
On cherche un peu à se distinguer par le montage en flashback mais le propos est d'une banalité constante.
Rien ne nous est épargné de l'odyssée de ce petit con qui a abandonné ses parents et envoie bouler tous ceux qui veulent l'aider un tant soit peu. Il n'y a aucune cohérence d'ensemble, rien. Alors certes c'est la vie de ce pauvre type qui était comme ça mais Sean Penn était libre de choisir les segments les plus intéressants. Vraiment, l'expression "qui trop embrasse mal étreint" aura rarement sonné aussi juste...

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Autant j'avais adoré McLachlan dans Twin Peaks, autant là j'ai du me réhabituer à son jeu qui m'a paru décalé même pour du Lynch. J'ai eu du mal aussi avec Isabella Rosselini.
A côté de ça c'est du Lynch qui ne bouleverse pas son homme, avec ses marottes reconnaissables entre mille, mais qui ici ferme toutes les pistes.

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Assez gras et gamin vers le début, mais pas si bête... et même rafraichissant dans sa balourdise qui a le mérite d'assumer l'héritage du shonen, et qui pourtant dit un ou deux trucs surprenants sur la société japonaise.

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Mérite d'être vu.

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Jusqu'à la moitié, j'ai trouvé qu'il y avait quelque chose, au delà de la belle photo.

La suite m'a montré quoi : un maniérisme qui étouffe l'émotion dans les scènes qui sont censées en comporter, quelques scènes qui ne riment à rien, le personnage de John Hurt utilisé simplement pour donner des airs de Heart of Darkness, mais des airs seulement; et du vide, ouais pas mal de vide...

Non je suis peut-être dur, mais celui-là, il est survendu par certains éclaireurs.

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Très bon film mésestimé, qui pourtant propose une évolution tout-à-fait crédible d'un géotrouvetout s'arrachant de la civilisation avec sa famille pour s'installer au bord de la jungle.
Par rapport à un Aguirre que je trouve très surfait, la folie n'est pas une donnée de départ, et c'est beaucoup plus intéressant.

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Excellent film Aussie. La dénonciation de l'absurdité de la guerre (ici celle des Boers) n'est pas sans quelques limites comme pointé dans la critique de Kalopani, mais le film est de très très belle facture.

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J'admets avoir peut-être été influencé par quelques mauvais échos que j'ai eu ici, mais je n'ai rien aimé.
Pas aimé le chara-design.
Pas aimé l'histoire, d'ailleurs on ne sait pas ce que ça raconte, tant le scénario semble s'égarer.
Pas aimé l'abus de 3D (alors que j'ai une certaine tolérance avec les techniques modernes).

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Largement pourri par un personnage que je ne nommerai pas et tout un psychodrame elfique ridicule et totalement déplacé. Ah oui et quand même, les trolls tombent comme des mouches, à se demander à quoi ils servent dans une guerre...
Le hobbit? les nains? Que de quoi??? à peine le temps de faire des discours qui sentent le récité.
Peter tu me déçois beaucoup...

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Ce film me fait de la peine pour Kiberlain et Dupontel (que j'aime bien). On a l'impression qu'il se pense très original alors que les "innovations" sont très anecdotiques.